Elections législatives grecques de janvier 2015

[ploumploum]

Sur 12190 des 19509 bureaux (62,48 %), on a :
Taux de participation à 62,6 % (+0,1 pt par rapport à juin 2012)

SYRIZA : 1 323 506 voix / 36,06 % / 149 sièges
ND : 1 032 166 voix / 28,12 % / 77 sièges
Aube Dorée : 232 648 voix / 6,34 % / 17 sièges
TO POTAMI : 216 769 voix / 5, 91 % / 16 sièges
KKE : 200 057 voix / 5,45 % / 15 sièges
PASOK : 174 471 voix / 4,75 % / 13 sièges
ANEL : 172 368 voix / 4,70 % / 13 sièges

KDS : 89 758 voix / 2,45 %

SYRIZA est à deux sièges de la majorité absolue.

[ploumploum]

Sur 14710 des 19509 bureaux (75,4 %), on a :
Taux de participation à 62,98 % (+0,49 pt par rapport à juin 2012)

SYRIZA : 1 634 549 voix / 36,12 % / 149 sièges
ND : 1 270 328 voix / 28,07 % / 77 sièges
Aube Dorée : 286 482 voix / 6,33 % / 17 sièges
TO POTAMI : 269 439 voix / 5, 95 % / 16 sièges
KKE : 246 416 voix / 5,45 % / 15 sièges
PASOK : 214 000 voix / 4,73 % / 13 sièges
ANEL : 212 576 voix / 4,70 % / 13 sièges

KDS : 89 758 voix / 2,45 %

SYRIZA est à deux sièges de la majorité absolue.[/quote]

[spinto]

A 86,43 % du dépouillement (16 861 / 19 509 bureaux) :

- l'écart continue de se creuser entre SYRIZA et ND, mais si ND perd un siège (76), SYRIZA reste pour l'instant à 149. Le 150ème sera sans doute atteint, mais la majorité absolue est désormais compliquée.

- To Potami passe la barre des 6 %, rattrapant Aube Dorée en terme de sièges (17 chacun) - pas en voix - en récupérant le siège perdu par ND.

- ANEL double le PASOK (4,72 % contre 4,70 %), qui devient donc le 7ème et dernier parti à obtenir des sièges (13 chacun).

Le KKE est toujours à 15 sièges.

J'en reste là pour ce soir, je n'ai pas le courage de calculer à qui SYRIZA prendrait son 150ème siège, mais j'imagine que ça se jouerait entre ND et PASOK.

[ploumploum]

Sur 16931 des 19509 bureaux (86,79 %), on a :
Taux de participation à 6,48 % (+1 pt par rapport à juin 2012)

SYRIZA : 1 926 285 voix / 36,29 % / 149 sièges
ND : 1 470 853 voix / 27,88 % / 76 sièges
Aube Dorée : 334 734 voix / 6,31 % / 17 sièges
TO POTAMI : 319 526 voix / 6,02 % / 17 sièges
KKE : 290 303 voix / 5,47 % / 15 sièges
ANEL : 250 293voix / 4,71 % / 13 sièges
PASOK : 249 389 voix / 4,70 % / 13 sièges


KDS : 129 720 voix / 2,45 %


--->ANEL passe devant le PASOK.

[ligerien]

Si éventuellement Syriza prend un siège, ce sera à la Rivière. Mais on va peut être bien en rester là, d'autant plus que le score de To Potami a l'air d'augmenter légèrement aussi au fil du dépouillement.

19471/19509

Syriza 2.244.584 36,34 --> 99.42 sièges --> 99 + 50
ND 1.717.715 27,81 --> 76.08 sièges --> 76
XA 388.170 6,28 --> 17.18 --> 17
La Rivière 373.553 6,05 --> 16.55 --> 17
KKE 337.923 5,47 --> 14.96 --> 15
ANEL 293.185 4,75 --> 13.00 --> 13
Pasok 289.286 4,68 --> 12.80 --> 13 (dernier parti pourvu !)

KDS 152.100 2,46... raté

De 2012 à 2015, il est intéressant de noter qu'hormis un transfert de voix du Pasok vers Syriza, chaque parti a relativement gardé sa clientèle.

[ploumploum]

On s'achemine vers une coalition entre SYRIZA et ANEL, la droite souverainiste.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/ ... iniste.php

[armi24]

Une alliance qui me semble assez étrange...

[Fabien]

Une alliance qui me semble assez étrange...

Syriza et les Grecs Indépendants sont en désaccord sur les sujets de société, mais partagent la même volonté de briser le carcan de l'austérité. Dans des situations exceptionnelles, des partis foncièrement opposés peuvent être amenés à gouverner ensemble. On a connu cela en France à la Libération, et cela ne nous a pas trop mal réussi, me semble-t-il.
Par ailleurs, n'oublions pas que Syriza pèse 8 fois plus que les Grecs Indépendants, et n'aurait pas trop de mal à trouver des majorités même sans eux. Tsipras sera très loin d'être l'otage de son petit allié souverainiste.
Evidemment, vu de France, cela parait un peu étonnant. Dupont-Aignan, allié au niveau européen aux Grecs Indépendants, a certes salué la victoire de Syriza. Mais lui regarde plutôt vers l'extrême-droite. Bien malin qui peut dire s'il finira dans les bras du FN tant son discours varie. Mais il envoie tout de même des signaux assez clairs. Il a ainsi estimé que son récent allié Jacques Bompard (solidement ancré à la droite du FN) n'était pas d'extrême-droite. Il a aussi accueilli dernièrement dans son parti, Philippe Olivier, beau-frère de Jean-Marie Le Pen, qui était passé chez Mégret. Quand on sait que ce dernier avait récupéré une bonne partie des éléments les plus durs du FN, on voit que NDA va bien au-delà de l'idée gaulliste du rassemblement... Du reste, il donne plutôt l'impression de ne pas avoir de stratégie claire. Et son parti est assez hétérogène. On y trouve aussi bien des gens relativement progressistes comme le blogueur Laurent Pinsolle (Herblay), qui avait abandonné ses responsabilités dans le parti quand NDA avait (déjà!) paru se rapprocher du FN. Mais aussi beaucoup de gens qui feraient passer la Droite Populaire pour de doux humanistes...

[anjou49]

Alexis Tsipras va être nommé Premier ministre, cette après-midi, par le président Karolos Papoulias.

Tsipras devient le 14e Premier ministre de la troisième république hellénique, date de la chute du régime des colonels. Il est le plus jeune des premiers ministres nommés et le premier non membre des deux grands partis qui ont régné depuis 41 ans sur la Grèce.

http://www.europe1.fr/international/gre ... um=twitter

[alamo]

Une alliance qui me semble assez étrange...

Syriza et les Grecs Indépendants sont en désaccord sur les sujets de société, mais partagent la même volonté de briser le carcan de l'austérité. Dans des situations exceptionnelles, des partis foncièrement opposés peuvent être amenés à gouverner ensemble. On a connu cela en France à la Libération, et cela ne nous a pas trop mal réussi, me semble-t-il.
Par ailleurs, n'oublions pas que Syriza pèse 8 fois plus que les Grecs Indépendants, et n'aurait pas trop de mal à trouver des majorités même sans eux. Tsipras sera très loin d'être l'otage de son petit allié souverainiste.
Evidemment, vu de France, cela parait un peu étonnant. Dupont-Aignan, allié au niveau européen aux Grecs Indépendants, a certes salué la victoire de Syriza. Mais lui regarde plutôt vers l'extrême-droite. Bien malin qui peut dire s'il finira dans les bras du FN tant son discours varie. Mais il envoie tout de même des signaux assez clairs. Il a ainsi estimé que son récent allié Jacques Bompard (solidement ancré à la droite du FN) n'était pas d'extrême-droite. Il a aussi accueilli dernièrement dans son parti, Philippe Olivier, beau-frère de Jean-Marie Le Pen, qui était passé chez Mégret. Quand on sait que ce dernier avait récupéré une bonne partie des éléments les plus durs du FN, on voit que NDA va bien au-delà de l'idée gaulliste du rassemblement... Du reste, il donne plutôt l'impression de ne pas avoir de stratégie claire. Et son parti est assez hétérogène. On y trouve aussi bien des gens relativement progressistes comme le blogueur Laurent Pinsolle (Herblay), qui avait abandonné ses responsabilités dans le parti quand NDA avait (déjà!) paru se rapprocher du FN. Mais aussi beaucoup de gens qui feraient passer la Droite Populaire pour de doux humanistes...

Le problème avec N. Dupont-Aignan, c'est qu'il tient parfois des discours (vrai surtout dans ses livres que je vous invite d'ailleurs à parcourir) avec lesquels tout individu de gauche ne peut qu'être d'accord, il fait même des propositions (sur les autoroutes, etc) que l'on aimerait entendre de la part du FdG, mais qu'il gâche tout régulièrement en s'efforçant de prouver à son électorat qu'il est de droite "pour de vrai". ou peut-être pour s'en convaincre lui-même.

En faisant cela, il se grille d'avance pour des évolutions et alliances ultérieures, comme Philippot, gaulliste "de gauche" égaré au FN, sera empêché de se recycler lorsqu'il aura été "épuré" du parti de M. Maréchal Le Pen et Gollnisch. On avait déjà vu à d'autres occasions que "l'entrisme" dans un parti pour en faire dévier la ligne en sens inverse, ça ne marche pas, même si Philippot est peut-être plus sincère que ne l'étaient Jospin, Le Guen ou Soral...