stephed a écrit:newritture a écrit:Vu les premiers résultats est-ce que vous partagez l'analyse suivante : les performances sont correctes pour le PS et la majorité présidentielle mais auraient pu être meilleures, elles sont légèrement en dessous des attentes pour le PCF, bonnes pour EELV et LR ?
Évidemment ça nécessitera un affinage avec les départements urbains.
Toujours pareil cela dépend des attentes de chacun et des résultats finaux: des augmentations/diminutions de % obtenus ou des gains/pertes de sièges à l'arrivée.
A ce stade la seule conclusion que j'en tirerais est une remarquable stabilité des sortants (le plus souvent LR ou DVD, parfois PS) dans les départements où les sénateurs sont élus au scrutin majoritaire. Dans la mesure où la majorité présidentielle a largement fait l'impasse sur ce scrutin il n'y a donc pas de vote sanction (à la différence de l'UMP en 2011 et du PS et de ses alliés en 2014) dont souffriraient les sortants d'une majorité présidentielle qui n'en compte guère. La seule modification attendue est - mais j'en oublie sans doute - la victoire d'un nationaliste en Haute-Corse (sortant : MRSL, ce qui n'est d'ailleurs pas une très bonne nouvelle pour la majorité présidentielle, mais celle-ci n'y avait pas de candidats).
Le PCF et EELV n'ayant pas beaucoup de sortants et peu d'espoirs de gains dans les départements dont les résultats nous sont parvenus, il est à mon avis trop tôt pour faire un bilan en ce qui les concerne. Que la candidate PCF soit derrière le PS en Dordogne n'est pas surprenant : la sensibilité politique de la Dordogne est plus socialiste (ou DVG) que communiste ; les défaites dans l'Allier et plus encore le Cher étaient pour mois totalement attendues (j'avais d'ailleurs écrit à ce sujet dans les fils de discussion consacrés aux sénatoriales dans ces départements) et j'attends de voir les résultats en voix et en pourcentage. Les quelques scores (en voix) des candidats EELV obtenus semblent présumer une certaine percée, mais il faut prendre en compte les configurations locales (avec souvent des soutiens du PS ou du PCF, contrairement à 2014). La conclusion serait que les candidats EELV peuvent rassembler la gauche autour d'eux - mais pour parvenir à ce constat j'attends de voir ce qu'il en est là où le PS s'est retiré au profit de EELV.
Quant à LREM, qu'un de ses sortants soit favori pour le deuxième tour dans l'Yonne ne prouve pas grand chose, dans l'attente des résultats du deuxième tour.