Eco92 a écrit:"Jeremy Corbyn a recueilli 59,5 % des quelque 550.000 membres et sympathisants du Parti travailliste appelés à choisir leur nouveau chef."
Voilà qui a le mérite d'être net et sans appel. Reste à voir l'évolution du Labour après ça, notamment de ses parlementaires. C'est pour le moins une révolution dans l'approche.
http://www.lesechos.fr/monde/europe/021322607677-jeremy-corbyn-nouveau-leader-du-parti-travailliste-britannique-1154843.php
[En anglais, ses sympathisants disent "yes". Vraiment phénoménal, juste à temps pour le dernier journal de Claire Chazal (c'est vrai en plus).]
Corbyn a su susciter l'adhésion et même la ferveur derrière lui. La victoire d'une figure marquée à gauche n'est pas si surprenante vu la division des blairistes et la réussite précédente de "Red" Ed face à son frère David; la surprise est qu'il soit autant marqué à gauche: proximité avec le Venezuela, positions contre l'arme nucléaire (ce qu'on entend peu chez nous)...
La plupart des députés sont blairistes, cependant certains anti-blairistes se sont fait par le passé élire sous leur propre étiquette et pourraient rejoindre le "New Old" Labour.
Une dissidence de certains de ces députés blairistes est possible, cependant l'attachement au parti et la menace du scrutin à un tour devraient freiner ce genre de velléités.
Resserrer les vis en interne est assez indispensable pour Corbyn, sinon il risque de repartir avant 2020.