Eco92 a écrit:Si les élus démissionnent, les suivants entrent.
Pour une partielle il me semble qu'il faut un nombre de sièges vacants assez conséquents, sans quoi la maire peut siéger sans s'embêter. Il faudrait que toute la majorité démissionne (les PS n'y ont pas forcément intérêt si cela fait entrer des pro-calandra et encore moins s'ils risquent de perdre la majorité).
Je ne connais plus les dispositions légales mais hormis en créant une partielle de force avec un très grand nombre de démissions faisant atteindre le quorum permettant cela, Calandra pourrait rester mairesse quand bien même toute sa majorité passerait dans l'opposition.
Fabien a écrit:Eco92 a écrit:Si les élus démissionnent, les suivants entrent.
Pour une partielle il me semble qu'il faut un nombre de sièges vacants assez conséquents, sans quoi la maire peut siéger sans s'embêter. Il faudrait que toute la majorité démissionne (les PS n'y ont pas forcément intérêt si cela fait entrer des pro-calandra et encore moins s'ils risquent de perdre la majorité).
Je ne connais plus les dispositions légales mais hormis en créant une partielle de force avec un très grand nombre de démissions faisant atteindre le quorum permettant cela, Calandra pourrait rester mairesse quand bien même toute sa majorité passerait dans l'opposition.
Il faut que plus d'un tiers des sièges soient vacants, soit 14 sur 42 au conseil du 20e.
Il reste 8 non élus sur la liste Calandra, 23-8=15, donc la démission des rebelles entrainerait automatiquement de nouvelles élections.
Le candidat venant sur une liste immédiatement après le dernier élu est appelé à remplacer le conseiller municipal élu sur cette liste dont le siège devient vacant pour quelque cause que ce soit. La constatation, par la juridiction administrative, de l'inéligibilité d'un ou plusieurs candidats n'entraîne l'annulation de l'élection que du ou des élus inéligibles. La juridiction saisie proclame en conséquence l'élection du ou des suivants de liste.
Si le candidat ainsi appelé à remplacer le conseiller municipal se trouve de ce fait dans l'un des cas d'incompatibilité mentionnés à l'article L. 46-1, il dispose d'un délai de trente jours à compter de la date de la vacance pour faire cesser l'incompatibilité en démissionnant de l'un des mandats visés par ces dispositions. A défaut d'option dans le délai imparti, le remplacement est assuré par le candidat suivant dans l'ordre de la liste.
Lorsque les dispositions des alinéas précédents ne peuvent plus être appliquées, il est procédé au renouvellement du conseil municipal :
1° Dans les trois mois de la dernière vacance, si le conseil municipal a perdu le tiers de ses membres, et sous réserve de l'application du deuxième alinéa de l'article L. 258 ;
2° Dans les conditions prévues aux articles L. 2122-8 et L. 2122-14 du code général des collectivités territoriales, s'il est nécessaire de compléter le conseil avant l'élection d'un nouveau maire.
Par dérogation aux dispositions de l'article L. 270, le conseiller d'arrondissement venant sur une liste immédiatement après le dernier élu membre du Conseil de Paris ou du conseil municipal est appelé à remplacer le membre du Conseil de Paris ou du conseil municipal élu sur cette liste dont le siège devient vacant pour quelque cause que ce soit.
Si le candidat ainsi appelé à remplacer le conseiller de Paris ou le conseiller municipal se trouve de ce fait dans l'un des cas d'incompatibilité mentionnés à l'article L. 46-1, il dispose d'un délai de trente jours à compter de la date de la vacance pour faire cesser l'incompatibilité en démissionnant de l'un des mandats visés par ces dispositions. A défaut d'option dans le délai imparti, le remplacement est assuré par le candidat suivant dans l'ordre de la liste.
Le candidat venant sur une liste immédiatement après le dernier élu conseiller d'arrondissement est appelé à remplacer le conseiller d'arrondissement élu sur cette liste dont le siège devient vacant pour quelque cause que ce soit.
La constatation par la juridiction compétente de l'inéligibilité d'un ou de plusieurs candidats n'entraîne l'annulation de l'élection que du ou des élus inéligibles. La juridiction saisie proclame en conséquence l'élection du ou des suivants de liste.
Lorsque, dans un secteur, les dispositions du deuxième alinéa ne peuvent plus être appliquées, et si le conseil d'arrondissement a perdu plus du tiers de ses membres, il est, dans un délai de deux mois à dater de la dernière vacance, procédé au renouvellement intégral des conseillers d'arrondissement et des membres du Conseil de Paris ou des conseils municipaux de Lyon ou de Marseille élus dans le secteur.
Fabien a écrit:Ceci-dit, le PS utilisera tous les moyens possibles avant d'en arriver là . En effet, il n'est pas impossible que d'hypothétiques nouvelles élections voient la victoire de l'Insoumise Danielle Simonnet. Et si les pouvoirs d'un maire d'arrondissement sont faibles, je doute que les socialistes soient prêts à prendre le risque d'offrir à la FI un aussi beau succès politique et symbolique (le 20e arrondissement est aussi peuplé que la ville de Bordeaux, c'est un bastion historique de la gauche même si la droite a tenu la mairie de 83 à 95...).
ploumploum a écrit:Fabien a écrit:Eco92 a écrit:Si les élus démissionnent, les suivants entrent.
Pour une partielle il me semble qu'il faut un nombre de sièges vacants assez conséquents, sans quoi la maire peut siéger sans s'embêter. Il faudrait que toute la majorité démissionne (les PS n'y ont pas forcément intérêt si cela fait entrer des pro-calandra et encore moins s'ils risquent de perdre la majorité).
Je ne connais plus les dispositions légales mais hormis en créant une partielle de force avec un très grand nombre de démissions faisant atteindre le quorum permettant cela, Calandra pourrait rester mairesse quand bien même toute sa majorité passerait dans l'opposition.
Il faut que plus d'un tiers des sièges soient vacants, soit 14 sur 42 au conseil du 20e.
Il reste 8 non élus sur la liste Calandra, 23-8=15, donc la démission des rebelles entrainerait automatiquement de nouvelles élections.
C'est ce que j'ai pensé au début mais en relisant plusieurs le Code électoral, j'ai eu un doute sur la possibilité d'une partielle même en cas de d'une démission en bloc, et ce à cause d'une subtilité rédactionnelle :
Article L270 (conseils classiques/>1000 habs)Le candidat venant sur une liste immédiatement après le dernier élu est appelé à remplacer le conseiller municipal élu sur cette liste dont le siège devient vacant pour quelque cause que ce soit. La constatation, par la juridiction administrative, de l'inéligibilité d'un ou plusieurs candidats n'entraîne l'annulation de l'élection que du ou des élus inéligibles. La juridiction saisie proclame en conséquence l'élection du ou des suivants de liste.
Si le candidat ainsi appelé à remplacer le conseiller municipal se trouve de ce fait dans l'un des cas d'incompatibilité mentionnés à l'article L. 46-1, il dispose d'un délai de trente jours à compter de la date de la vacance pour faire cesser l'incompatibilité en démissionnant de l'un des mandats visés par ces dispositions. A défaut d'option dans le délai imparti, le remplacement est assuré par le candidat suivant dans l'ordre de la liste.
Lorsque les dispositions des alinéas précédents ne peuvent plus être appliquées, il est procédé au renouvellement du conseil municipal :
1° Dans les trois mois de la dernière vacance, si le conseil municipal a perdu le tiers de ses membres, et sous réserve de l'application du deuxième alinéa de l'article L. 258 ;
2° Dans les conditions prévues aux articles L. 2122-8 et L. 2122-14 du code général des collectivités territoriales, s'il est nécessaire de compléter le conseil avant l'élection d'un nouveau maire.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCo ... e=20171109
Article L272-6 (Paris, Lyon et Marseille)
Par dérogation aux dispositions de l'article L. 270, le conseiller d'arrondissement venant sur une liste immédiatement après le dernier élu membre du Conseil de Paris ou du conseil municipal est appelé à remplacer le membre du Conseil de Paris ou du conseil municipal élu sur cette liste dont le siège devient vacant pour quelque cause que ce soit.
Si le candidat ainsi appelé à remplacer le conseiller de Paris ou le conseiller municipal se trouve de ce fait dans l'un des cas d'incompatibilité mentionnés à l'article L. 46-1, il dispose d'un délai de trente jours à compter de la date de la vacance pour faire cesser l'incompatibilité en démissionnant de l'un des mandats visés par ces dispositions. A défaut d'option dans le délai imparti, le remplacement est assuré par le candidat suivant dans l'ordre de la liste.
Le candidat venant sur une liste immédiatement après le dernier élu conseiller d'arrondissement est appelé à remplacer le conseiller d'arrondissement élu sur cette liste dont le siège devient vacant pour quelque cause que ce soit.
La constatation par la juridiction compétente de l'inéligibilité d'un ou de plusieurs candidats n'entraîne l'annulation de l'élection que du ou des élus inéligibles. La juridiction saisie proclame en conséquence l'élection du ou des suivants de liste.
Lorsque, dans un secteur, les dispositions du deuxième alinéa ne peuvent plus être appliquées, et si le conseil d'arrondissement a perdu plus du tiers de ses membres, il est, dans un délai de deux mois à dater de la dernière vacance, procédé au renouvellement intégral des conseillers d'arrondissement et des membres du Conseil de Paris ou des conseils municipaux de Lyon ou de Marseille élus dans le secteur.
De ce que je comprends, le recours à la partielle me semble plus difficile pour Paris, Lyon et Marseille.Fabien a écrit:Ceci-dit, le PS utilisera tous les moyens possibles avant d'en arriver là . En effet, il n'est pas impossible que d'hypothétiques nouvelles élections voient la victoire de l'Insoumise Danielle Simonnet. Et si les pouvoirs d'un maire d'arrondissement sont faibles, je doute que les socialistes soient prêts à prendre le risque d'offrir à la FI un aussi beau succès politique et symbolique (le 20e arrondissement est aussi peuplé que la ville de Bordeaux, c'est un bastion historique de la gauche même si la droite a tenu la mairie de 83 à 95...).
Sans vouloir minimiser l'importance du 20ème, ce dernier est quand même assez loin de Bordeaux ;-)
Paris 20ème : 195 400 habs (pop municipale 2017)
Bordeaux : 246 600
--> 51 000 habitants d'écart.
Le 20ème arrondissement de Paris se situe entre Rennes (213 000/11ème ville) et Reims (183 000/ 12ème ville)
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