de vudeloin » Sam 16 Avr 2011 09:01
Sur la question de la restructuration de la dette, notamment pour la Grèce, elle paraît effectivement inévitable, ne serait ce que parce que les mesures d'austérité accompagnant les prétendus plans d'aide européens sont des " remèdes de cheval " qui abattent le malade plus sûrement encore que la maladie qui le frappe.
On ne relance pas une économie ( et nul besoin d'être keynésien ou post keynésien pour cela ) en limitant les dépenses publiques, en réduisant le salaire des fonctionnaires et en gelant les pensions de retraite et les aides sociales.
Tout simplement parce qu'on s'attaque ainsi à l'un des moteurs naturels de l'activité, c'est à dire la consommation populaire.
Ensuite, il y a le problème du crédit.
Parce que, là , je veux bien voir l'état du bilan des banques portugaises ( je ne suis pas sûr qu'elles soient les moins exposées aux risques ), outre que je veux bien savoir ce qu'elles font de l'argent que les Portugais résidents et a fortiori la diaspora portugaise laissent en compte dans leurs écritures.
Parce que bon, dans un pays où l'on a déjà privatisé pour respecter des engagements européens, quand l'initiative privée ne prend pas le relais de la puissance publique pour investir, développer,favoriser la recherche ou je ne sais quoi d'autre, il ne faut pas s'étonner des difficultés présentes.
Le problème, c'ett que je n'ai pas l'impression ( tu nous diras ploumploum ) que les deux partis favoris de l'élection aient l'intention de sortir des ornières habituelles de la gestion de crise telle que définie au niveau européen...