Elections sénatoriales pour Renaissance

[stephed]

A vous de compléter.

[stephed]

Renaissance a 24 sénateurs et 12 remettent en jeu leur mandat cette année: contrairement à 2017 où le parti du président devait diriger le sénat, les catastrophiques municipales de 2020 ainsi d'ailleurs que les départementales et régionales 2021, les ambitions sont cette année très modestes: la reconduction des sortants.

tache pas forcément évidente car plusieurs d'entre eux (Xavier Iacovelli dans les Hauts de Seine, Michel Dagbert dans le Pas de Calais) ont été élus sur une autre étiquette. Ainsi dans les hauts de Seine, même si Xavier Iacovelli est réélu Renaissance perdra un siège puisqu'il a 2 sortants.

https://www.publicsenat.fr/actualites/p ... r-sa-toile

[stephed]

L'autre difficulté, c'est que les candidats Renaissance sont lestés d'un dossard candidats d'Emmanuel Macron et du Gouvernement: ainsi en zone rurale, il faut faire face à la fois à l'impopularité du chef de l'état et s'expliquer sur des sujets de mécontentement des élus locaux, inconnus du grand public, comme la suppression de la taxe d’habitation ou de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises).

[ploumploum]

L'autre difficulté, c'est que les candidats Renaissance sont lestés d'un dossard candidats d'Emmanuel Macron et du Gouvernement: ainsi en zone rurale, il faut faire face à la fois à l'impopularité du chef de l'état et s'expliquer sur des sujets de mécontentement des élus locaux, inconnus du grand public, comme la suppression de la taxe d’habitation ou de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises).

Et il y aussi le partenaire "encombrant" Horizons du maire du Havre. Ils ont parfois dû se ranger derrière.

On notera aussi que dans certains départements, faute d'implantation locale leur permettant de constituer une liste autonome, le parti macroniste s'est contenté de soutenir plus ou moins activement des sortants centristes (Lafon dans le Val-de-Marne ou encore Capo-Canellas dans le 93), ce qui leur permettra d'ajuster le discours au soir du 24 septembre...

[SALVAT]

ou GOLD RDSE dans le Puy de Dôme
BS

[SALVAT]

et GOLD RDSE dans le département du Puy-de-Dôme
BS

[pba]

A vrai dire, le bilan devra être fait après le 3ème tour, si l'on peut appeler ainsi l'inscription dans les différents groupes et en essayant, ce qui ne sera pas simple, de faire l'addition , pour la majorité présidentielle, de Renaissance , du Modem et d'Horizons qui représentent un ensemble .

En ce qui concerne les élections municipales 2020, si elles ont été mauvaises si on les compare à certaines prévisions hasardeuses, ne l'ont pas été si on les compare avec les conseillers sortants de 2014 figurant dans le collège électoral des élections sénatoriales de 2017.Donc mauvaises élections en terme de maires élus, mais pas en terme de conseillers .
Le nombre de conseillers élus a été du, largement, à la stratégie qui a consisté pour la majorité présidentielle à entrer dans des coalitions, souvent à droite, et souvent victorieuses et plus rarement dans l'opposition.

Si je prends le seul département des hauts de Seine (cf le fil concerné ), l'estimation du nombre de conseillers et délégué supplémentaires passe de 71 ( 60 Modem+11 LREM ) à 256 (45 Modem+211 Modem), compte non tenu des conseillers nouvellement Horizons .

[stephed]

Le cas des Hauts de Seine, département très urbain, n'est pas forcément représentatif. Là ou les municipales ont été catastrophiques pour renaissance c'est à la fois, effectivement par rapport aux prévisions de 2019 (et où les candidats étaient déjà reçus comme les maires élus par ministres, préfets, recteurs etc..) mais aussi parce qu'avec les ralliements de 2017 et les défaites de maires ruraux et autres, Renaissance a perdu des élus: élus qui l'étaient sur une autre étiquette en 2014 mais qui votaient renaissance en 2017.

Et on le voit dans un grand nombre de départements cette année, alors qu'en 2017 c'était la bousculade pour porter les couleurs d'Emmanuel Macron cette année c'est le désert. On se contente juste d'apporter un soutien à un maire quand on en trouve un que ça ne dérange pas.

Après, comme jadis pour le RN, le sénateur François Patriat parle d’élus "cachés" qui soutiendraient le gouvernement mais ne le manifesteraient pas publiquement, par craintes de représailles pour leurs communes du département, de la région etc..

[Fabien]

L'autre difficulté, c'est que les candidats Renaissance sont lestés d'un dossard candidats d'Emmanuel Macron et du Gouvernement: ainsi en zone rurale, il faut faire face à la fois à l'impopularité du chef de l'état et s'expliquer sur des sujets de mécontentement des élus locaux, inconnus du grand public, comme la suppression de la taxe d’habitation ou de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises).

Et il y aussi le partenaire "encombrant" Horizons du maire du Havre. Ils ont parfois dû se ranger derrière.

On notera aussi que dans certains départements, faute d'implantation locale leur permettant de constituer une liste autonome, le parti macroniste s'est contenté de soutenir plus ou moins activement des sortants centristes (Lafon dans le Val-de-Marne ou encore Capo-Canellas dans le 93), ce qui leur permettra d'ajuster le discours au soir du 24 septembre...

Le choix dans le 93 et le 94, outre le faible ancrage local du parti présidentiel, montre bien la porosité et l'absence de frontière claire entre la majorité présidentielle d'un côté, et LR de l'autre... avec qui à ma connaissance l'UDI n'a pas clairement rompu!
Scrutin après scrutin, dernièrement donc pour ces sénatoriales, la tendance se confirme: macronie et gauche sont désormais presque totalement étanches l'une à l'autre, là où au contraire étiquettes et alliances varient grandement entre LR, UDI et macronie.
Cela peut donner lieu localement à des situations assez cocasses. Ainsi, à Villemomble, les deux oppositions (gauche d'un côté, LR de l'autre) se font une joie chaque fois que les mauvais traitements du gouvernement vis à vis des communes sont évoquées, y compris par le maire (div.d proche de LR)... de se demander ce qu'en pensent les macronistes... qui siègent dans la majorité du très contesté édile.

[Eco92]

Après, comme jadis pour le RN, le sénateur François Patriat parle d’élus "cachés" qui soutiendraient le gouvernement mais ne le manifesteraient pas publiquement, par craintes de représailles pour leurs communes du département, de la région etc..

Il y aura de possibles rattachements à posteriori. Je pense à Elisabeth Doineau, UDI fâchée avec le président UDI de la Mayenne (elle siège dans son opposition), qui a soutenu Macron en 2022 et se présente en "DVC" cette année, avec une adversaire UDI contre elle. Bon le groupe centriste du Sénat a toujours mélangé les centristes, mais si le groupe Renaissance a besoin de monde elle pourrait traverser, d'autant que Renaissance 53 la soutient très visiblement.