alamo a écrit:ploumploum a écrit:Vers un remaniement gouvernemental voire un nouveau scrutin législatif ?
- Panos Kammenos, patron d'ANEL et ministre de la Défense (le partenaire de la coalition) déclare que son parti :«ne peut soutenir les termes du troisième plan d'aide à Athènes». «L'accord parle de 50 milliards d'euros de garanties concernant les biens publics, de modifications de lois comportant la confiscation d'habitations (...) Nous ne pouvons pas accepter cela»,
- L' hypothèse d'élections anticipées à l'automne a été évoquée par Panos Skourletis, ministre du Travail. Cela permettrait à la fois d'écarter les frondeurs et de modifier la Constitution (en effet, les modifications doivent être validées sur deux législatures successives)
écarter les frondeurs ...
je ne suis pas certain que Syriza remporte à nouveau des élections aussi rapprochées après ce qui s'est passé ces dernières semaines...
Kammenos étant souvent comparé à un Dupont-Aignan grec, rien d'étonnant à ce qu'il n'accepte pas les conditions délirantes acceptées par A. Tsipras. à rapprocher des récentes déclarations de NDA ("le 4ème Reich")
Et encore le fameux fonds qui doit confisquer les biens publics grecs serait bien localisé à Athènes, au départ avait été demandée une installation au Luxembourg. Le Luxembourg ! quel symbole...
pop03 a écrit:Je me demande à quoi finalement sert ce référendum.
Hormis, avec le non, renforcer la haine des créanciers
pop03 a écrit:pop03 a écrit:Je me demande à quoi finalement sert ce référendum.
Hormis, avec le non, renforcer la haine des créanciers
J'ai eu totalement raison avec cette analyse le soir-même.
Ce midi, le président Hollande a appuyé ma théorie. Il a dit : "Ensuite, arrive le vote NON. Nous nous sommes téléphonés avec Alexis Tsipras. Je lui ai dit maintenant tu es plus fort dans ton pays, c'est sur avec ce référendum. Mais, tu es plus faible en Europe."
Effectivement, il est plus difficile de négocier après avoir insulté la partie adverse. Je suis certain qu'ils auraient pu avoir un accord plus avantageux sans ce référendum méprisant à l'égard des créanciers.
Mais, je veux parler des réels perdants. Ceux qui ont festoyé le soir du NON, ceux qui ont milité à ce NON, et donc trompé le peuple grec crédule par des illusions mensongères. Je parle des amis de Syzira, pas de la bande à alamo, ploumploum, Sammy... mais des partis politiques associés Die Linke, Podemos et le FDG. En participant activement à la propagande du NON, et en allant dans les différents meetings et médias en Grèce même, ils ont entaché leurs partis en s'associant à Syriza. Ils pensaient en tirer des bénéfices électoraux.
Effectivement, Syzira est associé actuellement à un référendum trompeur et des promesses électorales mensongères. Le peuple grec a été berné. On attend l'effet boomerang sur Podemos lors des prochaines élections. Les adversaires politiques de Podemos comme le PSOE et le PP vont se servir de l'image dégradée de Syriza comme argument électoral.
avavainouva a écrit:Schauble et Merkel ainsi que leurs satellites et ceux qui leur sont soumis (dont la France) auront réussi à transformer des Alter-européens (dont je suis) en des eurosceptiques ( ce que je suis en train de devenir)
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