Parmi les enjeux du scrutin sénatorial, on retrouve le nombre de groupes parlementaires (et leur taille)
La mandature sortante s'achève avec 7 groupes : LR (Les républicains) , PS (Socialistes), UC (Centristes UDI et MoDem), REM (République en Marche !), CRC (Communistes), RDSE (Rassemblement Démocratique et Social Européen) et RASNAG (qui n'est pas formellement un groupe/Non-Inscrits)
Si LR, PS, REM, UC, RDSE sont assurés de conserver leur groupe, la question se pose pour les communistes. 16 de ses 18 membres sont concernés par le renouvellement et des pertes sont à prévoir.
Autre aspect à prendre en compte : la recomposition politique issue du phénomène Macron.
Outre la réunification prévue du bloc radical (PRG-PRV), est également annoncée la création d'un groupe de "Républicains Constructifs", à l'instar de ce qui a été fait à l'Assemblée Nationale.
Une dizaine de sénateurs LR ont d'ores et déjà créé l'association
« République et territoires (Les indépendants) » Parmi les membres, on retrouve :
Claude Malhuret (Allier)
Jérôme Bignon (Somme)
Fabienne Keller (Bas-Rhin)
Alain Marc (Aveyron)
François Commeinhes (Hérault).
http://www.lemonde.fr/politique/article ... 7y9Cawm.99Autre interrogation : le MoDem ? Le parti a actuellement 6 élus et en aura au moins 4 à l'issue du 24 septembre. Souhaite-il se détacher de l'UC pour créer son propre groupe (ça me parait difficile) ou se rallier à un autre groupe.
A l'issue du scrutin, il pourrait donc y avoir 8 groupes, du jamais vu depuis 40 ans.