L'ex-trésorier d'Edouard Balladur, René Galy-Dejean, a contredit devant les juges chargés de l'affaire Karachi l'ancien candidat à la présidentielle de 1995, en affirmant que l'argent liquide versé sur le compte de campagne ne provenait pas des meetings.
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M. Galy-Dejean a accusé M. Balladur et son ancien directeur de campagne de l'avoir écarté, au moment de la présentation des comptes au conseil constitutionnel, pour masquer l'origine des 7 millions de francs.
L'ancien directeur de la campagne d'Edouard Balladur en 1995, Nicolas Bazire [actuel n°2 d'LVMH], a été mis en examen aujourd'hui pour recel d'abus de biens sociaux dans l'enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi, a-t-on appris de source proche du dossier.
Jean-Philippe a écrit:L'ancien directeur de la campagne d'Edouard Balladur en 1995, Nicolas Bazire [actuel n°2 d'LVMH], a été mis en examen aujourd'hui pour recel d'abus de biens sociaux dans l'enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi, a-t-on appris de source proche du dossier.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/29/97001-20121029FILWWW00455-karachi-bazire-a-nouveau-mis-en-examen.php
Sarkozy visé par une enquête pour violation du secret de l'instruction
Trois juges d'instruction ont décidé d'enquêter pour déterminer si Nicolas Sarkozy s'est rendu complice d'une violation du secret de l'instruction lors de la diffusion d'un communiqué par l'Élysée sur l'affaire Karachi le 22 septembre 2011, a appris jeudi l'AFP de source judiciaire. Des familles de victimes de l'attentat de Karachi avaient porté plainte le 18 juin 2012 contre l'ancien président à la suite de ce communiqué de l'Élysée qui affirmait que "s'agissant de l'affaire dite de Karachi, le nom du chef de l'État n'apparaît dans aucun des éléments du dossier".
Les juges sont allés contre les réquisitions du parquet, qui estimait qu'il n'était pas possible de poursuivre Nicolas Sarkozy, en vertu de l'article 67 de la Constitution précisant que le président de la République "n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité".
Après deux ans et demi d'investigations tous azimuts, l'enquête du juge Renaud Van Ruymbeke a fait un pas de géant cette semaine. Le magistrat qui instruit le volet financier de l'affaire Karachi a très certainement trouvé la pièce du puzzle qui lui manquait : le lien entre les commissions versées à des intermédiaires étrangers en marge de contrats d'armement conclus par la France en 1994 et 1995, et le financement présumé occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur.
Ziad Takieddine, au cœur du volet financier de l'affaire Karachi, a reconnu avoir remis 6 millions de francs (1 220 000 euros) à Thierry Gaubert, lors de trois voyages à Genève à la fin de 1994. Les fonds étaient destinés à Nicolas Bazire, le directeur de campagne de M. Balladur.
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Ainsi donc, après des années de dénégations et de déclarations incohérentes, Ziad Takieddine a craqué. L'homme d'affaires au coeur du volet financier de l'affaire de Karachi a livré, jeudi 20 juin, les aveux que les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire n'espéraient plus.
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Placé en détention provisoire depuis le 31 mai pour avoir tenté de se procurer un "vrai-faux" passeport dominicain, sans doute destiné à lui permettre de s'enfuir, M. Takieddine, lâché par ses anciens amis balladuriens et sarkozystes, ne supporte pas son incarcération, ce qui explique sans doute son changement d'attitude.
Hier (11 septembre), les magistrats en charge de l’enquête sur le financement de sa campagne de 1995 ont mis en examen pour «détournements de fonds publics» Pierre Mongin, son ancien chef de cabinet (aujourd’hui patron de la RATP) et pour «complicité» Nicolas Bazire, son ex-directeur de cabinet puis directeur de la campagne (aujourd’hui dirigeant de LVMH).
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