Elections régionales de 2021 en Nouvelle Aquitaine

[myckilem]

Liste de la majorité présidentielle en Dordogne

Jérôme Peyrat (LREM) , maire de la Roque-Gageac
Marie-Hélène Boras (MR), élu au conseil municipal à Périgueux
Jean-Pierre Cubertafon (MoDem), député du Périgord Vert
Denise Ménard (LREM), suppléante du député du Bergeracois Michel Delpont
Alexandre Brégeon (LREM), coordinateur pour la REM aux élections régionales et coordinateur départemental, Boulazac-Isle-Manoire
Annick Maurussane (ex-PS), maire de Jumilhac-le-Grand
Paul Fauvel, directeur général du Bergerac Périgord Football Club
Jacqueline Dubois (LREM), député
Bernard Crouzet (Modem), exploitant agricole et entrepreneur de travaux publics au Bugue
Marie-Laure Ferber, aide-soignante à l'hôpital de Sarlat, conseillère municipale à Carlux
Grégoire Painchard (LREM), animateur de la Rem à Bergerac, commercial dans le vin
Pascale Lafaysse-Gea, agent immobilier indépendant
Yohan Melotti (MR), conseiller municipal de Sarliac-sur-l'Isle
Léonie Delmares-Borderie (LREM), collaboratrice parlementaire de Jacqueline Dubois
Gilles Cozanet, élu à Auriac en Périgord, journaliste à Stade 2

[Nico]

La liste de la Majorité Présidentielle pour la Corrèze

1. Patricia Bordas (LREM), 64 ans, ancienne sénatrice de la Corrèze, ancienne maire-adjointe de Brive-la-Gaillarde.
2. Olivier Bonnie (Agir, la droite constructive), 55 ans, délégué départemental d'Agir, la droite constructive en Corrèze, délégué régional de l'association Les Chiraquiens.
3. Isabelle Celle (LREM), conseillère municipale de Saint-Exupéry-les-Roches, suppléante du député Christophe Jerretie (MoDem).
4. Sébastien Rouchon (LREM), 41 ans, conseiller municipal de Masseret.
5. Dominique Christian (LREM), 66 ans, ancienne sous-préfète de Sarlat-la-Canéda et Arcachon.
6. Vincent Rigau-Jourjon (LREM), 48 ans, conseiller municipal de Tudeils.
7. Marie-Odile Vouilloux (LREM), 72 ans.
8. Rémi Monfreux (LREM), 28 ans, conseiller municipal de Reygade.
9. Julie Milhac (LREM)
10. Gérard Bothier (LREM)
https://www.lamontagne.fr/brive-la-gail ... _13953295/

[Raphadu86]

Dans la Vienne

Liste de la Majorité présidentielle
1. Françoise Ballet-Blu, 57 ans, députée et chef d'entreprise ;
2. Vincent Béguier, 48 ans, conseiller régional et directeur R&D agriculture ;
3. Claudie Melquiond, 65 ans, artisan coiffeur retraitée ;
4. Edouard Renaud, 62 ans, maire de Moncontour et ouvrier spécialisé en métallurgie ;
5. Aurore Courtin, 41 ans, enseignante ;
6. Sylvain Pothier-Leroux, 55 ans, cadre territorial ;
7. Nathalie Guillet, 54 ans, cadre territorial ;
8. Benoît Rousseau, 47 ans, trésorier Sécurité sociale ;
9. Françoise Le Vézu, 58 ans, directrice de CFA ;
10. Jean-José Massol, 57 ans, chef d'entreprise ;
11. Véronique Wuyts, 62 ans, maire de l'Isle-Jourdain ;
12. Pascal Lecamp, 64 ans, maire de Civray ;
13. Anaïs Auger, 23 ans, collaboratrice parlementaire ;
14. Louis Tapon, 24 ans, chargé de mission fonction publique ;
15. Françoise Micault, 62 ans, maire d'Iteuil, chargée de mission filiaire ;
16. Benjamin Baudry, 27 ans, enseignant.

Liste écologiste
1. Christine Graval, Ligugé, 46 ans, entrepreneure ;
2. Thierry Perreau, Ternay, 61 ans, formateur d’adultes ;
3. Anne-Claire Gallais, Poitiers, 41 ans, en recherche d’emploi ;
4. Valentin Cognard, Châtellerault, 25 ans, écologue ;
5. Adam Monni, Poitiers, 42 ans, maraîcher urbain ;
6. Stéphane Patrier, Sèvres-Anxaumont, 61 ans, enseignant retraité ;
7. Salomé Torrent, Poitiers, 21 ans, étudiante ;
8. Alain Bouchon, Châtellerault, 65 ans, retraité ;
9. Caroline Dugué, Poitiers, 33 ans, assistante sociale ;
10. Jacques Taburet, Châtellerault, 71 ans, retraité ;
11. Tiphaine Viron, Bournand, 35 ans, maraîchère bio ;
12. Gilles Caire, Chauvigny, 57 ans, enseignant-chercheur ;
13. Hélène Heintz Shemwell, Poitiers, 70 ans, professeure retraitée ;
14. Laurent Baheux, Sanxay, 51 ans, photographe.

[lostinthemiddle]

Pensez-vous que la censure partielle de la loi Molac, puisse influer sur le résultat de l'élection et notamment sur le résultat des Pyrénées-Atlantiques ?

[jojomarg]

Sondage Ifop pour Europe 1 et la Tribune

Grande stabilité par rapport aux récentes enquêtes. Le président sortant reste ultra-favori.

Participation estimée : 40%

Premier tour
Alain Rousset (PS-PRG-PCF) : 24%
Edwige Diaz (RN) : 23%
Geneviève Darrieussecq (MoDem-LREM-UDI) : 19%
Nicolas Florian (LR) : 14%
Nicolas Thierry (EELV) : 11%
Clémence Guette (LFI-NPA) : 5%
Eddie Puyjalon (DLF) : 3%
Guillaume Perchet (LO) : 1%

Second tour (hypothèse quadrangulaire)
Alain Rousset (PS-PRG-PCF-EELV) : 37%
Edwige Diaz (RN) : 24%
Geneviève Darrieussecq (MoDem-LREM-UDI) : 22%
Nicolas Florian (LR) : 17%

Second tour (hypothèse triangulaire)
Alain Rousset (PS-PRG-PCF-EELV) : 42%
Geneviève Darrieussecq (MoDem-LREM-UDI-LR) : 30%
Edwige Diaz (RN) : 28%


Enquête réalisée du 26 au 31 mai 2021 sur un échantillon représentatif de 1003 personnes.
https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2021/06/118207_IV-NA_01.06.2021.pdf

[myckilem]

La campagne de Darrieussecq ne décolle pas du tout. Et au vu du résultat de l'hypothèse de fusion avec LR, je ne pense pas que cette fusion aura lieu. La fusion LREM/MoDem et LR fait perdre 9 % par rapport à l'hypothèse inverse et fait gagner 5 % à l'UG. Au moins en cas de quadrangulaire, la majorité présidentielle a l'espoir que Rousset n'arrive pas à obtenir une majorité absolue et soit obligé de négocier lors du 3ème tour. Ce n'est pas acquis mais il vaut mieux tenter cette chance que de se faire écraser avec une alliance qui fait fuir 9 % des électeurs.

Pour moi, le seul cas de figure de défaite pour Rousset serait la non-qualification de la liste LR pour le second tour. Mais pour cela, il faudrait que LR ne passe pas les 10 % ce qui me parait peu vraisemblable au vu de la stabilité de la liste LR autours des 15 % dans les différents sondages.

Mais dans ce cas là, Darrieussecq pourrait espérer garder l'électorat de centre gauche tout en faisant le plein du vote utile à droite. Si je suis le sondage, on serait dans un duel 37 % pour Rousset et 35 % pour Darrieussecq ce qui serait beaucoup plus équilibré (même si cela n'assure pas la victoire à Darrieussecq).

[Chaban]

La campagne de Darrieussecq ne décolle pas du tout. Et au vu du résultat de l'hypothèse de fusion avec LR, je ne pense pas que cette fusion aura lieu. La fusion LREM/MoDem et LR fait perdre 9 % par rapport à l'hypothèse inverse et fait gagner 5 % à l'UG. Au moins en cas de quadrangulaire, la majorité présidentielle a l'espoir que Rousset n'arrive pas à obtenir une majorité absolue et soit obligé de négocier lors du 3ème tour. Ce n'est pas acquis mais il vaut mieux tenter cette chance que de se faire écraser avec une alliance qui fait fuir 9 % des électeurs.

Pour moi, le seul cas de figure de défaite pour Rousset serait la non-qualification de la liste LR pour le second tour. Mais pour cela, il faudrait que LR ne passe pas les 10 % ce qui me parait peu vraisemblable au vu de la stabilité de la liste LR autours des 15 % dans les différents sondages.

Mais dans ce cas là, Darrieussecq pourrait espérer garder l'électorat de centre gauche tout en faisant le plein du vote utile à droite. Si je suis le sondage, on serait dans un duel 37 % pour Rousset et 35 % pour Darrieussecq ce qui serait beaucoup plus équilibré (même si cela n'assure pas la victoire à Darrieussecq).

Quelques remarques sur cette situation.

1/ Sur la base de ce sondage de second tour, Alain Rousset aurait une majorité absolue de 97 des 183 sièges (+5). 46 au titre de la prime des 25% et 51 pour ses 37%. La perte de la majorité se ferait à moins de 33,3%. Je ne crois pas à l'hypothèse d'une absence de majorité de sièges pour une liste d'union de la gauche en triangulaire comme en quadrangulaire car cette liste unique de gauche - dirigée par un Président sortant - devrait être en mesure de rassembler au minimum un électeur sur 3. La loi électorale a été pensée pour essayer de garantir au maximum cette majorité, même si en théorie il est possible de mettre en échec cet objectif.

2/ Je ne crois pas que l'hypothèse du retrait ou de l'élimination (- de 10%) de la liste LR permettrait un meilleur report sur la liste Modem/LREM qu'une fusion. Je comprends la réflexion de myckilem puisqu'elle a été "prouvée" (même si la politique n'est pas une science exacte...) en Hauts-de-France et PACA en 2015, Estrosi et Bertrand ayant toujours affirmé que le retrait permettait leur victoire tandis qu'une fusion aurait été perçue comme une manœuvre sanctionnée par les électorat de droite comme de gauche. Mais la différence avec 2015, c'est qu'en face c'était la famille Le Pen, pas le baron socialiste (rose pale) Alain Rousset. Et également que Estrosi et XB était dans l'opposition en 2015, tandis que le scénario de myckilem consisterait à voir des électeurs de l'opposition se mobiliser pour une liste de la majorité, ce qui me semble plus complexe pour un électorat radicalisé contre le pouvoir en place ;

3/ Ce sondage et ce scénario fait écho à une contribution que je voulais envoyer il y a quelques jours et puis j'ai oublié. C'était pour réagir aux pronostics forts intéressants de deux contributeurs - Hakudude et Avavainouva - sur l'ensemble des régions. Ma divergence principale avec leurs contributions portait justement sur certaines de leurs hypothèses de fusions dans certaines régions sensibles (Bourgogne-FC - Centre-VdL ...) ou non sensibles (Occitanie - Bretagne...de mémoire). J'avais noté que les deux contributeurs eux-mêmes dressaient des pronostics de premiers tours qui ne laissaient pratiquement aucune chance aux listes concernées de l'emporter au second tour. Or, sans une perspective de victoire, je ne vois vraiment pas l'intérêt de prendre le risque politique d'une alliance politique susceptible de créer d'immenses tensions au sein de leurs familles politiques respectives (essentiellement LR, PS, voire EELV en alliance avec le PS comme en BFC...avec des personnalités candidates sur les listes très hostiles à LREM, comme Guillaume Peletier pour ne citer qu'un exemple non isolé...), voire d'avoir des répercutions négatives dans des régions voisines où le RN l'utiliserait. Sans exclure totalement certaines fusions (même si je n'y crois pas, les hypothèses de retraits me semblent plus probables), elle ne seront possibles que si le résultat du premier tour laisse entendre qu'une victoire est possible et sans risque d'une élection du RN par accident.

[Eco92]

La question des majorités au second tour est enfin importante avec le nombre de quadrangulaires qui sera inédits.

Ce n'est pas cette région ou c'est le plus probable cependant il est probable qu'une fois la fusion PS/EELV réalisée, si la victoire est au bout ce soit avec une courte majorité (ici vous indiquez 5 sièges) qui fait que le président actuel n'aura pas de majorité sans EELV, sauf à s'allier avec la droite sur des dossiers. Cela s'est vu régulièrement (par exemple en PDL en 2010-2015, sur les sujets de Notre Dame des Landes) mais dans la plupart des cas des partis alliés dans exécutifs tentent d'éviter cela et avoir une "minorité de blocage" est un élément que je trouve utile et pour peser, et pour les territoires, qui voient leurs élus obligés de faire des pas les uns vers les autres pour trouver des consensus entre leurs positions, et non un simple rouleau compresseur. Bien sur le rapport de force reste là, mais c'est tout de même fort différent (comme de fusionner en étant sous ou au dessus des 10%).

[myckilem]

2/ Je ne crois pas que l'hypothèse du retrait ou de l'élimination (- de 10%) de la liste LR permettrait un meilleur report sur la liste Modem/LREM qu'une fusion. Je comprends la réflexion de myckilem puisqu'elle a été "prouvée" (même si la politique n'est pas une science exacte...) en Hauts-de-France et PACA en 2015, Estrosi et Bertrand ayant toujours affirmé que le retrait permettait leur victoire tandis qu'une fusion aurait été perçue comme une manœuvre sanctionnée par les électorat de droite comme de gauche. Mais la différence avec 2015, c'est qu'en face c'était la famille Le Pen, pas le baron socialiste (rose pale) Alain Rousset. Et également que Estrosi et XB était dans l'opposition en 2015, tandis que le scénario de myckilem consisterait à voir des électeurs de l'opposition se mobiliser pour une liste de la majorité, ce qui me semble plus complexe pour un électorat radicalisé contre le pouvoir en place ;

En fait, je pense que la question n'est pas tellement le report des électeurs de droite sur la liste de la majorité, mais le report des voix venant de la gauche (par exemple des électeurs EELV du premier tour qui désapprouvent la fusion avec Rousset) ou même des électeurs plutôt de tendance centre gauche de la majorité présidentielle qui ne porte pas beaucoup LR dans leur cœur.

Maintenant, cette hypothèse réponse sur l'absence de LR du second tour et c'est très loin d'être acquis.

Sur l'hypothèse d'une absence de majorité : Je reconnais que cela me parait aussi improbable. Toutefois, je reste convaincu que c'est la seule stratégie à suivre si la liste MoDem/LREM veut peser dans le débat régional car même en cas de majorité derrière Rousset, ils pourront jouer sur le dissension entre EELV et le PS pour obtenir de l'influence politique.

[Chaban]

ECO92 et myckilem ont soulevé la question de la majorité régionale. Je comprends la réponse selon laquelle les élus des listes défaites au second tour pourront avoir de l'influence sur certains votes clés où la majorité (absolue) élue serait divisée. Cependant, tout le monde comprend que ce n'est pas la même chose de peser sur une assemblée régionale où il n'y aurait tout simplement pas de majorité issue des urnes et d'obtenir au passage certaines positions influentes (présidences de commissions thématiques ou d'organes extérieurs) et le fait de pouvoir se contenter d'orienter de temps en temps certains votes. Si la liste d'Alain Rousset a une majorité le soir du second tour, il choisira l'exécutif de son choix et tiendra ainsi 7 ans, même au prix de quelques alliances alternatives de temps en temps sur certains votes où il serait lâché par EELV ou sur sa gauche. Tandis que s'il n'y a pas de majorité régionale absolue, sa présidence sera beaucoup plus précaire et on pourrait imaginer que le Modem ou un groupe technique de Maires de droite (qui ont besoin des subventions régionales) serait incontournable et donc extrêmement influent.

Ce mandat va durer 7 ans, c'est donc un enjeu essentiel, ici comme ailleurs.