Elections législatives grecques du 17 juin 2012

[manudu83]

Au vu des sondages, je ne vois pas bien sur quelle majorité pourrait s'appuyer Tsipras, KKE-Syriza-DIMAR ça va être très dur à diriger.

[MiniM]

Le KKK n'a jamais montré le moindre intérêt à rejoindre la moindre coalition.

[manudu83]

C'est pourquoi j'ai dit que je ne voyais pas sur quelle majorité il pourrait s'appuyer, vu que le seul moyen de passer les 151 députés c'est KKE-DIMAR-Syriza, qui serait dans l'hypothèse peu probable d'un accord avec le KKE serait très difficile à diriger

[Relique]

Le KKK n'a jamais montré le moindre intérêt à rejoindre la moindre coalition.

La faute de frappe est plutôt malvenue...

[ligerien]

Au vu des sondages, je ne vois pas bien sur quelle majorité pourrait s'appuyer Tsipras, KKE-Syriza-DIMAR ça va être très dur à diriger.

Si les sondages influent, Syriza peut continuer à piquer des points à ses compères de gauche et obtenir la majorité absolue.

[ploumploum]

C'est pourquoi j'ai dit que je ne voyais pas sur quelle majorité il pourrait s'appuyer, vu que le seul moyen de passer les 151 députés c'est KKE-DIMAR-Syriza, qui serait dans l'hypothèse peu probable d'un accord avec le KKE serait très difficile à diriger

Si le ND gagne, il y a aura une coalition ND-PASOK
Si Syriza gagne, effectivement cela devient problématique. Le KKE ne voulant pas s'allier (c'est peut être là son défaut, ce qui expliquerait sa baisse au profit de Syriza), il ne resterait que Dimar. Or Tsipras a critiqué Dimar pour sa volonté de former un "pro-européen". Dans ce cas on peut envisager que c'est ANEL qui décidera.
Mais je ne pense pas qu'il y aura un troisième scrutin.
L'hypothèse d'un Gvt de coalition qui puisse tenir deux ans, jusqu'aux prochaines européennes, n'est pas à exclure. C'était l'une des propositions lors des négociations après le 6 mai.

[manudu83]

Pour avoir la majorité seule Syriza devra être proche de 40% il en est encore loin, pour une alliance avec Dimar, il faut que les deux partis rassemblent 40%, et actuellement ils sont vers 34,5-36% il leur manque environ 4-5 % pour y arriver, il faudra prendre au pasok et au KKE, ça va s'avérer compliqué je pense.

Un gouvernement ND-PASOK ou ND-PASOK-DIMAR me parait possible, les autres combinaisons me paraissent fort peu probable.

[ploumploum]

Au vu des sondages, je ne vois pas bien sur quelle majorité pourrait s'appuyer Tsipras, KKE-Syriza-DIMAR ça va être très dur à diriger.

Si les sondages influent, Syriza peut continuer à piquer des points à ses compères de gauche et obtenir la majorité absolue.

Cela me parait difficile pour Syriza de grimper au dessus des 30 %, mais....
En partant sur la base des sondages, à savoir que l'ensemble des partis au dessus de 3 % représente 95 % des exprimés, il faudrait que Syriza face plus de 38 %.
A 90 % : plus de 36 %
A 80-81 % (résultat du 6 mai ) : plus de 32 %
(Ce scénario est possible)

Après l'enjeu, c'est le dispersement des voix et ce total des partis au dessus de 3 %.

[MiniM]

Le KKK n'a jamais montré le moindre intérêt à rejoindre la moindre coalition.

La faute de frappe est plutôt malvenue...

Et tout à fait involontaire, légère distraction.

[vudeloin]

Il n'est sans doute pas interdit d'être intelligent et le KKE, subissant un recul de son influence, pourrait s'interroger sur le sens de sa ligne politique...
Il est évident qu'une alliance de l'ensemble des forces de gauche, allant d'Antarsya à Dimar, suffirait à emporter le morceau dans le contexte actuel du pays et à assurer une majorité absolue au sein de la Vouli.
Je constate d'ailleurs, non sans un certain amusement, que quelques uns des autres chefs d'Etat européens ne sont pas les derniers à expliquer qu'une telle perspective politique serait suffisante pour justifier de voir la Grèce sortir de la zone euro, et peut être même de l'Europe.
Amusant, au fond, puisque la Grèce a été accrochée à la CEE sans la moindre consultation populaire, voici donc qu'on la menace de l'en sortir au motif où les électeurs n'y feraient pas un choix conforme aux attentes de la BCE et du FMI.
J'ai cru voir d'ailleurs que Christine Lagarde en remettait une couche, en stigmatisant " les Grecs qui ne paient pas leurs impôts et qui se plaignent", alors qu'elle a plus de considération pour les "enfants du Niger qui ne vont à l'école que deux heures par jour, ont une chaise pour trois et qui voudraient faire des études"...
On pourrait d'ailleurs attendre du gouvernement français d'aujourd'hui qu'il ait, vis à vis de la Grèce, un langage différent de celui adopté par Angela Merkel et qu'il prenne quelque initiative, singulièrement au niveau de la participation de la France aux "plans de soutien ".