cevenol30 a écrit:Pourquoi certains (notamment dans les milieux financiers) n'ont-ils rien vu venir?
http://www.boursorama.com/actualites/br ... 592f325310
Les sondages (électeurs pro-Brexit moins connectés et moins prompts à se déclarer au téléphone) et la mort de Jo Cox auront fait croire au "remain" jusqu'au bout.
Cameron se voit taxer après coup d'apprenti sorcier:
http://www.leparisien.fr/international/ ... 910087.php
[...]
Il y aura toujours 27 Etats membres de l'UE comme il n'y a pas si longtemps, la Croatie aura finalement remplacé le Royaume-Uni...
cevenol30 a écrit:Il y aura toujours 27 Etats membres de l'UE
ploumploum a écrit:Concernant Cameron, je salue son courage. En quelques semaines il passe de héros à "salaud" parce qu'il osé tenir sa promesse. Les critiques les plus virulentes n'étant pas au R-U mais en France où la presse française s'est fait un malin plaisir à faire la campagne du "Remain".
C'est sûr que la décision de Cameron de démissionner change de celle des Oui-istes de 2005 en France...
Un dernier élément non encore évoqué à cause du "cataclysme", de la fin de la "civilisation occidentale" et de "l'austérité qui va s'abattre" sur les "méchants" britanniques : le pays va économiser 7 milliards d'euros par an au titre de sa contribution nette au budget de l'UE, de quoi faire mal à ce dernier et amortir les éventuels effets de la sortie de l'UE.
neutre a écrit:ploumploum a écrit:Concernant Cameron, je salue son courage. En quelques semaines il passe de héros à "salaud" parce qu'il osé tenir sa promesse. Les critiques les plus virulentes n'étant pas au R-U mais en France où la presse française s'est fait un malin plaisir à faire la campagne du "Remain".
C'est sûr que la décision de Cameron de démissionner change de celle des Oui-istes de 2005 en France...
Un dernier élément non encore évoqué à cause du "cataclysme", de la fin de la "civilisation occidentale" et de "l'austérité qui va s'abattre" sur les "méchants" britanniques : le pays va économiser 7 milliards d'euros par an au titre de sa contribution nette au budget de l'UE, de quoi faire mal à ce dernier et amortir les éventuels effets de la sortie de l'UE.
Sans vouloir fayoter auprès d’un des brillants animateurs de ce site, je suis complètement d’accord avec ploumploum. Je trouverai intéressant qu'il nous précise combien la France de son côté économiserait au titre de sa contribution nette en cas de sortie.
Pour ma part, je suis impressionné par la neutralité de nos médias français :
-« ils » n’invitent quasiment que des partisans du « remain » pour des débats fumeux sur une relance de l’europe (la palme pour LCP) et des anglais furieux de la sortie du style alex taylor.
-« ils » critiquent le manque d’objectivité de la presse britannique qui a milité en majorité pour la sortie (the sun) alors que notre propre presse passe son temps à nous vanter les mérites de l’europe à base d’arguments nous disant que c’est la seule solution sous peine des 10 plaies d’égypte.
-« ils » nous balancent un sondage odoxa nous affirmant que 2/3 des français voteraient contre une sortie de l’europe. Vu les scores des « populistes » (l’un des pires mots de la langue française aux yeux des médias) en France (j’ai une nette préférence pour le terme « souverainistes ») et du résultat du référendum de 2005, je ne crois pas un seul instant à un écart aussi important chez nous.
Notre establishment (incluant nos journalistes de télé) donne l’impression d’une peur panique sur l’effet de contagion. D’après ce que j’ai pu lire, le prochain client sérieux à la sortie serait les pays-bas suite à leurs prochaines élections qui risquent de porter au pouvoir des pro-nexit.
…Et je me permets une digression pour finir : je me suis comme d’habitude trompé sur le résultat final (cf. mon dernier message) ce qui peut laisser tous les espoirs à D.Trump que je vois perdant.
Le calcul de la « correction britannique »
Depuis 1984, et en application de l'accord dit de Fontainebleau, le Royaume-Uni profite en effet d'un mécanisme de « correction », dont est susceptible de bénéficier tout État membre supportant une charge budgétaire excessive au regard de sa prospérité. Le calcul de la correction britannique repose sur la différence constatée entre la part du Royaume-Uni dans les dépenses réparties (c'est-à -dire les dépenses engagées par l'Union sur le sol britannique) et sa part dans le total des paiements au titre des ressources TVA et RNB. Cette différence, exprimée en pourcentage, est multipliée par le total des dépenses réparties. Le déséquilibre ainsi obtenu est remboursé à hauteur des deux tiers au Royaume-Uni.
La charge représentée par la « correction » britannique est répartie entre les autres États membres au prorata de leur part dans le RNB total de l'Union. Pays fortement contributeurs nets, l'Allemagne, l'Autriche, les Pays-Bas et la Suède bénéficient toutefois, depuis 2000, d'un « rabais sur le rabais », et leur contribution réelle est réduite à 25 % du montant qu'ils devraient théoriquement acquitter. La charge de cette réduction est ensuite répartie entre les autres États membres au prorata de leur part dans le RNB de l'Union.
neutre a écrit:Notre establishment (incluant nos journalistes de télé) donne l’impression d’une peur panique sur l’effet de contagion. D’après ce que j’ai pu lire, le prochain client sérieux à la sortie serait les pays-bas suite à leurs prochaines élections qui risquent de porter au pouvoir des pro-nexit.
neutre a écrit:Notre establishment (incluant nos journalistes de télé) donne l’impression d’une peur panique sur l’effet de contagion. D’après ce que j’ai pu lire, le prochain client sérieux à la sortie serait les pays-bas suite à leurs prochaines élections qui risquent de porter au pouvoir des pro-nexit.
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