Agression du Maire de Bihorel (Seine-Maritime).

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Le Maire, par ailleurs Conseiller Régional, classé Divers Droite ou UDI Nouveau Centre, de la Commune de Bihorel, Commune de 8 300 habitants limitrophe de Rouen, a été victime mardi 14 avril d'une agression avec arme à l'heure de midi.

Le Maire de Bihorel avait aimablement invité un administré à le rencontrer à son domicile personnel pour évoquer un problème d'urbanisme concernant cet administré avec lequel le Maire avait eu des discussions houleuses il y a une quinzaine d'années au sujet d'un de ses projets immobiliers concernant le quartier dit du Chapître, lieu de très belles villas à l'écart du Vieux Bihorel dans une forme d'entre soi et hors les autres.

Une fois entré dans le domicile personnel du Maire, l'administré a exhibé un pistolet, qui se révélera par la suite être à air comprimé, et, mettant en joue le Maire, lui a intimé l'ordre de se devêtir puis de se mettre sur le canapé pour qu'il le photographie dans cette position.

Après ce selfie très singulier, le Maire est parvenu à échapper à son tortionnaire et à se réfugier dans le garage d'un voisin, ce dernier appelant alors la Police Nationale laquelle, parvenue très rapidement sur les lieux de l'agression, interpellait l'administré violent pour le placer en garde à vue au Commissariat Central de Rouen de la rue Brisout de Barneville.

L'enquête suit son cours et Pascal Houbron, le Maire de Bihorel, dont la liste a été élue le 15 mars, a donné de ses nouvelles sur les réseaux sociaux et il se porte bien, même si il a été fortement marqué par l'agression, dont il a été la victime, alors qu'il s'occupe sans problème des Affaires Publiques bihorellaises depuis vingt ans aux côtés de ses activités professionnelles de Cadre à La Poste.

A titre associatif, nous exprimerons notre soutien à ce Maire agressé dans l'exercice de son mandat, donc au service de la République.

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L'auteur de l'agression perpétrée mardi 14 avril à l'encontre du Maire de Bihorel a été déféré au Parquet près le Tribunal judiciaire de Rouen avant d'être transféré, après expertise médicale, au Centre Hospitalier Spécialisé du Rouvray à Sotteville les Rouen où il a été hospitalisé sous contrainte en raison de son état psychique.

Précisons que l'arme utilisée pour contraindre mardi le Maire à se dévêtir était un pistolet à bille. Au plan juridique il s'agit donc d'une arme par nature ou au moins par destination.

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L'auteur de l'agression a été condamné ce vendredi 15 mai à 30 mois de privation de Liberté avec 18 mois de sursis probatoire et l'interdiction de paraître à Bihorel et ce sans mandat de dépôt à l'audience.

L'expert psychiatre a relevé une altération du discernement de l'agresseur au moment des faits et souligné une addiction au poker ce qui me paraît avoir ressorti du déroulement des faits.

Ma première réaction en lisant la brève de site de presse, laquelle relèvait plus d'une brève de comptoir, a été de penser que 30 mois de prison, c'était sévère, mais, en lisant ensuite que ces 30 mois étaient assortis de 18 mois avec sursis probatoire, j'en arrive à considérer que la condamnation est appropriée et ce d'autant plus que l'interdiction de paraître à Bihorel pèsera fortement sur le condamné du jour, dont j'indiquerai toutefois qu'à l'heure, où j'écris ces lignes, il est toujours présumé innocent puisqu'il peut interjeter appel du jugement du Tribunal Judiciaire de Rouen.