SALVAT a écrit:effectivement, la réforme constitutionnelle envisagée par le Président -et parfois improvisée dans son extension- s'achemine vers un échec au Congrès...quant à un referendum...mieux vaut ne pas se lancer dans des pronostics plus pessimistes les uns que les autres....
alamo a écrit:Et voila, c'est vrai que ça colle à l'actualité, mais on vient de lire sur ce forum un sommet absolu de ce que j'avais déjà appelé un comportement de supporter de foot transposé en politique : quoi que fasse un joueur de mon équipe (il joue mal, triche , crache par terre, va aux putes, sait à peine écrire son nom... ou tabasse un type déguisé en flic) je le soutiens parce qu'il a le maillot de la bonne couleur...
Effarant...
Sinon on avait déjà eu droit au garde du corps de macron copain avec le célèbre Jawad (dit "le logeur de Daech"), visiblement l'entourage de Macron est très sélect.
Corondar a écrit:Évite de t'intéresser d'un peu trop près à la politique américaine alors, parce que là bas ce comportement que tu dénonces (à raison) est devenu la norme...Il parait que les USA sont toujours précurseurs d'une dizaine d'années au niveau comportements et modes par rapport à l'Europe. Avec cette affaire et précédemment avec le penelopegate on en a la démonstration je pense : certains, par aveuglement idéologique et soutien de son camp, sont prêts à justifier l'injustifiable pour soutenir et défendre...
pba a écrit:neutre a écrit:Néanmoins quand j’entends un observateur politique ce matin sur France inter dire qu’une commission parlementaire est la première étape d’une possible destitution, c’est quand même je pense aller un peu loin à ce stade (mais il m’arrive de me tromper).
C'est effectivement aller très vite en besogne .
Au risque de décevoir certains, on ne destitue pas le Président de la République d'une manière simple
http://www.vie-publique.fr/decouverte-i ... ution.html
Comme il est souligné, il s'agit d'une sanction politique . "Cette procédure peut être déclenchée « en cas de manquement [du chef de l’État] à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». Elle peut porter sur le comportement politique mais aussi privé du Président, à condition que ses actes aient porté atteinte à la dignité de sa fonction. Elle pourrait être déclenchée en dehors de toute infraction pénale et constitue une sanction politique, et non pénale, du Président.""La procédure peut être déclenchée par l’Assemblée nationale ou par le Sénat par l’adoption à la majorité des deux tiers de leurs membres d’une proposition de réunion du Parlement en Haute Cour. La seconde assemblée doit ensuite se prononcer dans les quinze jours. Si elle n’adopte pas cette proposition, la procédure est alors terminée.
La Haute Cour doit ensuite se prononcer dans un délai d’un mois. Elle est présidée par le président de l’Assemblée nationale. Les votes s’effectuent à bulletins secrets. La délégation de vote est impossible. La majorité des deux tiers des membres de la Haute Cour est nécessaire pour prononcer la destitution du Président. Pendant la durée de la procédure, le chef de l’État continue d’exercer ses fonctions. Il n’y a pas d’intérim."
manudu83 a écrit:Le brassard police et le matériel de police lui ont été fourni par la police, (ce qui n'est pas interdit) donc il ne peut y avoir d'infraction d'usurpation de fonction.
manudu83 a écrit:Comme aucun délit caractérisé n'est apparent, les conditions de l'article 40 ne peuvent être réunie, le personnel de la présidence et à fortiori le président ne risque rien.
En résumé faute pénale légère mais faute morale majeure.
pmf a écrit:Se pose alors la question de la mise en oeuvre de l'article 40 du Code de Procédure Pénale. Cette mise en oeuvre est plus complexe qu'une lecture littérale de son intitulé laisse penser.
[...]
La mise en oeuvre de l'article 40 du Code de Procédure Pénale aurait dû relever en premier lieu du fonctionnaire de police commandant le groupe d'intervention auprès duquel Monsieur Benalla avait la qualité d'observateur.
Au plan pratique, cette mise en oeuvre de l'article 40 relevait à mon sens de Monsieur le Préfet de Police de Paris responsable de l'Ordre Public le 1 er mai à qui cette responsabilité a d'ailleurs été fortement rappelée par des responsables politiques et par des journalistes.
Concernant le Directeur du cabinet du Président de la République, ce qui peut lui être reproché est le caractère véniel de la sanction prononcée à l'encontre de Monsieur Benalla au motif de manquement à la dignité car, à mon sens, l'emploi occupé par Monsieur Benalla justifiait d'un prononcé de cessation d'activité immédiate tant la commission de violences était à l'opposé de ce qu'on attend d'un chargé de mission de sécurité dont on entend qu'il protège et non qu'il agresse.
Pullo a écrit:Alexandre Benalla devait se marier aujourd'hui à Issy-les-Moulineaux. Du fait de la prolongation de sa garde à vue, la cérémonie a été annulée :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/a ... 828713.php
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