ploumploum a écrit:Il est remplacé à ce poste et à la présidence de la Plateforme Civique-PO (centre-droit) par Ewa Kopacz (57 ans), présidente de la Diète (chambre basse du Parlement)
Elle devient ainsi la première femme à devenir chef du gouvernement polonais.
benjam a écrit:ploumploum a écrit:Il est remplacé à ce poste et à la présidence de la Plateforme Civique-PO (centre-droit) par Ewa Kopacz (57 ans), présidente de la Diète (chambre basse du Parlement)
Elle devient ainsi la première femme à devenir chef du gouvernement polonais.
Elle sera en fait la deuxième.
Hanna Suchocka a été à la tête du gouvernement polonais de juillet 1992 à octobre 1993 (coalition de centre-droit).
L’affaire a démarré en juin 2014, quand un hebdomadaire a rendu publiques plusieurs conversations dans des salons privés de deux restaurants de Varsovie. On y entendait un ancien ministre de l’économie discuter avec le président de la Banque de Pologne pour savoir si une dévaluation serait favorable à la PO pour les élections, ou le ministre des affaires étrangères de l’époque, Radoslaw Sikorski, critiquer les Etats-Unis.
Si elles ne révèlent guère de secrets d’Etat, c’est le ton de ces conversations au langage parfois ordurier et surtout l’impression de connivences entre personnes du même parti et du même monde, qui ont fait le plus de dégâts sur l’image du gouvernement et du parti de Donald Tusk, ancien premier ministre et aujourd’hui président du Conseil européen.
cevenol30 a écrit:Le nouveau gouvernement semble parti dans une dérive à la Orban, nommant des juges constitutionnels en dépit de la Constitution, ce qui n'est pas sans entraîner des réactions.
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
A peine arrivé au pouvoir, les conservateurs ont nommé au Tribunal constitutionnel cinq nouveaux juges selon une procédure parlementaire jugée en grande partie inconstitutionnelle par... ce même tribunal. Le président Duda a également refusé d’investir trois juges élus par voie parlementaire sous la majorité précédente. « Le verdict du Tribunal constitutionnel ne peut en aucune manière abroger ou remettre en cause les décisions du nouveau Parlement », s’est-il justifié.
Le gouvernement a alors soumis 5 nouveaux juges au Sejm qui les a validés. Ces derniers se sont alors retrouvés en pleine nuit à prononcer leur serment devant le président pour entériner le fait accompli. Pour enfoncer le clou, le PiS a fait adopter une loi sur le Tribunal constitutionnel avec l'appui d'un petit parti conservateur, Kukiz'15, pour obtenir la majorité des deux tiers nécessaire. Dans une Diète déserté par une grande partie de l'opposition, le gouvernement a modifié les conditions de nomination des juges constitutionnels et la durée des mandats. Le président a ratifié le changement immédiatement.
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