Perciflette a écrit:La vraie question c'est : les habitants sont-ils sollicités pour donner leur avis sur la construction dans leur quartier d'un camp de migrants qui accueillent souvent de jeunes hommes exclusivement, sans travail, activité, connaissance de la langue, sans avenir autre que l'espérance de subventions pour pouvoir rester ? Si quelqu'un a un témoignage d'une telle situation qui se passe bien, je suis sincèrement preneur, pour réfléchir à la situation mais la peur des gens est a priori légitime.
Je sais qu'il y a des situations d'urgence mais on l'a compris, Macron a annoncé qu'il pérenniserait la situation et ce dans toute la France.
Les témoignages sont nombreux, notamment à Saint-Brévin, ou tout se passe très bien avec la population et que ce sont des éléments extérieurs qui viennent manifester. Un des rares opposant réellement local a même reconnu s'être trompé et avoir eu peur pour rien dans un documentaire sur France 5 :
https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/30133
Ce qui est le + regretté est, comme on le voit ici, que les réfugiés ayant un fort désir de formation et de travail ne font souvent que passer quelques mois avant d'aller travailler ailleurs, une fois leurs diplômes obtenus, donc un certain turn-over alors que les habitants aimeraient garder ces personnes avec eux :
https://www.mediapart.fr/journal/france ... epuis-2016
Bref : sur ce sujet ce sont quasi-exclusivement les manifestants qui créent le problème, et ils sont très souvent extérieurs aux communes. Il me semble, là je n'ai pas la source, avoir lu que les remontées de problèmes dans les villes n'en indiquaient aucune liées aux résidents des centres, généralement discret et tenant au maximum de s'intégrer, ce qui est assez logique.