Même relative, une défaite reste une défaite. Dès lors que le Labour n'a plus de majorité à lui seul et qu'il est devancé par les conservateurs, on peut parler de défaite : les 90% de chances correspondent à ce cas de figure. La question est de savoir l'ampleur de celle-ci. Il est très possible en effet que les conservateurs n'obtiennent pas de majorité absolue, notamment à cause du découpage électoral plus favorable aux travaillistes.
Ce qui est intéressant, c'est que les deux leaders principaux ne font pas l'unanimité dans leur camp.
En 2005, les résultats sont les suivants
Labour : 35,3% des voix, 55,2% des 646 sièges (356)
Lib-Dems : 22,1 et 9,6% (62)
conservateurs : 32,3 et 30,7% (198)
autres : 10,3 et 4,5% (30, dont 6 écossais du SNP, 3 gallois, 9 unionistes irlandais (+1 de l'UUP), 5 du Sinn Féin, 3 du SDLP (catholiques aussi, mais modérés et de gauche) sur 18 élus en Irlande du Nord.
Le parti conservateur, dont les points forts sont l'Angleterre moins les régions de Newcastle, Manchester, Leeds, et Londres, pourrait être affaibli par une percée de l'UKIP (Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni).
Le parti travailliste est fort là où les conservateurs sont faibles en Angleterre, ainsi que dans le Sud du Pays de Galles et dans la partie urbanisée de l'Ecosse.
Lers lib déms sont forts dans les marges du pays (Ecosse, Cornouailles) et dans quelques circonscriptions urbaines.
http://geoelections.free.fr/RoyaumeUni/accueil.htm