pba a écrit:Depuis la loi du 2 aout 2013, dans les communes de 30 800 habitants et plus, où tous les conseillers municipaux sont également délégués de droit, des délégués supplémentaires doivent être désignés à raison de 1 par tranche entière de 800 habitants au-dessus de 30 000 habitants.
La tranche prévue précédemment de 1 000 habitants a été abaissé à 800 habitants par la loi du 2 août 2013 précitée. Les tranches non complètes de 800 habitants ne sont pas prises en compte pour la détermination du nombre de délégués supplémentaires.
Concrètement, celà augmente la représentation des villes de plus de 30 000 habitants; pour les Hauts de seine, le nombre de délégués supplémentaires passe de 634 à 809 et le corps électoral passe de 2102 à 2277.
Plus la ville est grande, plus sa représentation croit : exemple pour Boulogne de 137 délégué totaux à 163
NB: cette modif, a déjà été appliquée pour les sénatoriales 2014.
pba a écrit:Quelques données :
-170 sénateurs à renouveler (la moitié): 150 en métropole pour les départements du 37 au 66 plus ceux d'Ile de France
Azertyuiop a écrit:Quand un grand électeur possède deux mandats donnant accès au corps électoral des sénatoriales (par exemple : député + conseiller régional), sa "seconde voix" est transférée à quelqu'un d'autre : le grand électeur en question a-t-il tout le pouvoir de décision pour désigner cette tierce personne ? Et si non, qui décide ?
Azertyuiop a écrit:J'ai quelques questions sur la désignation des délégués des conseillers municipaux :
- Dans les communes de moins de 9.000 habitants, les délégués élus doivent-ils appartenir au conseil municipal qui les élit ?
- Dans les communes de 9.000 à 30.000 habitants, pas d'élection de conseillers municipaux : mais les conseillers municipaux n'ayant pas la nationalité française et ne pouvant pas voter à ces sénatoriales sont-ils remplacés, et si oui, par quelle procédure ?
- Quand un grand électeur possède deux mandats donnant accès au corps électoral des sénatoriales (par exemple : député + conseiller régional), sa "seconde voix" est transférée à quelqu'un d'autre : le grand électeur en question a-t-il tout le pouvoir de décision pour désigner cette tierce personne ? Et si non, qui décide ?
- Quand les délégués sont élus au scrutin proportionnel, cela se fait-il selon la méthode de plus fort reste ou de la plus forte moyenne ? Il me semble que c'est au plus fort reste mais j'ai un doute.
Etienne92 a écrit:Il y a tout de même une élection pour les suppléants. Pour ceux qui n'ont pas la nationalité française, ils sont remplacés par les suivants sur la liste.
Azertyuiop a écrit:Je vous remercie, Etienne92, pour vos réponses instructives. J'imagine donc que pour un député conseiller régional, c'est le président de région qui décide sous proposition du grand électeur ? S'ils sont de bords opposés, l'édile pourrait donc en pratique refuser ?
.un remplaçant lui est désigné, sur sa présentation, par le président du conseil départemental.
Azertyuiop a écrit:Etienne92 a écrit:Il y a tout de même une élection pour les suppléants. Pour ceux qui n'ont pas la nationalité française, ils sont remplacés par les suivants sur la liste.
Les suppléants ? Normalement, dans un scrutin proportionnel, les suppléants sont simplement les membres des listes de candidats qui n'ont pas été élus. Comment détermine-t-on quels suppléants affecter à quels grands électeurs si les grands électeurs en question ne sont pas élus ?
Etienne92 a écrit:Là aussi c'est loin d'être clair : je n'ai toujours pas compris sous quelle condition un titulaire pouvait être remplacé par un suppléant (décès au minimum j'imagine). Pour le cas que vous mentionnez, je comprends que les suppléants sont pris dans l'ordre d'élection, quelque soit celui qu'il faut remplacer.
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