Terrible désillusion pour Le Parisien.
Lui qui pensait que les prix bas pratiqués par Trenitalia (tous comme les réponses aux appels d’offre TER de Transdev) résultaient des bien fait de la concurrence et du privé..
En réalité, une grande partie de ces tarifs bas provient de la remise de 40% sur les péages effectués par SNCF Réseau (ce n’est pas un « cadeau » comme mentionné dans l’article, mais prévu par la loi depuis l’ouverture de la concurrence dans le fret).
Ce sont donc les contribuables qui mettent la main à la poche pour que Trenitalia (et bientôt d’autres compagnies étrangères) se fassent du fric en France, en plus de déstabiliser le service ferroviaire (péréquation SNCF ligne déficitaire/ligne beneficiaire détruite).
Si Le Parisien faisait son travail correctement, il en aurait parlé dès décembre 2021 (mois où Trenitalia est arrivé sous des louanges médiatiques jamais connu).. mais non, un petit article réservé aux abonnés 4 mois après, non épinglés qui sera vite retombés dans l’oubli.
Si Le Parisien faisait son travail, il s’apercevrait que Trenitalia ne dispose pas non plus d’engin de secours (elle compte sur SNCF voyage pour ça, qui est bien obligé d’intervenir pour libérer la LGV, comme en février 2022). Il aurait pu également parlé de la nuit de galère pour les naufragés du rail (rame HS, aucune correspondance), mais non, c’est plus vendeur quand ça arrive à la SNCF.
Rendez vous dans quelques mois quand l’Etat aura décidé d’un abaissement exceptionnel des péages sur l’axe Atlantique, et quand l’arafer demandera à SNCF de prêter ses rames TGV aux nouveaux entrants par soucis d’équité.
« Concurrence libre et non faussée » qu’ils disaient…
https://www.leparisien.fr/economie/sncf ... NWQAAI.phpC'est comme ça qu'on manipule l'opinion
(Je mets le message ici parce que c'est aussi absurde que la remise de 15 centimes)