C.M. de LAVAL: le délitement de la liste de gauche

[SALVAT]

la Gauche unie : à deux ans de l’échéance, les abandons ont été nombreux pour cette liste.

La démission de Maël Rannou fait suite à une incroyable liste d’abandons, de démissions et d’événements dramatiques.
Tout a commencé par la défaite de « Laval au cœur », conduite en 2014 par Jean-Christophe Boyer où Guillaume Garot est en troisième position.

Gisèle Chauveau est la première à jeter l’éponge au soir de sa défaite aux départementales, en mars 2015 (elle se présentait avec Claude Gourvil pour le canton de Laval 2). Élue depuis 2001, elle met fin à 15 ans de vie politique...
Guillaume Garot est le deuxième à partir, en mai 2015, (cumul des mandats : député et conseiller départemental).
En juillet, son ancien premier adjoint, Yan Kiessling démissionne : « J’ai besoin de prendre un peu de recul par rapport à la politique. »
Il est remplacé par Emmanuel Doreau, ancien adjoint à la culture, en septembre 2015, qui démissionne, deux mois plus tard.
Jean-Christophe Boyer, l'ex-tête de liste, abandonne en juillet 2017 « afin d’accorder plus de temps à sa famille ».
Suivent les démissions de Marielle Rolinat et de Véronique Baudry.
Soit huit au total. Sans parler des membres de la liste qui n’ont jamais siégé :Florence Fabre-Dureau, Françoise Ergan, Thierry Gendron, Guy Coignard et Idir Aït-Arkoub.

Il s'y ajoute des disparitions dramatiques : celle de Sid-Ali Hamadaïne, en mai 2017, à l’âge de 54 ans. Et les décès de Nicole Peu, en février 2016 à 73 ans et de Sylvie Deslandes, en novembre 2017, à 63 ans.
source : ouest France

Hormis ces derniers, on peut se poser la question du sérieux et de la cohésion des candidats de cette liste : les habitants de LAVAL me semblent avoir été clairvoyants en l'éliminant.

Bertrand SALVAT

[Eco92]

Une correction technique : Marielle Rolinat a démissionné en 2015.

Il est certain que ça mériterait une étude, les raisons de démissions sont multiples, allant du cumul au déménagement, de l'incompatibilité professionnelle au décès, de la lassitude à la contestation de leadership...

Pas évident dans ce contexte d'imaginer 2020 en effet, après on peut imaginer que les choses auraient été différentes en cas de victoires : les "lassés" seraient restés, les déménageants n'auraient pas cherché de l'air ailleurs, sans doute que les questions de leadership auraient été réglé, etc.

Dans le dernier cas, que je connais bien, il s'agit d'une pure incompatibilité suite à la prise d'un poste au sein de la ville en 2016, chose qui n'aurait pas eu lieu si les sortants avaient été élu. L'élection n'a été possible que par hasard suite à une dispo, créant un cadre juridique rigolo, mais à un moment ça ne marche plus : http://leglob-journal.fr/Mael-Rannou-EELV-pourquoi-Je

On peut s'intéresser aussi aux évolution "politique" au sein du groupe qui ont bien changée. Au soir de l'élection :
1. JC Boyer (PS)
2. Gisèle Chaveau (centre gauche)
3. Guillaume Garot (PS)
4. Marielle Rolinat (DVG)
5. Yann Kesling (PS)
6. Isabelle Beaudoin (centre)
7. Claude Gourvil (EELV)
8. Véronique Baudry (PS)
9. Aurélien Guillot (PCF)

Désormais :
1. Isabelle Beaudoin (centre)
2. Claude Gourvil (EELV)
3. Aurélien Guillot (PCF)
4. Catherine Romagné (FI, ex-apparenté PCF et candidate sur la liste EELV en 2015)
5. Pascale Cupif (PS)
6. Georges Poirier (centre gauche)
7. Claudette Lefrebvre (PCF)
8. Jean-François Germerie (ex-PS)
et donc : 9. Isabelle Eymon (app. EELV)

[Patience]

Effarant, avec 9 élus au départ la liste Boyer en est déjà au 25ème de liste !
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- ... ur-5721993
... et il reste encore 2 ans de mandat.

[Eco92]

En fait, Isabelle Eymon est 26ème.

[pmf]

Qu'est-ce qui est préférable ?
Des démissions ou des élus démotivés ou absents aux réunions municipales.
Je réponds sans hésitation des démissions et ce d'autant plus qu'il s'agit d'élus qui étaient majoritaires depuis 2008 ou 2001.
J'ajouterai que je comprends les renoncements à siéger car les intéressés s'étaient présentés pour pouvoir être dans ou prés du pouvoir de décision communal et ce d'autant plus qu'il leur était permis de penser que la liste de gauche poursuivrait son action à l'administration de cette bonne ville de Laval.

Une question à l'attention de notre contributeur mayennais : Monsieur Georges Poirrier est-il l'élu qui a été Conseiller Général d'un canton de Laval ? Quelle est sa profession si vous la connaissez ?

[Eco92]

Non, Georges Poirier a été élu municipal dans la majorité de 2008 à 2014, et était auparavant hors-politique car journaliste à Ouest-France et, par ailleurs, président national de l'association France-Québec dont il dirige toujours le magazine. Pour le conseiller général ne pensez-vous pas à Georges Minzières ? (PS puis MRC)

[pmf]

J'ai effectué une recherche et c'est Jacques Poirier dont je voulais parler.
Il a effectué 4 mandats municipaux à Laval au titre du Parti Communiste Français et il me semble qu'il s'est présenté aux élections cantonales dans un canton de Laval mais vous me direz si c'est exact ou pas.

En tout état de cause, merci de vos informations concernant Monsieur Georges Poirier comme quoi être journaliste à Ouest-France incline à avoir des engagements citoyen et associatif.

[SALVAT]

Jacques POIRIER a rarement fait l'impasse sur une élection : municipale, cantonale, sénatoriale ou législative.
A travers cette permanence de sa candidature, il était devenu un incontournable du lieu et était intégré dans le paysage politique quels que soient ses résultats modestes mais qu'il avait relativement maintenus à niveau en des temps où le PCF commençait à décliner., donc là moins qu'ailleurs.
La permanence des candidatures faisait partie des axiomes électoraux du PCF : quand il s'en est écarté, la chute électorale locale fut accentuée ou précipitée.
Bertrand SALVAT

[Eco92]

Les deux Poirier n'ont a priori pas de lien de parenté, Jacques Poirier était encore candidat à des élections en 2011 mais il a ensuite passé la main à Aurélien Guillot, permanent local devenu élu municipal. Mais il a été "muté" à Rennes il y a peu (le PCF n'ayant sans doute plus les moyens de rémunérer quelqu'un dans un tel département), donc il ne candidatera plus désormais. Une figure locale du PCF est Florian Derouet, élu de 2008 à 2014.

[PhB]

Une correction technique : Marielle Rolinat a démissionné en 2015.

Il est certain que ça mériterait une étude, les raisons de démissions sont multiples, allant du cumul au déménagement, de l'incompatibilité professionnelle au décès, de la lassitude à la contestation de leadership...

Pas évident dans ce contexte d'imaginer 2020 en effet, après on peut imaginer que les choses auraient été différentes en cas de victoires : les "lassés" seraient restés, les déménageants n'auraient pas cherché de l'air ailleurs, sans doute que les questions de leadership auraient été réglé, etc.

Dans le dernier cas, que je connais bien, il s'agit d'une pure incompatibilité suite à la prise d'un poste au sein de la ville en 2016, chose qui n'aurait pas eu lieu si les sortants avaient été élu. L'élection n'a été possible que par hasard suite à une dispo, créant un cadre juridique rigolo, mais à un moment ça ne marche plus : http://leglob-journal.fr/Mael-Rannou-EELV-pourquoi-Je

On peut s'intéresser aussi aux évolution "politique" au sein du groupe qui ont bien changée. Au soir de l'élection :
1. JC Boyer (PS)
2. Gisèle Chaveau (centre gauche)
3. Guillaume Garot (PS)
4. Marielle Rolinat (DVG)
5. Yann Kesling (PS)
6. Isabelle Beaudoin (centre)
7. Claude Gourvil (EELV)
8. Véronique Baudry (PS)
9. Aurélien Guillot (PCF)

Désormais :
1. Isabelle Beaudoin (centre)
2. Claude Gourvil (EELV)
3. Aurélien Guillot (PCF)
4. Catherine Romagné (FI, ex-apparenté PCF et candidate sur la liste EELV en 2015)
5. Pascale Cupif (PS)
6. Georges Poirier (centre gauche)
7. Claudette Lefrebvre (PCF)
8. Jean-François Germerie (ex-PS)
et donc : 9. Isabelle Eymon (app. EELV)

En fait si on regarde attentivement cette évolution, on se rend compte que les représentants "pluriels" de la gauche sont très présents au conseil municipal lavallois, et que c'est plutôt le PS qui est parti :
Au départ, sur 9 élus, il y avait 4 PS, 1 "centre gauche", 1 "DVG", 1 "centre", 1 EÉLV, 1 PCF.
Actuellement les 3 élus encore présents sont
1. Isabelle Beaudoin (centre, ex n°6)
2. Claude Gourvil (EELV, ex 7)
3. Aurélien Guillot (PCF, ex 9)
Aucun PS. Les 5 premiers de liste élus sont partis !
En tout on compte aujourd'hui :
2 PCF, 1 EÉLV + 1 apparentée EÉLV, 1 FI proche d'EÉLV et du PCF, 1 PS + 1 ex-PS, 1 "centre" et 1 "centre gauche" .

Que devient le PS Levallois ?