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Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

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Re: Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

Messagede vudeloin » Sam 12 Nov 2011 19:48

Deux éléments rapidement évoqués.

Un, outre le fait que le LAOS ait hérité de ce portefeuille finalement assez sensible( il va falloir qu'il cause avec les Chinois qui ont fait main basse sur une partie du port du Pirée ), les candidats ne se bousculent pas au portillon pour la privatisation des entreprises publiques grecques, eu égard au manque de visibilité ou lisibilité sur la durée de la situation du pays.
Ne pas oublier que les premières tranches de plan européen pour la Grèce ont conduit le pays à connaître la récession économique, l'explosion du chômage et la désobéissance civile puisque nombreux sont les Grecs disons de base qui refusent de payer les hausses diverses et variées qui leur sont imposées pour remettre de l'argent dans les caisses, où il sera aspiré par le service de la dette...

Deux, alors que la configuration du nouveau gouvernement est tout de même assez originale, je n'ai pas encore entendu de leader socialiste européen s'émouvoir l'espace d'un instant de la présence de ministres d'extrême droite...
Peut être un oubli et le simple constat que ce n'est qu'au niveau gouvernemental que tout a été envisagé, tandis que le Parlement Européen, une fois de plus réduit à l'état de spectateur, n'a joué là dedans aucun rôle...
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Re: Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

Messagede vudeloin » Mar 14 Fév 2012 21:36

je suis un peu surpris qu'assez peu de nos contributeurs aient réagi à la situation grecque et notamment au divorce qui semble consommé entre l'opinion publique grecque et le Parlement tel qu'il est aujourd'hui...

L'énième plan de rigueur adopté ce dimanche, avec son lot de défections grandissantes, devrait conduire assez rapidement à des élections législatives anticipées dont le résultat s'annonce pour le moins spectaculaire, certaines enquêtes d'opinion (dont la fiabilité est évidemment à prendre avec quelques précautions) marquant un puissant renforcement de la gauche radicale.

Affaire à suivre en tout cas, d'autant que, dans ce contexte politique précis, le PS français semble un peu moins enclin à voter sans sourciller tous les dispositifs européens liés à la crise de l'euro et des dettes souveraines.
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Re: Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

Messagede ploumploum » Ven 17 Fév 2012 21:41

vudeloin a écrit:je suis un peu surpris qu'assez peu de nos contributeurs aient réagi à la situation grecque et notamment au divorce qui semble consommé entre l'opinion publique grecque et le Parlement tel qu'il est aujourd'hui...

L'énième plan de rigueur adopté ce dimanche, avec son lot de défections grandissantes, devrait conduire assez rapidement à des élections législatives anticipées dont le résultat s'annonce pour le moins spectaculaire, certaines enquêtes d'opinion (dont la fiabilité est évidemment à prendre avec quelques précautions) marquant un puissant renforcement de la gauche radicale.

Affaire à suivre en tout cas, d'autant que, dans ce contexte politique précis, le PS français semble un peu moins enclin à voter sans sourciller tous les dispositifs européens liés à la crise de l'euro et des dettes souveraines.


On notera, vudeloin, que 43 députés ont été "expulsés" de leurs groupes parlementaires respectifs. Ils avaient votés contre le plan...
Sur cette poussée de la gauche radicale, un article du Point.fr semble confirmer tes propos. Cette montée inquiète les partis "de gouvernement" que sont le Pasok et Nouvelle Démocratie. Le Laos (extrême droite) semble pâtir de sa division sur le plan d'austérité et de sa participation au Gouvernement.

Les sondages montrent une poussée de l'extrême gauche dans les sondages. Entre crise politique, crise sociale et échec du gouvernement de coalition, les Grecs se tournent vers le parti communiste (le KKE), la gauche démocratique et la coalition de gauche, Syriza, tous à la gauche de la gauche. Fotis Kouvelis est le personnage politique préféré des Grecs et la gauche rassemble ainsi 40 % d'opinions favorables


Question : quelqu'un a -t-il des données sur les sondages, s'il vous plaît ?

http://www.lepoint.fr/monde/grece-la-poussee-de-l-extreme-gauche-inquiete-la-classe-politique-17-02-2012-1432579_24.php
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Re: Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

Messagede ubil » Sam 18 Fév 2012 08:49

http://en.wikipedia.org/wiki/Greek_legi ... tion,_2012

Voilà tout ça.
En effet, c'est particulièrement spectaculaire. Dans le dernier sondage, le KKE (communistes dans la pure tradition stalinienne) est donné à 14%, la SYRIZA (coalition d'extrême-gauche et des Verts) à 13,5% et le DIMAR (en gros, scission de la SYRIZA) à 16%. En tout, ces trois partis d'extrême-gauche cumulent donc 43,5% des voix, soit plus que le PASOK (en état de pure loque, 11% des voix soit cinquième parti)) et la ND, qui fait course en tête mais avec un score inférieur de cinq points à celui de 2009, qui constituait pourtant déjà une large défaite pour elle. Le LAOS (extrême-droite) régresse dans les derniers sondages: il n'est plus qu'à 4,5%. Mais le fait qu'il ne soutienne plus la rigueur montre quelque chose: du moins en voix, il est TRES possible qu'aux élections annoncées (si elles ont lieu?) les partis s'opposant à la rigueur prennent une majorité écrasante (ici, au moins 10 points). Quant aux sièges, c'est à voir: en effet, la représentation n'est pas strictement proportionnelle, il y a aussi une prime majoritaire de 40 sièges au parti arrivé en tête (en l'occurrence, la ND, vu que l'extrême-gauche est divisée comme nous l'avons vu en trois tiers sensiblement équilibrés). D'après mes calculs appliqués aux derniers sondages, cela rendrait les choses très serrées: la ND aurait en gros un peu plus de 120 sièges et le PASOK un peu plus de 30, pour une majorité absolue de 150 (donc l'ont), mais encore une fois les choses sont serrées
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Re: Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

Messagede ploumploum » Sam 18 Fév 2012 09:25

Merci ubil. Il est vrai qu'il ne faut pas oublier la prime des 40 sièges, comme tu l'expliques (et je crois que vudeloin avait détaillé les circonscriptions sur un autre sujet). Le fait est que voir le Pasok à 11 % derrière les trois partis d'extrême gauche, cela fait bizarre.

Est-il possible qu'une coalition à l'extrême gauche se fasse, notamment pour arriver devant le ND ?
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Re: Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

Messagede ubil » Sam 18 Fév 2012 12:23

Je suppose qu'entre KKE et SYRIZA ils doivent se haïr, comme souvent entre héritiers des "proches de Moscou" et "gauchistes" :D , mais il faudra voir.
Pour ma part, je n'ai aucune information à ce sujet.
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Re: Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

Messagede vudeloin » Sam 18 Fév 2012 15:29

Chers ubil et ploumploum, comme il faut bien donner quelques petites explications sur la situation grecque, rappel de quelques éléments.

D'abord l'Histoire de ce pays, assez nettement méconnue pour ce qui est de l'histoire contemporaine (ce n'est pas pareil pour le Siècle de Périclès), et notamment deux trois bricoles.

La crise des années 30 et la dévaluation de la note de la dette publique de la Grèce par Moody's (je dis bien les années 30) ont amené, dans le contexte monarchique du pays (la Grèce fut une monarchie jusqu'en 1967, ne l'oublions pas), à l'installation au pouvoir d'un régime dictatorial, celui du général Metaxas, qui n'a pas la même place dans le Panthéon des Héros nationaux que d'autres comme Botzaris, le héros de Missolonghi...

Bien qu'ouvertement fasciste, le gouvernement Metaxas fut attaqué, lors de la Seconde Guerre Mondiale, par les Allemands et les Italiens et, d'ailleurs, il fallut plutôt l'intervention des Allemands pour que les forces de l'Axe puissent emporter l'affaire.

Mais, pour le coup, les occupants furent confrontés, dès le début, à une Résistance intérieure d'une force rarement égalée (sauf peut être dans la Yougoslavie de Tito), largement animée par les communistes grecs, déjà pourchassés, bien entendu, par le régime précédent.

La Grèce résistante a d'ailleurs payé un lourd tribut à l'occupation allemande, avec plus de 600 000 victimes, ce qui représentait le dixième de la population du pays, mais elle s'est libérée quasiment de ses propres forces, puisque l'Armée Populaire de Libération Nationale, ELAS en grec, organisée par le Parti communiste grec (le KKE) parvint même à installer une gestion autonome et indépendante des régions libérées de l'occupant.

Problème, qui est à la base de l'existence de deux partis communistes en Grèce, c'est que, dans les fameux accords de Yalta, et de partage des zones d'influence en Europe, la Grande Bretagne et l'URSS, en tout cas Churchill et Staline, la Grèce ne devait pas passer dans la zone d'influence soviétique.

S'ensuivit une guerre civile sans nom, durant jusqu'en 1949, qui mit aux prises les troupes monarchistes (il s'agissait tout de même de rétablir le roi sur son trône) et troupes communistes.

Certains voient dans cette affaire, et notamment le fait que l'URSS n'a jamais soutenu les troupes de la Résistance communiste, la source de la division, effective en 1968, entre KKE de l'intérieur, opposé à l'alignement sur l'URSS, et KKE dit de l'extérieur, resté partisan du dialogue et des liens avec l'URSS.

Tout ceci fit cependant que le KKE fut interdit durant toute la période monarchiste de démocratie disons limitée qui vit le jour entre 1949 et 1967 et ne put, sur toute la période, que se présenter dans le cadre d'une alliance nommée « gauche unie démocratique » (EDA en grec).

Une période où commença la fameuse histoire des familles dynastiques de la vie politique grecque, d'un côté les Papandréou (leaders du Centre, car il ne faut pas oublier que le PASOK actuel est la fusion du parti centriste et du parti socialiste) et les Caramanlis à droite.

Le tout s'acheva, temporairement, en 1967, par le fameux coup d'Etat des colonels qui se livra à l'instauration d'un régime dictatorial, stupidement anti culturel (les colonels interdirent la représentation des pièces de la plupart des grands auteurs de la Grèce antique), et qui sombra, de manière lamentable, sur l'affaire de Chypre, en 1974, et la partition de l'île voisine, restée, elle, une démocratie assez particulière, groupant dans un même gouvernement religieux orthodoxes et communistes, dans la plus pure tradition de la Résistance antinazie.

Le retour de la démocratie a amené le retour de Constantin Caramanlis qui fut plébiscité en 1974, obtenant 220 élus sur 300 à la Vouli tin Ellinon.

L'élection de 1977 fut marquée par un premier recul à 171 sièges de la Nouvelle Démocratie de Caramanlis et le succès relatif du PASOK, constitué autour d'Andréas Papandreou, ancien leader du centre, avec 93 élus.

Et ce, avant la victoire de 1981.

Pour ce qui est du mouvement communiste, il a évidemment continué de connaître les soubresauts habituels au pays, avec des moments de rapprochement et des moments d'éloignement.

Le KKE dit de l'intérieur s'est ainsi positionné sur le courant eurocommuniste, et a fait le choix d'alliances de gauche ouvertes aux courants écologistes, antilibéraux, marquant notamment une certaine influence dans les couches moyennes ou intellectuelles de la société hellénique.

Le KKE dit de l'extérieur, lui, a toujours été plus influent, de par, notamment, son influence dans le mouvement syndical (il anime aujourd'hui le syndicat PAME, ou Mouvement du Premier Mai).

En 1977, 480 000 Grecs votèrent pour le KKE et moins de 140 000 pour l'alliance constituée autour du KKE de l'intérieur.

Le KKE s'est durablement installé comme la troisième force politique du pays, et la situation est encore vraie en 2009 où le parti obtient plus de 517 000 voix (7,5 %) et Syriza, ex Synapismos, environ 316 000 voix (4,6 %).

Si les deux mouvements ont évidemment des options différentes sur nombre de questions ( et la manière dont les uns ou les autres ont pris position quant aux différents plans européens le montre), il est évident que la situation actuelle les met en situation de réfléchir à constituer une nouvelle forme de coalition politique.

Est ce que cela est impossible ?

Les deux partis participent, faut il le rappeler, au Groupe Unitaire de la Gauche Européenne au Parlement européen.

Quant à la gauche démocratique, issue de Synapismos et dont la fortune sondagière actuelle doit beaucoup à l'effondrement du PASOK, elle se situe plus près d'un centre gauche disons « acceptable ».

Posons maintenant la question du mode de scrutin.

La Constitution grecque prévoit que le parti ou la coalition arrivée en tête lors du scrutin obtient 40 sièges sur 300 au Parlement grec.

Une telle prime n'aurait évidemment, si aucune autre coalition que Nouvelle Démocratie n'arrive en tête, pas le caractère de la condition suffisante pour assurer une majorité de sièges aux partis en présence.

27,5 %, même avec une prime de quarante sièges, cela ne donnerait que quelque chose comme cent à cent dix élus à la Nouvelle Démocratie...

Si, par contre, (on ne sait jamais et les circonstances ont un caractère assez particulier, me semble t il), la gauche se rassemble sur une seule coalition, elle peut disposer de la majorité absolue au Parlement grec, réduisant de fait le PASOK à une vingtaine d'élus, et la Nouvelle Démocratie à un groupe de soixante ou soixante dix sièges.

Ceci dit, pour bien comprendre le mode de scrutin grec, je vous rappelle quand même que le pays vote par circonscriptions comptant un nombre en général assez faible d'élus, ce qui est assez propice à la bipolarisation politique.

Et, pour ne pas simplifier les choses, outre la prime, le scrutin comporte aussi une part de vote préférentiel qui fait, entre autres, que les partis peuvent avoir des élus là où l'on ne s'y attend pas toujours...

Mais je crois pouvoir vous inviter à aller regarder tout cela sur un autre fil de discussion.

Plus concrètement, ceci dit, j'ai tout de même l'impression que les Grecs, dans les sondages, manifestent une forme de ras le bol d'une classe politique qui a partagé le pouvoir depuis 1974, c'est à dire que le doublet Papandreou Caramanlis, parents et alliés de chaque côté, cela commence à faire...

Que cela s'exprime par une poussée des partis de gauche n'est finalement pas forcément si mal que cela, surtout quand le LAOS se casse plus ou moins la figure..

Rappelons tout de même les rapports de forces antérieurs à l'élection à venir.

Le PASOK dispose pour l'heure de 131 députés, la ND de 62, le KKE de 21, le LAOS de 14, la SYRIZA de 9 et DIMAR de 4.

Au regard du scrutin 2009, le PASOK a donc exclu 29 députés, la ND 29 également, le LAOS a perdu un de ses élus.

Quant à DIMAR, elle ne dispose pour l'heure que de quatre ralliés.

Un peu de grec pour finir

KKE : Kommounistiko Komma Elladas
SYRIZA : Synapismos Rizopastikis Aristeras (traduction : coalition de la gauche radicale)
DIMAR : Dimokratiki Aristera (Gauche démocratique)
PASOK : Panhellino Socialistiki Kinima (Mouvement socialiste panhellénique)
ND : Nea Dimokratia (Nouvelle Démocratie, parti de centre droit et droite)
LAOS : Laikos Orthodoxos Synagermos (Rassemblement populaire orthodoxe, droite populiste et religieuse). On notera que le mot LAOS, en grec, signifie « Peuple «  et que l'homophonie entre le nom du parti et le concept est évidemment l'effet recherché.
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Re: Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

Messagede vudeloin » Sam 18 Fév 2012 16:52

Pour les amateurs de géographie électorale grecque (je ne sais s'il en existe beaucoup par ici ), rappel des circonscriptions où les partis mineurs du Parlement (KKE, Syriza et LAOS) ont obtenu l'un de leurs 49 élus.

Athènes A : 2 KKE, 1 Syriza, 1 LAOS
Athènes B : 5 KKE, 3 Syriza, 3 LAOS (avec 42 élus, il s'agit de la plus importante circonscription du pays en termes d'élus)
Le Pirée A : 1 KKE, 1 Syriza, 1 LAOS
Le Pirée B : 1 KKE, 1 Syriza, 1 LAOS
Thessalonique A : 2 KKE, 1 Syriza, 1 LAOS
Thessalonique B : 1 KKE, 1 Syriza, 1 LAOS.
Attique : 1 KKE, 1 Syriza, 1 LAOS
Larissa : 1 KKE, 1 Syriza, 1 LAOS
Achaïe : 1 KKE, 1 Syriza, 1 LAOS (région de Patras)

Autres élus du KKE : Lesbos, Magnésie (région de Volos), Eubée (la grande île située à l'Est de l'Attique), Corfou, Etolie.

Autres élus de Syriza : Iraklion (Crète)

Autres élus du LAOS : Serres, Magnésie, Eubée.

A noter enfin que chaque parti ayant droit à des élus à la Vouli tin Ellinon est autorisé à proposer un ou plusieurs élus ( à concurrence d'un total de douze élus) en fonction de son influence relative.

Ainsi, le PASOK a t il cinq élus de cette manière, la ND de quatre, le KKE, Syriza et LAOS d'un.

Le caractère proportionnel et préférentiel du mode de scrutin fait d'ailleurs que la plupart des leaders choisissent des circonscriptions loin d'être inaccessibles.

Alexis Tsipras, leader de SYRIZA, est élu d'Athènes ville.
Alexandra (Aleka) Papariga, leader du KKE, est élu d'Athènes banlieue (Athènes B), tout comme Karatzaféris, le leader du parti de droite religieuse LAOS.
Le leader de DIMAR, Fotis Kouvelis fut élu sous les couleurs de Synapismos dans la même circonscription.

Enfin, Georges Papandreou est élu de l'Attique (grande banlieue d'Athènes et campagnes) et Antonios Samaras, le candidat chef de file de ND, élu de Messénie, région située au Sud Ouest du Péloponnèse, dont la capitale est Kalamata.

Ceci dit, pour en revenir au problème des sondages et de leur traduction politique, notons tout de même que l'électorat grec, en 2009, c'est 9 882 000 inscrits et environ 6 823 000 exprimés, ce qui montrait déjà un léger problème de participation au vote et quelques unes des limites d'un mode de scrutin pour le moins bipolarisant.

Dans cet ensemble, les deux circonscriptions d'Athènes ont réuni 1,32 million de suffrages pour 59 élus, celles du Pirée 316 000 suffrages pour 20 élus et celles de Thessalonique 581 000 suffrages pour 23 élus.

C'est d'abord dans ces six circonscriptions qu'on peut s'attendre aux plus fortes mutations quant au vote des électeurs.
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Re: Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

Messagede ploumploum » Sam 18 Fév 2012 17:00

Il me semble que le LAOS a perdu deux élus. Ils ont été exclus après avoir voté en faveur du plan d'austérité.
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Re: Lucas Papademos à la tête du gouvernement en Grèce

Messagede vudeloin » Sam 18 Fév 2012 19:46

NOn, a priori, passé de 15 à 14, donc moins un;..
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