Nouvelle affaire : encore plus délirante ! Toujours révélé via Christophe Grébert.
le responsable du tabac/maison de la presse des hauts de la ville de Puteaux (le seul dans ce quartier) a décidé de vendre sa boutique, il trouve un repreneur agréé (il faut l'être pour vendre du tabac et des jeux à gratter - deux agréments différents) qui récupérera le fond et conservera l'employé, le contrat et signé et... voilà que la maire utilise son droit de préemption !
En effet si le commerce d'une commune décide de vendre son bien, cette dernière est prioritaire pour l'acquérir. Il ne s'agit pas d'acheter les locaux mais bien le fonds, l'idée est de veiller à la préservation d'une diversité de commerce, une problématique qu'on ressent dans de nombreux centre ville. La mairie a ensuite un an pour revendre son fonds en installant quelqu'un. Sauf qu'ici la maison de la presse était vendu à un repreneur près à faire tourner de la même manière le magasin !
La mairie n'a pas de repreneur, le magasin va donc aller à la mairie fin juillet, cette dernière le gardant fermé, avec un employé payé à ne rien faire (tant mieux pour lui mais bon) et un service en moins pour les habitants qui devront aller à La Défense pour trouver un journal.
Pour le coup je ne comprend pas ce qui peut justifier ça : l'intérêt est absolument nul pour la mairie, c'est moins pratique pour les gens, ça coûte très cher et c'est très voyant... C'est plus qu'étrange.
http://paris-ile-de-france.france3.fr/2013/07/03/la-mairie-de-puteaux-n-aime-pas-la-presse-elle-ferme-les-marchands-de-journaux-281901.htmlEn effet il faudrait changer le titre pour quelque chose du genre "La mairie de Puteaux et la presse".