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La vie politique en Grèce

Forum dédié à la vie politique sur le "vieux continent". Réagissez sur les institutions européennes, les élections ou les décisions politiques de nos voisins européens.

Re: La vie politique en Grèce

Messagede alamo » Lun 13 Juil 2015 14:29

on a une idée de la diversité des réactions dans l'article suivant :

http://www.20minutes.fr/monde/1650583-2 ... choppement

je vous conseille les dessins et la carte...
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Re: La vie politique en Grèce

Messagede Fabien » Lun 13 Juil 2015 15:05

alamo a écrit:on a une idée de la diversité des réactions dans l'article suivant :

http://www.20minutes.fr/monde/1650583-2 ... choppement

je vous conseille les dessins et la carte...


J'adore la réaction des écolos " (...) le pire a été évité (...)". Pas sûr que le peuple grec pense la même chose...
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Re: La vie politique en Grèce

Messagede alamo » Lun 13 Juil 2015 15:07

par ailleurs, voici le texte d'une tibune libre de Y. Varoufakis dans le Guardian :

"Le Sommet de l'Union européenne de demain scellera le destin de la Grèce dans la Zone Euro. Pendant que j'écris ces lignes, Euclide Tsakalotos, mon camarade, grand ami et successeur au Ministère des Finances de la Grèce, va participer à une réunion de l'Eurogroupe qui déterminera si un accord entre la Grèce et nos créanciers est possible et si cet accord comporte un allègement de la dette qui permettrait à l'économie grecque d'être viable dans la Zone euro. Euclide apporte avec lui un plan de restructuration de la dette, modéré et bien pensé, qui respecte sans aucun doute à la fois les intérêts de la Grèce et de ses créanciers (j'ai l'intention d'en publier les détails lundi, une fois que la poussière sera retombée). Si ces modestes propositions de restructuration sont rejetées, comme les propos du ministre des Finances allemand le suggèrent, le Sommet de l'Union européenne de dimanche décidera si l'UE jette la Grèce hors de la Zone Euro maintenant ou si elle l'y maintient pendant un temps plus ou moins long, dans un état de plus en plus grande misère, jusqu'à ce qu'elle s'en aille. La question est : Pourquoi le ministre des Finances allemand, Dr Wolfgang Schäuble, refuse-t-il une restructuration sensible et raisonnable de la dette, dont les bénéfices sont mutuels ? Dans la tribune libre que j'ai publiée aujourd'hui dans The Guardian, je propose une réponse [veuillez noter que le titre de l'article choisi par le Guardian n'est pas mon choix. Le mien est celui du présent article).

Le drame financier de la Grèce fait les gros titres depuis cinq ans pour une raison : le refus têtu de nos créanciers de concéder un allègement substantiel des dettes. Pourquoi, en dépit du bon sens, contre le verdict du FMI et contre les pratiques quotidiennes de banquiers faisant face aux débiteurs stressés, nos créanciers résistent-ils à une restructuration de la dette? La réponse ne peut pas être trouvée dans l'économie parce qu'elle s'inscrit profondément dans la politique labyrinthique de l'Europe.

En 2010, l'état grec est tombé en faillite. Deux options compatibles avec le maintien de l'adhésion à la zone Euro se sont présentées : l'option raisonnable, que n'importe quel banquier convenable recommanderait - la restructuration de la dette et la réforme de l'économie; et l'option toxique - accorder de nouveaux prêts à une entité en faillite en la prétendant solvable.

L'Europe officielle a choisi la deuxième option, privilégiant la protection des dépôts des banques françaises et allemandes exposées à la dette publique grecque sur la viabilité socio-économique de la Grèce. La restructuration de la dette aurait impliqué des pertes pour les banquiers ayant investi dans la dette grecque. Plutôt que d'avouer aux Parlements que les contribuables devraient payer de nouveau pour les banques au moyen de nouveaux prêts, les officiels de l'Union européenne ont présenté l'insolvabilité de l'état grec comme un problème de non liquidité et ont prétendu que "le sauvetage" était une mesure de "solidarité" envers les Grecs.

Pour transformer en "amour vache" le transfert cynique de pertes privées irréparables sur les épaules de contribuables, on a imposé une austérité record à la Grèce, dont le revenu national, à son tour - avec le remboursement des nouvelles et des vieilles dettes - a diminué de plus d'un quart. Un enfant de huit ans comprendrait que ce processus ne pouvait pas bien finir.

Une fois l'opération sordide menée à son terme, l'Europe avait automatiquement une autre raison de refuser de discuter la restructuration des dettes : elle frapperait maintenant les poches de citoyens européens. Des doses croissantes d'austérité ont été administrées tandis que la dette augmentait, forçant les créanciers à multiplier les prêts en échange de plus d'austérité.

Notre gouvernement a été élu avec le mandat de mettre fin à ce cercle vicieux, d'exiger la restructuration de la dette et d'en finir avec l'austérité paralysante. Les négociations sont publiquement parvenues à une impasse pour une raison simple : nos créanciers continuent à exclure toute restructuration tangible de la dette, en soulignant que notre dette impayable doit être remboursée "paramétriquement" par les plus faibles des Grecs, leurs enfants et leurs petits-enfants.

Durant ma première semaine en tant que ministre des Finances, j'ai reçu la visite de Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe (les ministres des Finances de la zone Euro), qui m'a donné ce choix : acceptez "la logique" du sauvetage et laissez tomber toute demande de restructuration de la dette, ou bien votre accord de prêt "s'effondrera" - la conséquence implicite étant que les banques grecques seraient fermées.

Cinq mois de négociations se sont ensuivis, dans des conditions d'asphyxie monétaire et de bank-run supervisé et administré par la Banque Centrale Européenne. La messe était dite : à moins que nous ne capitulions, nous affronterions bientôt le contrôle des capitaux, le fonctionnement réduit des distributeurs automatiques de billets, les vacances prolongées des banques et, en fin de compte, le Grexit.

La menace de Grexit, montagne russe, a rempli d'effroi en 2010 les financiers car leurs banques étaient pleines de dette grecque. Même en 2012, quand le ministre des Finances de l'Allemagne, Wolfgang Schäuble a décidé que les coûts de Grexit étaient "un investissement" digne d'intérêt pour discipliner la France et al., la perspective a continué à faire une peur bleue à presque tous les autres.

Au moment où Syriza a conquis le pouvoir en janvier dernier et comme pour confirmer notre certitude que "les renflouements" n'avaient rien à voir avec le sauvetage de la Grèce (et tout pour favoriser l'Europe du Nord), une grande majorité dans l'Eurogroupe - sous la tutelle de Schäuble - avait adopté le Grexit comme la solution préférée ou l'arme de choix contre notre gouvernement.

Les Grecs, c'est vrai, tremblent à la pensée d'être exclus de l'union monétaire. La sortie d'une devise commune n'est pas une chose simple, comparable à ce que fit la Grande-Bretagne en 1992, quand Norman Lamont chanta sous la douche le matin où le Sterling quitta le mécanisme de taux de change européen (ERM). Hélas, la Grèce n'a pas de monnaie dont le lien avec l'euro peut être coupé. Elle a l'Euro - une devise étrangère entièrement administrée par un créancier hostile à la restructuration de notre insoutenable dette nationale.

Pour sortir de l'eurozone, nous devrions créer une nouvelle monnaie à partir de zéro. Dans l'Irak occupé, l'introduction d'une nouvelle monnaie de papier a pris presque une année, 20 Boeing 747s, la mobilisation de la force d'armée des USA, trois sociétés d'impression et des centaines de camions. En l'absence d'un tel support, le Grexit reviendrait à annoncer une grande dévaluation plus de 18 mois à l'avance : une recette pour liquider tout le capital social grec et le transférer à l'étranger de toutes les façons possibles.

Avec le Grexit renforçant le bank-run induit par la BCE, nos tentatives pour remettre la restructuration de la dette sur la table de négociations sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Maintes et maintes fois on nous a dit que ceci était une question qui se poserait plus tard, après l'achèvement "du programme" - une extraordinaire situation inextricable puisque "le programme" ne pourra jamais réussir sans une restructuration de la dette.

Ce week-end est à l'apogée des pourparlers car Euclid Tsakalotos, mon successeur, lutte, de nouveau, pour mettre le cheval avant le chariot - pour convaincre un Eurogroupe hostile que la restructuration de dette est un prérequis pour réformer avec succès la Grèce, et non une récompense a posteriori. Pourquoi cela est-il si dur à faire admettre ?

Je vois trois raisons.

L'Europe n'a pas su répondre à la crise financière. Devrait-elle se préparer à une expulsion (Grexit) ou à une fédération ?

D'abord, il y a une inertie institutionnelle très forte. Ensuite, la dette insoutenable donne un pouvoir immense aux créanciers sur des débiteurs - et le pouvoir, comme nous le savons, corrompt même les meilleurs. Enfin, la troisième raison me semble la plus importante.

L'euro est un hybride d'un régime de taux de change fixe, comme le ERM des années 1980, ou l'étalon-or des années 1930, et une monnaie d'état. Le régime de taux de change fixe compte sur la crainte d'expulsion pour tenir, tandis que l'argent d'état implique des mécanismes pour recycler des surplus entre des États membres (par exemple, un budget fédéral). La zone Euro est en déséquilibre à mi-chemin - c'est plus qu'un régime de taux de change et moins qu'un état.

Et c'est là le hic. Après la crise de 2008/9, l'Europe n'a pas su répondre. Devrait-elle préparer le terrain pour au moins une expulsion (c'est-à-dire le Grexit) afin de renforcer la discipline ? Ou aller vers une fédération ? N'ayant fait ni l'un ni l'autre, son angoisse existentielle n'a cessé de monter. Schäuble est convaincu que dans l'état actuel des choses, il a besoin d'un Grexit pour nettoyer l'air, d'une façon ou d'une autre. Soudain, une dette publique grecque insoutenable, sans laquelle le risque de Grexit s'effacerait, a acquis une nouvelle utilité pour Schauble.

Que veux-je dire par là? Fondée sur des mois de négociation, ma conviction est que le ministre des Finances allemand veut que la Grèce soit poussée hors de la monnaie unique pour insuffler la crainte de Dieu chez les Français et leur faire accepter son modèle d'Eurozone disciplinaire."


http://yanisvaroufakis.eu/2015/07/11/be ... -guardian/
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Re: La vie politique en Grèce

Messagede alamo » Lun 13 Juil 2015 15:22

Fabien a écrit:
alamo a écrit:on a une idée de la diversité des réactions dans l'article suivant :

http://www.20minutes.fr/monde/1650583-2 ... choppement

je vous conseille les dessins et la carte...


J'adore la réaction des écolos " (...) le pire a été évité (...)". Pas sûr que le peuple grec pense la même chose...



Les traités européens et la monnaie unique considérés comme devant passer devant toute autre considération, y compris la vie des populations. ce n'est pas nouveau.

Mais qu'importe :

Les peuples européens sont désormais une seule et même famille dans ce monde.
Il n’est pas sensé de prétendre pouvoir maintenir à long terme, dans un espace aussi restreint que l’Europe, une communauté des peuples avec des systèmes et des valeurs juridiques différents.

Oups, j’ai oublié les guillemets, en fait c’est une citation.
Elle est du regretté Chancelier (comme disait P. Desproges) Adolf Hitler, qui ne passa pas seulement sa vie à combattre l’antinazisme primaire (Desproges, toujours…), mais fut finalement le père spirituel de l’idée de constitution européenne (là, c’est moi).

En 1938, deux ans après ce discours de Berlin, il proposa d’ailleurs un cadre juridique pour la nouvelle Europe à Mussolini
Malheureusement ce dernier n'en avait semble-t-il pas grand-chose à foutre, lui qui affirma un jour que gouverner l’Italie n’était pas très difficile, mais que ça ne servait à rien. Alors l'Europe...

Le texte avait été rédigé par un excellent juriste, membre comme il se devait de l’Association des Juristes Allemands Nationaux-Socialistes, de l’Association nationale-socialiste des Enseignants et des maîtres de conférence et autres associations (d'avocats, etc) du même accabit (en même temps il valait mieux en être pour accéder à certaines fonctions).
Ce juriste, devenu officier de l’armée allemande, fut arrêté en 1944 (comme nombre de dignitaires nazis) par les Américains, et rapidement recyclé (comme nombre de dignitaires nazis) par les mêmes Américains pour constituer l’ossature politique de la nouvelle RFA, où il fit une belle carrière politique au sein de la CDU et du gouvernement ouest-allemand.
Ce monsieur s’appelait Walter Hallstein, et devint en 1958 le premier Président de la Commission Européenne.

Son nom est peu connu en France, on préfère ici citer (esprit franchouillard) les autres « pères de l’Europe » que furent Jean Monnet, proche de Giraud arrivé dans les valoches des Américains, que De Gaulle traita d'ailleurs un jour de « petit financier à la solde des Américains », et Robert Schuman, ancien secrétaire d’Etat du Gouvernement de Pétain frappé d’indignité et d’inéligibilité à la Libération, et cul-béni notoire membre de l’Opus Dei.
Et dire que j'ai habité une rue Robert Schuman.
celles-là les bobos bien-pensants ne les débaptisent pas (et pourtant ce serait facile, le simple ajout d'un "n" supplémentaire réjouirait les mélomanes et ne ferait pas chier les commerçants de ces rues)

On peut quand même comprendre que l’intégration européenne sous domination allemande pour le grand profit des Etats-Unis, ça ne transporte pas forcément tout le monde d’enthousiasme…


P.S. (ah décidément j'ai du mal) : n'en déplaise aux anti-américains primaires, si les Etats-Unis ont poussé dans les années 50 à la création de l'Union Européenne dans sa forme et son appellations primitives, ce n'était pas que pour de mauvaises raisons. certes les préoccupations commerciales et l'obsession anti-soviétique étaient fortement présentes, mais l'objectif était aussi, en imbriquant étroitement les pays ouest-européens dans une union commerciale intégrée, d'éviter qu'ils ne recommencent à se faire la guerre entre eux. Notamment la France et l'Allemagne.
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Re: La vie politique en Grèce

Messagede ploumploum » Lun 13 Juil 2015 16:31

Je me demandais il y a quelques jours si on était avant ou après un nouveau 1938.

J'ai la désagréable impression qu'on vient juste de vivre un nouveau Munich...
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Re: La vie politique en Grèce

Messagede ploumploum » Lun 13 Juil 2015 18:54

Vers un remaniement gouvernemental voire un nouveau scrutin législatif ?


- Panos Kammenos, patron d'ANEL et ministre de la Défense (le partenaire de la coalition) déclare que son parti :
«ne peut soutenir les termes du troisième plan d'aide à Athènes». «L'accord parle de 50 milliards d'euros de garanties concernant les biens publics, de modifications de lois comportant la confiscation d'habitations (...) Nous ne pouvons pas accepter cela»,



- L' hypothèse d'élections anticipées à l'automne a été évoquée par Panos Skourletis, ministre du Travail. Cela permettrait à la fois d'écarter les frondeurs et de modifier la Constitution (en effet, les modifications doivent être validées sur deux législatures successives)
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Re: La vie politique en Grèce

Messagede ligerien » Mar 14 Juil 2015 06:40

Si le plan est accepté et mis en œuvre, dans son intégralité, ce à quoi je ne crois pas, il aura une fin, très vite. On refera un autre "sommet" avec une Grèce encore moins solvable.

Soit c'est reculer pour mieux sauter et dans ce cas la Grèce aurait mieux fait de quitter l'Euro dès 2011, soit on finira par mettre les milliards sur la table pour redresser le pays, ou alors on va continuer "bêtement" de mettre les milliards par petits paquets pour prolonger la situation tous les 2-3-4 ans.

J'ai la conviction que l'entre-deux actuel est la pire des solutions, pire qu'une sortie de la Grèce, pire qu'un renflouement généralisé. Pire pour la Grèce, mais pire pour l'Europe qui se retrouve paralysée, focalisée sur ce sujet.
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Re: La vie politique en Grèce

Messagede Draume » Mar 14 Juil 2015 07:00

Citation dans le Point :
Dès dimanche soir, sur son blog, l'éditorialiste et prix Nobel d'Economie Paul Krugman, l'une des sources d'inspiration de la gauche antilibérale européenne, reprenait un hashtag viral: "#ThisIsACoup", "ceci est un coup d'Etat".
"La liste des demandes de l'Eurogroupe est une folie. Le hashtag à la mode, #ThisIsACoup est parfaitement juste. Ceci va au-delà de la dureté, c'est une volonté de vengeance, de destruction totale de la souveraineté nationale", "une trahison grotesque de tout ce que le projet européen était censé défendre", écrivait-il.
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Re: La vie politique en Grèce

Messagede alamo » Mar 14 Juil 2015 08:48

c'est la haine vengeresse des Versaillais écrasant la Commune...
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Re: La vie politique en Grèce

Messagede alamo » Mar 14 Juil 2015 08:51

ploumploum a écrit:Vers un remaniement gouvernemental voire un nouveau scrutin législatif ?


- Panos Kammenos, patron d'ANEL et ministre de la Défense (le partenaire de la coalition) déclare que son parti :
«ne peut soutenir les termes du troisième plan d'aide à Athènes». «L'accord parle de 50 milliards d'euros de garanties concernant les biens publics, de modifications de lois comportant la confiscation d'habitations (...) Nous ne pouvons pas accepter cela»,



- L' hypothèse d'élections anticipées à l'automne a été évoquée par Panos Skourletis, ministre du Travail. Cela permettrait à la fois d'écarter les frondeurs et de modifier la Constitution (en effet, les modifications doivent être validées sur deux législatures successives)


écarter les frondeurs ...

je ne suis pas certain que Syriza remporte à nouveau des élections aussi rapprochées après ce qui s'est passé ces dernières semaines...

Kammenos étant souvent comparé à un Dupont-Aignan grec, rien d'étonnant à ce qu'il n'accepte pas les conditions délirantes acceptées par A. Tsipras. à rapprocher des récentes déclarations de NDA ("le 4ème Reich")
Et encore le fameux fonds qui doit confisquer les biens publics grecs serait bien localisé à Athènes, au départ avait été demandée une installation au Luxembourg. Le Luxembourg ! quel symbole...
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