Le parquet estime que, de 2016 à 2018, « des ressources du ministère ont été utilisées pour financer des sondages d’opinion partiellement manipulés ». Sebastian Kurz n’était alors pas chancelier, mais faisait partie du gouvernement.
Eco92 a écrit:Suite à cette enquête il a annoncé sa démission, inattendue à droite je pense (il s'agit d'un des plus populaire dirigeant dans cette frange), mais rendu obligatoire là -bas par la publication de documents paraissant accablant. Estimant, alors qu'il n'est pas encore mis en examen, que cela abimait la fonction et l'empêchait de travailler correctement à ce poste, Kurz a démissionné en indiquant avoir proposé au président (le vert Alexander van der Bellen) de désigner son ministre des affaires étrangères, Alexander Schallenberg.
Il reste député, chef de parti et de groupe parlementaire, donc influera sur la politique, il n'a pas exclu non plus de revenir si blanchi.
ploumploum a écrit:L'Autriche pourrait avoir son 3ème chancelier en quelques semaines. En effet S.Kurz ayant annoncé son retrait de la vie politique, son successeur à la tête du Gvt A.Schallenberg a immédiatement indiqué son intention de démissionner en faveur du nouveau président de l'OVP.
La direction du parti populaire a désigné Karl Nehammer, ministre de l'Intérieur comme nouveau leader.
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Herimene a écrit:diasflac a écrit:A votre avis le parti communiste qui avait fait 20% à Graz, il y a trois ans peut il faire un bon score?
Le KPÖ n'est "fort" qu'en Styrie où il est aujourd'hui autour de 4% des votants au niveau régional, avec un vrai bastion que demeure Graz.
Vienne reste un ancien bastion du KPÖ (8% des voix aux élections régionales de 1945 à 1954) mais contrairement à la Styrie il n'a pas vraiment réussi à y reprendre des forces (1,1% seulement aux dernières régionales de 2010, avec une baisse par rapport à 2005).
Le KPÖ n'est pas testé dans les sondages donc difficile de savoir combien il fera. Mais assurément nettement en-dessous du seuil de 5% nécessaire pour entrer au Landtag. Une petite progression par rapport à 2010 est possible, mais je pense qu'il restera en dessous de 2%.
En dehors de la Styrie, le KPÖ reste un parti très marginal en Autriche.
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