Le dimanche 25 mars quelque 13 500 Wallisiens et Futuniens sont appelés à élire leurs vingt conseillers territoriaux. Des conseillers qui devraient ensuite choisir qui succédera à Pesamino Taputai à la tête de l’assemblée territoriale.
En 2007, la droite avait remporté 12 sièges sur les 20, partagés à la proportionnelle dans 5 circonscriptions : Mua (6 sièges), Hahake (4 sièges) et Hihifo (3) sur Wallis, Sigave (3) et Alo (4) sur Futuna. La gauche avait remporté les 8 autres.
Vingt-neuf listes ont pour le moment été déposées pour ces élections, parmi lesquelles celle du président sortant (centre droite, désormais membre du NC je crois) Pesamino Taputai, à ce poste depuis fin 2011 après l'avoir été d'avril à décembre 2007. Ce dernier, candidat à sa réélection, était candidat du MoDem aux législatives de 2007 après l'avoir été comme RPR dissident (ex balladurien) en 1997.
PS et UMP présentent des listes partout, mais les étiquettes jouent moins que les relations personnelles.
Le bureau élu par les conseillers est renouvelé tous les ans. La gauche a pris la présidence de l'Assemblée territoriale en décembre 2010, mais de février à novembre 2005, le député PS Albert Likuvalu l'a été en s'appuyant sur des DVD.
Notons que le nombre d'électeurs inscrits augmente d'environ 2000 tous les 5 ans (soit 13500 en 2012).
http://www.lnc.nc/article/wallis-et-futuna/13-500-electeurs-appeles-aux-urnes
Un basculement net de l'Assemblée à gauche serait historique, un peu comme la victoire d'Albert Likuvalu en 2007, mais surtout celle de Kamilo Gata (app MRG) à la législative de 1989. Peut-être que les électeurs seront influencés par les sondages de la présidentielle et chercheront à privilégier des élus proches de la future majorité. Le rôle des rois peut aussi intervenir.