le "principe de précaution" n'impose-t-il pas de trouver une solution alternative, dans les meilleurs délais, avant qu'un accident catastrophique se produise (cela a été tout juste dans une circonstance au moins, à ma connaissance, et qui aurait provoqué un désastre humain bien plus ample que celui du Concorde à Roissy (zone habitée moins dense) ?.
-la volonté de "préservation de la bio diversité" n'impose-t-elle pas que cesse le survol de zones nettement plus riches, dans ce domaine, se trouvant dans l'axe des pistes actuelles ?
-NDDL était également le moyen de soulager Aéroport de Paris en le délestant de tous les trafics générés par le Grand Ouest. -l--les anti-NDDL souhaitent-ils la construction d'un 3 ème aéroport parisien ou, à défaut, la surcharge des deux aéroports existants, au détriment de populations fort nombreuses déjà suffisamment incommodées parce ce qu'elles subissent ?
-Combien d'agriculteurs sont encore concernés par les expropriations et pour quelles superficies
Pour ma part, NDDL signifierait le regroupement sur un seul site de l'activité de nombreux aéroports voisins, aux trafics faméliques, disproportionnés avec les nuisances locales qu'ils occasionnent et les déficits que tout un chacun des contribuable doit combler. Donc, question subsidiaire : les anti-NDDL souhaitent-ils que perdurent tous les sites aéroportuaires actuels, avec leurs nuisances locales ?
Je ne suis pas un spécialiste des transports ni de l'urbanisme, même si ces sujets m'interpellent, et Eco92, écrivant plus vite que son ombre, m'a devancé, mais je vais quand même essayer d'apporter quelques éléments complémentaires, tout aussi amicalement :SALVAT a écrit:à PhB
quatre questions qui se veulent amicales, à un spécialiste de la part de quelqu'un qui s'interroge :
Le risque d'accident lié aux transports aériens est infime, même si ces accidents, très massifs et spectaculaires, marquent l'opinion (cf par exemple les 43 morts de l'accident du 4/10/1992 d'Amsterdam, quand un avion s'est écrasé sur deux immeubles). Le transport aérien est 20 fois moins meurtrier que la voiture (par passager*km). Le vrai principe de précaution, si on ne regardait que ce seul paramètre, serait d'interdire les véhicules routiers pour les remplacer par des transports en commun...SALVAT a écrit:-le "principe de précaution" n'impose-t-il pas de trouver une solution alternative, dans les meilleurs délais, avant qu'un accident catastrophique se produise (cela a été tout juste dans une circonstance au moins, à ma connaissance, et qui aurait provoqué un désastre humain bien plus ample que celui du Concorde à Roissy (zone habitée moins dense) ?.
Il y a une différence énorme entre le survol d'une zone biologique et la destruction pure et simple d'une autre. Certes l'aéroport actuel impose le survol régulier du lac de Grand-Lieu (en alternance avec la ville de Nantes), et je conçois que les multiples espèces protégées vivant dans ce lac ou alentours soient plus ou moins incommodées par le bruit des avions, voire même qu'un oiseau puisse de temps en temps être aspiré par un réacteur...SALVAT a écrit:-la volonté de "préservation de la bio diversité" n'impose-t-elle pas que cesse le survol de zones nettement plus riches, dans ce domaine, se trouvant dans l'axe des pistes actuelles ?
Le problème est que les cours du pétrole vont exploser dans les prochaines années, rendant le transport aérien, fort consommateur de carburant, beaucoup plus onéreux, ce qui réduira d'autant le trafic. Sans compter les restrictions de plus en plus nécessaires aux émissions de CO2. S'il était construit, ce nouvel aéroport serait mis en service au moment où il deviendra inutile.SALVAT a écrit:-NDDL était également le moyen de soulager Aéroport de Paris en le délestant de tous les trafics générés par le Grand Ouest. -l--les anti-NDDL souhaitent-ils la construction d'un 3 ème aéroport parisien ou, à défaut, la surcharge des deux aéroports existants, au détriment de populations fort nombreuses déjà suffisamment incommodées parce ce qu'elles subissent ?
Certes le département de Loire-Atlantique a préempté des centaines d'hectares de terres autour du site de NDDL, mais cela a eu plusieurs effets pervers :SALVAT a écrit:-Combien d'agriculteurs sont encore concernés par les expropriations et pour quelles superficies
Eco92 a déjà répondu à cet argument. J'ajouterai simplement que l'aéroport actuel de Château Bougon est déjà desservi par une voie ferrée existante, sur laquelle il suffirait de faire rouler des trains pour assurer une correspondance. Pourquoi cette desserte n'est-elle pas mise en service ?SALVAT a écrit:
Pour ma part, NDDL signifierait le regroupement sur un seul site de l'activité de nombreux aéroports voisins, aux trafics faméliques, disproportionnés avec les nuisances locales qu'ils occasionnent et les déficits que tout un chacun des contribuable doit combler. Donc, question subsidiaire : les anti-NDDL souhaitent-ils que perdurent tous les sites aéroportuaires actuels, avec leurs nuisances locales ?
Bertrand SALVAT
Tu élargis la réflexion aux autres modes de transport. Tu sais fort bien que l'état déplorable actuel du réseau ferroviaire français rend indispensable et prioritaire une remise à niveau de ses infrastructures (qui peut être accompagnée d'améliorations, bien entendu). La réflexion sur l'opportunité de créer des lignes nouvelles vient seulement après. Concernant la concurrence avec la route, je constate que :SALVAT a écrit:Et puis, il y a aussi les voyageurs : l'alternative à l'avion est bien, sur le rail, le TGV et non le TER ; je ne les (EELV) ai pas beaucoup vus sur ce terrain : ils se disent anti-LGV et professent vouloir "préserver leurs petites lignes" (sic) sans s'apercevoir que, faute d'être alimentées par des axes majeurs à GV, dont elles seraient complémentaires en assurant la desserte fine du territoire ( origines ou fins de parcours) elles s'étiolent en trafic et sont appelées à cesser toute activité d'où les nombreux transferts en autobus déjà programmés.
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