alamo a écrit:Stéphane a écrit:alamo a écrit:Je ne sais pas si c'est validé par Michel Fugain, mais c'est plutôt drôle...
https://youtu.be/cBiHJxGxz1g
On notera que la productrice et principale chanteuse de ce clip est Marguerite Chauvin, ancienne de la Manif pour tous (le mouvement qui s'était opposé au mariage pour tous en 2015) : https://www.francetvinfo.fr/economie/tr ... 30881.html
Peut-être, et alors ?
Ce n'est pas le propos de cette chanson en particulier, dont les paroles, humoristiques, brocardent la façon dont est présentée la "crise" des GJ par les médias.
attentin justement à ne pas tomber dans le travers justement dénoncé par le clip, de désigner à jamais des "gentils" et des "méchants"
Quant aux sempiternelles accusations d'antisémistisme entendues ci et là parce qu'on évoque le nom de Rotschild (l'ancien employeur de Macron), c'est totalement grotesque...
Je persiste, ce clip, intrinsèquement, est plutôt drôle, que la chanteuse ait précédemment (il y a 4 ans alors qu'elle en a 28 si j'en crois l'article) tourné dans un clip des "veilleurs" (cul-bénis notoires pour la plupart il est vrai), dansé au Crazy Horse ou chanté l'Internationale en gallois (ah non, ça c'est déjà pris par Gwenno Saunders)... ;-)
Etienne92 a écrit:Stéphane a écrit:ploumploum a écrit:Je m'oppose fermement à cet amalgame douteux qui consiste à associer forcément l'opposition au "mariage pour tous" à un classement de type "droite réactionnaire" ou "extrême-droite" au niveau politique.
Arguments SVP ?
En 2013 la quasi totalité de la droite a voté contre. Depuis tout le monde (vous compris manifestement) s'évertue à convaincre ceux qui n'ont pas changé d'avis qu'ils sont d'extrême droite. Certains ont fini par le croire.
Estagel66 a écrit:e veux y participer mais quand j'entends Griveaux et, ce matin sur Cnews, Lemaire, je ne suis plus sur.
Le rétablissement de l'ISF, demandé par 75% des français selon un sondage du JDD, est rejeté par le gouvernement par cet argument
ChristianC. a écrit:Ainsi, c'est par le "grand débat national" que le gouvernement va faire passer (par referendum " à questions multiples", paraît-il, donc illisible) la réforme constitutionnelle qui en réduisant le nombre des parlementaires et en introduisant une part de proportionnelle, fera disparaître la représentation politique des zones rurales et de leurs populations -- et aboutira à des assemblées encore plus monocolores et serviles que celle élue en 2017.
PhB a écrit:alamo a écrit:Peut-être, et alors ?
Ce n'est pas le propos de cette chanson en particulier, dont les paroles, humoristiques, brocardent la façon dont est présentée la "crise" des GJ par les médias.
attention justement à ne pas tomber dans le travers justement dénoncé par le clip, de désigner à jamais des "gentils" et des "méchants"
Quant aux sempiternelles accusations d'antisémistisme entendues ci et là parce qu'on évoque le nom de Rotschild (l'ancien employeur de Macron), c'est totalement grotesque...
Je persiste, ce clip, intrinsèquement, est plutôt drôle, que la chanteuse ait précédemment (il y a 4 ans alors qu'elle en a 28 si j'en crois l'article) tourné dans un clip des "veilleurs" (cul-bénis notoires pour la plupart il est vrai), dansé au Crazy Horse ou chanté l'Internationale en gallois (ah non, ça c'est déjà pris par Gwenno Saunders)... ;-)
Ce détournement de chanson est charmant - merci Michel Fugain - et bien réalisé. Je n'en dirais pas autant du fond.
Je ne m'attarderai pas sur le parcours de la donzelle. Par ailleurs l'utilisation du terme "Rothschild" dénote PEUT-ÊTRE un relent d'antisémitisme, mais en l'absence d'autres éléments et compte tenu du contexte - notamment le parcours professionnel du Président de la République - il me semble abusif de faire ce reproche. Tout au plus noterai-je que la référence tombe bien dans la chanson.
Alors où est le problème ?
Les paroles opposent :
* D'un côté celui qui prend le taxi, blablate sur LCI, fait de l'économie, vient de l'ENA, Rotshschild ou Bercy, suscite l'antipathie, gaze (encore une référence historique subliminale ?) aux bombes lacri, ainsi que les soixante-huitards accomplis qui ont maintenant peur des pavés et ceux qui veulent l'Europe à tout prix
* De l'autre celui qui paye son carburant, crie sa colère dans les champs, est à court d'argent, mais aussi les petits commerçants, les "70%", qui se retrouvent devant (les bombes lacri) et ceux qui veulent nourrir leurs enfants.
Le texte précise que cette opposition se déroule dans un "guignol-spectacle permanent", ajoute "Vive (sic) les banques et le parlement" et "Tout le monde en rigole et plus personne n'y croit".
Si je traduis le raisonnement sous-jacent, j'en déduis que notre démocratie est une guignolade à laquelle personne ne croit plus et que les banques et le parlement font rigoler tout le monde. Et que donc, pour sauver la veuve et l'orphelin ceux qui, à court d'argent, veulent nourrir leurs enfants, pour sauver les ruraux et les petits commerçants - soit 70 % (?) de la population -, il suffit de leur offrir le carburant, supprimer l'Europe, pendre le dernier énarque avec les tripes du dernier parlementaire - et le dernier banquier avec les tripes du dernier contrôleur des impôts - et d'interdire aux soixante-huitards de faire de l'économie...
Alors certes je pousse un peu le trait, mais j'ai du mal à croire que tous ces rapprochements soient uniquement le fait de raccourcis maladroits ou d'une coïncidence malheureuse. Ce discours traduit un fond de populisme poujado-nationaliste, dont l'anti-parlementarisme se mêle à un fatras incohérent de revendications irréalistes telles que le rejet simultané des banquiers et des impôts...
Je doute que Michel Fugain rêve d'une société ruralo-petit-commercante, sans impôts, ni parlement, ni soixante-huitards (ceci dit eux vieillissent et ne seront bientôt plus qu'un souvenir), sur fond de repli anti-européen.
Je crois me souvenir qu'il est l'auteur d'une fort jolie chanson entonnée dans des rassemblements de gauche :
Le chiffon rouge
Plutôt qu'à Michel Fugain, ce texte me semble de nature à complaire à de célèbres dirigeants tels que Bolsonaro, Poutine ou Trump, ou aux illustres Français que furent Boulanger et Poujade...
alamo a écrit:PhB a écrit:alamo a écrit:Peut-être, et alors ?
Ce n'est pas le propos de cette chanson en particulier, dont les paroles, humoristiques, brocardent la façon dont est présentée la "crise" des GJ par les médias.
attention justement à ne pas tomber dans le travers justement dénoncé par le clip, de désigner à jamais des "gentils" et des "méchants"
Quant aux sempiternelles accusations d'antisémistisme entendues ci et là parce qu'on évoque le nom de Rotschild (l'ancien employeur de Macron), c'est totalement grotesque...
Je persiste, ce clip, intrinsèquement, est plutôt drôle, que la chanteuse ait précédemment (il y a 4 ans alors qu'elle en a 28 si j'en crois l'article) tourné dans un clip des "veilleurs" (cul-bénis notoires pour la plupart il est vrai), dansé au Crazy Horse ou chanté l'Internationale en gallois (ah non, ça c'est déjà pris par Gwenno Saunders)... ;-)
Ce détournement de chanson est charmant - merci Michel Fugain - et bien réalisé. Je n'en dirais pas autant du fond.
Je ne m'attarderai pas sur le parcours de la donzelle. Par ailleurs l'utilisation du terme "Rothschild" dénote PEUT-ÊTRE un relent d'antisémitisme, mais en l'absence d'autres éléments et compte tenu du contexte - notamment le parcours professionnel du Président de la République - il me semble abusif de faire ce reproche. Tout au plus noterai-je que la référence tombe bien dans la chanson.
Alors où est le problème ?
Les paroles opposent :
* D'un côté celui qui prend le taxi, blablate sur LCI, fait de l'économie, vient de l'ENA, Rotshschild ou Bercy, suscite l'antipathie, gaze (encore une référence historique subliminale ?) aux bombes lacri, ainsi que les soixante-huitards accomplis qui ont maintenant peur des pavés et ceux qui veulent l'Europe à tout prix
* De l'autre celui qui paye son carburant, crie sa colère dans les champs, est à court d'argent, mais aussi les petits commerçants, les "70%", qui se retrouvent devant (les bombes lacri) et ceux qui veulent nourrir leurs enfants.
Le texte précise que cette opposition se déroule dans un "guignol-spectacle permanent", ajoute "Vive (sic) les banques et le parlement" et "Tout le monde en rigole et plus personne n'y croit".
Si je traduis le raisonnement sous-jacent, j'en déduis que notre démocratie est une guignolade à laquelle personne ne croit plus et que les banques et le parlement font rigoler tout le monde. Et que donc, pour sauver la veuve et l'orphelin ceux qui, à court d'argent, veulent nourrir leurs enfants, pour sauver les ruraux et les petits commerçants - soit 70 % (?) de la population -, il suffit de leur offrir le carburant, supprimer l'Europe, pendre le dernier énarque avec les tripes du dernier parlementaire - et le dernier banquier avec les tripes du dernier contrôleur des impôts - et d'interdire aux soixante-huitards de faire de l'économie...
Alors certes je pousse un peu le trait, mais j'ai du mal à croire que tous ces rapprochements soient uniquement le fait de raccourcis maladroits ou d'une coïncidence malheureuse. Ce discours traduit un fond de populisme poujado-nationaliste, dont l'anti-parlementarisme se mêle à un fatras incohérent de revendications irréalistes telles que le rejet simultané des banquiers et des impôts...
Je doute que Michel Fugain rêve d'une société ruralo-petit-commercante, sans impôts, ni parlement, ni soixante-huitards (ceci dit eux vieillissent et ne seront bientôt plus qu'un souvenir), sur fond de repli anti-européen.
Je crois me souvenir qu'il est l'auteur d'une fort jolie chanson entonnée dans des rassemblements de gauche :
Le chiffon rouge
Plutôt qu'à Michel Fugain, ce texte me semble de nature à complaire à de célèbres dirigeants tels que Bolsonaro, Poutine ou Trump, ou aux illustres Français que furent Boulanger et Poujade...
Vous vous chatouillez quand même beaucoup; les gars, à disserter et chercher de l'explication de texte fumeuse sur ce qui n'est qu'une parodie de chanson sur Internet faite par une bande de potaches. avec des côtés drôles et d'autres moins, comme beaucoup d'équivalents sur la toile.
Et qui ne mérite vraiment pas que l'on s'y attarde après avoir souri (ou non) à la première vision.
Hé bien oui, hélas ! Rothschild n'est pas seulement un symbole largement répandu du banquier-type (comme Rockefeller fut le symbole du pétrole), mais il est aussi dans certains milieux un nom honni au nom de la croyance assimilant l'argent aux juifs. Croyance délirante certes, mais encore trop répandue. Sans compter que de nombreux porte-paroles de l'extrême-droite, conscients que des expressions trop directes pourraient leur être reprochées, usent et abusent d'allusions et de symboles ambigus comme celui-ci.alamo a écrit:Je ne savais pas qu'évoquer le nom d'une banque pouvait avoir un caractère antisémite, ou alors voudriez-vous dire que vous assimilez l'argent aux Juifs ? ouh-la... ça en revanche ça me semble un peu antisémite justement.
On peut supposer que si Macron avait bossé au Crédit Agricole, c'est ce nom qui serait cité dans la chanson.
alamo a écrit:Ce qui m'agace, c'est que dès que quelqu'un prend la parole et va dans un sens "non autorisé", on vient nous chercher qui il a fréquenté dans sa jeunesse, et patati patata, avec une ferveur inquisitrice digne de ceux dont l'obsession est de débaptiser des rues
Il parait que Drouet aurait voté Le Pen, c'est Hamon qui l'a dit, ah mais en fait il paraît que c'est pas vrai, c'est çui qui l'dit qui y est...
D'autres reprocheront au même Drouet d'avoir fait référence à Maïdan, confondant mouvement populaire spontané et coup d'Etat barbouzard fomenté à l'étranger...
Et Chouard aurait croisé Soral, quelle horreur...
Soit dit en passant Soral n'est vraiment pas ma tasse de thé, je trouve juste son cas assez intéressant, sur le plan pédagogique, tant il montre que passer dans le camp d'en face en croyant que l'on va le changer est totalement illusoire, on finit par changer soi-même dans l'autre sens. C'est aussi vrai d'un vague adhérent de base du PCF croyant qu'il va transformer le FN en parti de gauche révolutionnaire que des gauchistes faisant "de l'entrisme" au PS façon Jospin et autres et finissant à l'aile droite dudit PS et/ou empêtré dans les magouilles.
Mais maintenant il faudra que l'on me prouve en quoi Soral est pire que BHL. Ils disent autant de conneries tous les deux mais au moins le premier n'a-t-il pas de sang sur les mains...
L'hebdomadaire Marianne a donné il y a deux ou trois semaines la parole à une quinzaine de Gilets jaunes rencontrés dans différentes régions. Tous des cas différents sur le plan social et professionnel, mais aussi dans leur parcours d'électeurs. En 2017 ils avaient voté MLP, Fillon, Mélenchon, Hamon ou...Macron. Ou pas voté du tout...
Mais tous un même ras-le-bol devant les difficultés croissantes de la vie et devant le sentiment d'abandon et de trahison par les dirigeants politiques.
Pour l'essentiel, les Gilets jaunes c'est ça.
alamo a écrit:
Pas un grand complot d'extrême droite comme cherche à le faire croire avec une propagande délirante le pouvoir macroniste chechant un repoussoir ultime pour essayer de sauver sa peau...
PhB a écrit:* D'un côté celui qui prend le taxi, blablate sur LCI, fait de l'économie, vient de l'ENA, Rotshschild ou Bercy, suscite l'antipathie, gaze (encore une référence historique subliminale ?)
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