Mme Andrieux a été élue de justesse avec des bulletins estampillés de la rose alors que le PS lui avait retiré l'investiture, et l'élection a été validée, donc les listes Masseret ne risque en rien l'invalidation.
Considérant, en second lieu, que le requérant soutient qu'à l'occasion du premier tour de scrutin, Mme ANDRIEUX s'est prévalue de façon injustifiée, sur ses bulletins de vote et professions de foi, de l'investiture du parti socialiste, alors que celle-ci lui avait été retirée ;
3. Considérant, d'une part, que, s'il est constant que le parti socialiste avait retiré son investiture à Mme ANDRIEUX dix jours avant le scrutin, il ne résulte pas de l'instruction que le maintien, sur les bulletins de votes et les professions de foi imprimés en vue du premier tour, de la mention du sigle et du logo de ce parti aurait constitué, de la part de l'intéressée, qui n'a d'ailleurs pas maintenu ces mentions sur les documents imprimés pour le second tour, une manoeuvre de nature à influencer les résultats du scrutin ;
4. Considérant, d'autre part, qu'en raison du large débat public qui s'est déroulé sur les soutiens politiques de cette candidate, de l'absence d'un candidat investi par le parti socialiste dans cette circonscription et des écarts de voix séparant les candidats au premier tour, les faits dénoncés par M. RAVIER ne peuvent être regardés comme ayant été de nature à altérer la sincérité du scrutin ;
5. Considérant qu'il résulte de ce qui précède que la requête de M. RAVIER doit être rejetée,
D É C I D E :
Article 1er.- La requête de M. Stéphane RAVIER est rejetée.