Merci Alamo pour ces informations plutôt rassurantes.
Avant tout réjouissons-nous de la libération (conditionnelle cependant) d'Anastasia Vachoukevitch, après plusieurs jours d'incarcération.
Malgré tout beaucoup d'interrogations demeurent :
* Supposons que la justice
soviétique poutinienne russe dispose d'éléments concordants permettant de poursuivre cette femme. Alors une libération si rapide est surprenante. Bien entendu on pourrait la mettre au crédit de son avocat, qui est assurément un ténor du barreau.
* Supposons maintenant que les charges contre Anastasia Vachoukevitch soient trop légères pour la garder en prison. Dans cette hypothèse, pourquoi avoir pris la peine d'envoyer une demi-douzaine de sbires en zone internationale de l'aéroport pour la kidnapper et l'emmener de force en territoire russe ? Un commando de ce genre n'est-il pas en contradiction avec toutes les règles du droit international ?
* La Russie étant une grande démocratie dirigée par un humaniste notoire, il serait bien entendu totalement absurde de relier le séjour d'Anastasia Vachoukevitch dans les geôles moscovites à ses accusations invraisemblables sur un (im)possible lien entre l'équipe de Trump et des proches de Poutine. De même sa libération ne peut avoir aucun lien avec
sa promesse de ne rien dire qui puisse incommoder le magnat russe de l'aluminium Oleg Deripaska, proche de l'ex-directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort. Surtout qu'elle a pris cet engagement dans la joie et la bonne humeur, comme en témoigne son exclamation : "J'en ai assez !"
Alors je suis d'accord qu'Alexandre Benalla à tout un tas de choses intéressantes à dire, sur sa dérive personnelle ou sur le Macronisme vu de l'intérieur. Mais je ne serais pas surpris que les silences d'Anastasia Vachoukevitch cachent des secrets beaucoup plus graves.