cevenol30 a écrit:On a bien UP devant le PSOE en voix (vues à l'instant T, etc...) mais en sièges, il est en fait toujours possible que ça s'inverse quand même malgré un écart d'au minimum 1,7 point et plutôt 3,5 en moyenne. Même si "c'est le jeu", ça aurait des côtés bizarres et pas très légitimes. Ca pourrait amener ultérieurement à une évolution du mode de scrutin: la seule que je verrais ne pas trop poser souci serait de passer d'un scrutin par provinces vers le niveau des communautés autonomes, pour une proportionnelle plus fine.
C'est tout le problème de bien calibrer les circonscriptions. Notons au passage qu'agrandir les circos ne garantit pas que le deuxième parti soit devant le 3ème. Pour le PSOE, c'est plus intéressant d'être bien implanté en Andalousie (61 sièges) que dans les Baléares (8 sièges)
Dans les réformes possibles, n'oublions pas la possibilité de modifier la taille du Congrès. La Constitution stipule actuellement que le nombre de députés doit être compris entre 300 et 400.
cevenol30 a écrit:Plus largement, je me demande si ce ne serait pas possible qu'il arrive un "coup" à la Cameron ou à la Erdogan, d'autant qu'il s'agit toujours des conservateurs, à savoir que le PP finisse par (ré)obtenir la majorité absolue en sièges.
Le PP a toutefois beaucoup de plomb dans l'aile, entre les résultats discutables, le double langage, les affaires... il lui manquerait 2 choses:
- virer Rajoy peut-être? Il semble un boulet pour son camp, d'un autre côté "c'est le capitaine"...
- un peu de tension? Un attentat, surtout basque, tomberait peut-être à pic...
Le PP est quand même en moins bonne posture que l'AKP en juin 2015 (il avait obtenu 40 %). Je les vois mal remonter d'une quinzaine de points pour arracher la majorité absolue.
MiniM a écrit:Considérant que l'attentat de 2003 est une des grandes raisons pour la victoire surprise du PSOE sur le gouvernement PP en 2003, j'en doute (il y avait eu une étude là -dessus récemment). Ils avaient accusé les Basques, même après que ceux-ci aie nié (ils son plutôt dans l'attaque ciblée de policiers/politiciens) et qu'Al-Qaida avait revendiqué l'attaque. Ils insistaient que c'était les Basques, malgré les circonstances.
L'attentat du 11 mars, c'est en 2004, mais il est vrai que c'est lié à 2003 (soutien d'Aznar à l'intervention américaine en Irak).
Et cette tentative grossière de manipuler l'opinion avec les conséquences que l'on connait : sursaut électoral le 14 mars (+ 7 pts de participation par rapport à 2000) et inversion du rapport de force donné par les sondages : le 42/37 en faveur du PP est devenu 42-37 en faveur du PSOE.
Quant aux basques, rappelons que cela fait plus de 4 ans qu'ETA a annoncé la fin définitif de son activité armée (la dernière victime en mars 2010).
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