pop03 a écrit:Sondage Ixè du 14/02 comparé au 07/02/2018 pour les députés:
Coalition Droite: 35.7% (-0.2) / 297 sièges (+1)
FI: 147 (+3)
LdN: 96 (-1)
Fratelli d'Italia: 39 (-1)
Noi con l'Italia-UDC: 15 (=)
M5E: 28.1% (-0.2) / 164 sièges (+3)
Coalition Centre gauche: 26.3% (-0.3) / 141 sièges (-2)
PD: 119 (-3)
DIV: 22 (+1)
LeU: 6.5% (-0.5) / 24 sièges (-2)
Autres: 4 sièges (=)
https://www.termometropolitico.it/media ... eggi-2.jpg
https://www.termometropolitico.it/12893 ... xe-14.html
cevenol30 a écrit:La droite semble clairement en passe de gagner des majorités relatives mais pas absolues (même au Sénat où la majorité absolue est de 158 sur 315), à moins que les électeurs soucieux de stabilité la poussent un peu plus, vers 158 sénateurs et 315-316 députés.
En toile de fond des élections italiennes du 4 mars, il y a une situation économique extrêmement préoccupante. Certes, comme partout ailleurs en Europe, la croissance est revenue. Sur l’année 2017, elle devrait atteindre 1,5 % en données corrigées des effets de calendrier. C’est son plus haut niveau depuis 2010, mais il n’y a cependant guère de raisons de pavoiser. Car, structurellement, l’économie italienne fonctionne au ralenti, au regard des autres économies européennes, et accumule un retard désormais considérable.
Du reste, l’enthousiasme a été une nouvelle fois refroidi le 14 février dernier, lorsque la première estimation de la croissance du troisième trimestre est ressortie à 0,3 % sur trois mois, alors que le consensus tablait sur un chiffre de 0,4 %, égal à celui du troisième trimestre. Malgré les prévisions toujours martelées par les économistes d’une « accélération » de la croissance, celle-ci évolue sur un rythme très modéré. Trop modéré pour la troisième économie de la zone euro.
Entre le 1er trimestre 1999 et le deuxième trimestre 2017, le PIB n’a ainsi progressé en volume que de 8 %. C’est une croissance extrêmement faible, même pour un pays à la très modeste dynamique démographique comme l’Italie. En euros constants, le PIB par habitant du pays est ainsi en 2016 inférieur de 1,5 % à son niveau de 1999. Sur la même période, ce même indicateur a progressé de 12,5 % en France et de 23,8 % en Allemagne. Autrement dit, l’Italie ne s’enrichit plus depuis près de 20 ans. Et, à la différence de l’Espagne, par exemple, le pays n’a pas connu, après la crise, de rattrapage rapide.
Cette situation a évidemment des conséquences sur le plan social. Le chômage a bondi en Italie à un niveau jamais vu depuis la publication des données harmonisées en 1983 à 13 %. Il est actuellement plus bas, à 10,8 %, mais il reste historiquement très élevé. Parallèlement, le revenu disponible brut – le pouvoir d’achat – demeure proche de celui de 1999 et les inégalités figurent parmi les plus élevées de la zone euro, plaçant le pays derrière la Grèce et l’Espagne.
L’Italie semble donc engluée dans une croissance atone et accumule du retard. C’est là le cœur du problème. Contrairement à plusieurs autres pays de la zone euro, la Péninsule n’a pas connu avant la crise financière de bulles ou d’excès, qui auraient rendu un ajustement violent inévitable. Pas de bulle immobilière, pas d’explosion de la dette privée. Les salaires ont certes progressé, mais pas davantage que leurs équivalents français et espagnols, notamment en termes réels. Du reste, la preuve de l’inexistence d’excès de ce point de vue réside dans l’évolution de la demande intérieure. La consommation des ménages entre le premier trimestre de 1999 et le deuxième de 2007 a progressé de 6,6 %, soit autant qu’en Allemagne, 16 points de moins qu’en France et 28,6 points de moins qu’en Espagne. Quant à l’investissement, il a crû au même rythme que la moyenne de la zone euro et trois fois moins vite qu’en Espagne.
Y aurait-il eu alors un excès de dépenses dans le secteur public ? En réalité, si la dette de l’État italien était déjà élevée au début des années 2000, proche de 100 % du PIB, elle est restée quasiment stable avant la crise et l’État a été assez peu dépensier sur la période. Les dépenses de consommation des administrations ont ainsi progressé de 12,3 % entre le premier trimestre 1999 et le deuxième trimestre de 2007. C’est 4 points de moins que la moyenne de la zone euro, 2,3 points de moins que la France et 35,4 points de moins que l’Espagne ! Difficile alors d’identifier une dépense excessive de l’État sous l’impulsion de la baisse des taux d’intérêt.
Bref, l’Italie défie l’explication souvent avancée sur les effets négatifs de l’entrée dans la monnaie unique. Il n’y a pas eu de bulle mais, au contraire, une croissance déjà trop réduite, qui a affaibli le pays lorsque la crise financière a éclaté. Comme le souligne Francesco Saraceno, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), « l’Italie a alors été rattrapée par l’effet de contagion ».
En 2011, les marchés ont douté de la soutenabilité de la dette italienne, dans la foulée des exemples grecs, espagnols, irlandais et portugais. Et en réponse, le gouvernement de Mario Monti, qui avait remplacé Silvio Berlusconi en novembre 2011, a donné aux marchés ce qu’ils voulaient : une politique de traitement d’une bulle financière à un pays qui n’en avait pas connu.
Nelle grandi città la maggiore affluenza si è registrata a Firenze (Florence /22,76%) e Genova (Gênes / 22,35%),mentre a Palermo si sono recati alle urne solo il 14% degli aventi diritto. Sopra la media l'affluenza a Milano (Milan/19,90%) e Torino (Turin/19,53%), sotto quella a Roma (17,31%) e Napoli (Naples/16,63%).
ploumploum a écrit:Participation à 19 h : le taux pointe à 58,47 %
Eco92 a écrit:Question bête mais classique, vu la distance je doute qu'il y ait un gros décalage horaire (voire qu'il y en ai un) mais à quelle heure ferment les bureaux et a-t-on donc les premières estimations ?
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