Eco92 a écrit:ploumploum a écrit:Vox peut, entre autres, remercier Puigdemont et ses amis...
Par ailleurs, je pense que la réciproque sera vrai. La montée de Vox risque de galvaniser les indépendantistes et les autonomistes (qui se sentiront menacés et pourront devenir indépendantistes), comme cela c'était passé avec Ciudadanos. Bref, ce n'est pas parti pour s'arranger.
Il y aura peut-être un processus d’alimentation mutuelle...mais le fait est que la montée de VOX découle essentiellement de la dérive séparatiste catalane et de la longue complaisance ou absence de fermeté de la part des partis traditionnels.
Vox a réussit à transformer sa principale faiblesse (son caractère extra-parlementaire) en force en devenant le seul parti à se porter partie civile dans le procès des élus catalans. Cet aspect légaliste, signe qu'il ne veut rien lâcher face aux goliaths du "système catalan", a séduit pas mal d'électeurs.
Ramdams a écrit:Même si elle n'atteint pas les 3 % nécessaires pour être représentée, la liste PACMA (parti animaliste contre la maltraitance animale) double son score par rapport à 2015 et obtient 1.93 %. Ce qui en fait le premier parti non parlementaire d'Andalousie et ce qui pousse notamment bon nombre d'électeurs de gauche déçus de l'entrée de VOX à culpabiliser ceux qui n'ont pas préféré le "vote utile". Un procès bien sûr injuste : pas sûr que la gauche aurait atteint la majorité des sièges avec 2 points de plus.
Le "vote utile" n'aurait rien quasiment rien changé sur la répartition des sièges (1 sur Almeria, du PP evsr PSOE, dans l'hypothèse de report parfait vers PSOE)
Le PSOE andalou ne peut que s'en prendre à lui-même pour :
- le fait qu'une partie de son électorat s'est tourné vers d'autres formations ou vers l'abstention
- l'image désastreuse qu'il dégage après l'affaire dite "ERE" (fraude aux aides publiques) incarnée par le duo Chaves-Grinan, 2 anciens présidents de la région.
Pour revenir à la déroute ou
"batacazo" socialiste et avoir une petite idée de son ampleur au delà des
gueules des bois des cadres dont la réaction rappelle celles observées un certain 21 avril :
- il y a un peu plus de 10 ans, le PSOE remportait les régionales avec 48,4 %, 2,1 millions de voix et 56 sièges sur 109...
- C'est la première fois que le PSOE passe en dessous des 30 % des exprimés dans cette région. Même lors des générales de 2015-2016, il dépassait les 31 %. Jusqu'ici, la région constituait une sorte de bonus ou de bouclier permettant au parti d'amplifier sa victoire ou de limiter la casse au niveau national.
Année de scrutin général // Score national du PSOE au Congrès // Score andalou du PSOE au Congrès
2004 // 42,6 % // 52,9 %
2008 // 43,9 % // 51,9 %
2011 // 28,8 % // 36,60 %
2015 // 22,0 % // 31,50 %
2016 // 22,6 % // 31,20 %
A ce rythme-là , le PSOE pourrait passer en dessous des 20 % au national lors des prochaines générales.