Eco92 a écrit:Un article du Monde fait le tour sur les ambitions municipales d'actuels ministres.
Pour Marseille, la secrétaire d’Etat chargée de la ville et de la citoyenneté Sabrina Agresti-Roubache, fait d'ailleurs figure d'évidente candidate. Alors qu'en 2020 la ville a été gagnée par la gauche sur fond de division des LR (avec la liste dissidente de Gilles) et que la dynamique Printemps Marseillais a été touchée par la démission de la mairesse écologiste en faveur de Benoît Payan, socialiste, un temps jugé très macro-compatible, une alliance des droites semble assurée alors que la majorité des cadors LR locaux ont franchis le Rubicon (Vassal, Muselier...). Si elle n'est pas tête de liste, Agresti-Roubache sera assurément bien placée, elle qui gère le plan "Marseille en grand" et dont on fait savoir que Jean-Claude Gaudin la soutiendrait. La question de la réforme de la loi PLM est aussi en plein dans ces discussions.
SALVAT a écrit:Violette SPILLEBOUT, députée macroniste d'une partie de Lille mais aussi et surtout de Marcq en Baroeuil et d'une partie de Tourcoing annonce sa candidature aux municipales de 2026 sur la capitale du Nord.
Elle prend date car d'autres candidats issus du même courant pourraient bien avancer leurs candidatures.
Mais la ville de Lille est vaste et comprend bien d'autres secteurs que celui de la circonscription de la prétendante....et ne votent pas particulièrement pour le camp macronien.
En 2020, elle a obtenu 17,5% des voix au 1er tour et 20,58% au 2°tour face aux deux listes PS-UG et Ecologiste-G.s après élimination de toutes les listes de droite dont celle de Marc-Philippe DAUBRESSE.
Compte tenu qu'elle ne fera pas l'unité de son "camp", je trouverais optimiste la perspective du seul maintien de son score de 17,5%
Bertrand SALVAT
Azertyuiop a écrit:Vers une réforme de la loi PML concernant le mode d'élection du conseil municipal de Paris, Marseille et Lyon ?
La majorité présidentielle entend modifier le mode de scrutin à Paris avant les prochaines élections. Je n'ai pas trouvé d'info claire permettant de dire si Marseille et Lyon étaient aussi ciblées mais il n'y a pas de raison que non.
Plus spécifiquement, le conseil de Paris serait élu indépendamment de ses conseils d'arrondissement : les électeurs voteraient donc deux fois.
Je ne pense pas que cette réforme menacerait vraiment la gauche à Paris mais disons que si elle passait, la probabilité d'une bascule à droite de la ville passerait de très faible à faible. Actuellement, la droite doit absolument faire basculer les 12ème et 14ème arrondissements de la capitale pour gagner, or ces deux arrondissements sont bien plus à gauche que la ville prise dans son ensemble. Cela dit, le scrutin par arrondissement fait qu'il n'y a pas de majorité ultra-hégémonique comme c'est le cas dans toutes les villes élisant ses conseils directement à la proportionnelle à cause de la prime majoritaire, car à Paris, la droite gagne une partie de de ces primes majoritaires, notamment dans les arrondissements de l'Ouest. La gauche détient ainsi 59% des sièges à Paris alors qu'avec un mode de scrutin classique, elle en aurait eu 75%. Ce n'est pas du tout anodin car dans ce cas de figure, ce serait un véritable bain de sang aux sénatoriales pour la droite parisienne. Des 163 conseillers de Paris sont issus la quasi-totalité des grands électeurs parisiens qui élisent tout de même pas moins de 12 sénateurs.
L'intérêt de cette réforme d'un point de vue de l'analyste serait bien entendu de constater la proportion de "split-ticket" dans l'électorat : voter Hidalgo à la mairie mais pour son maire d'arrondissement de droite ou inversement.
https://www.publicsenat.fr/actualites/p ... r%20unique).
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