pop03 a écrit:La défaite va coûter cher au PS.
De 559 élus en 2010, le parti est passé à 339, ce qui représente 220 conseillers régionaux de moins. Des conseillers qui versaient 10% de leur indemnité à leur fédération, soit environ 440.000 euros par an, pendant 6 ans, de recettes assurées pour le PS.
Un cadre du parti confie : "Le cumul des défaites nous a fait très mal. Certaines fédérations ont perdu jusqu'à la moitié de leurs ressources". "Ça veut dire des locaux qui ferment, des permanents que l'on ne remplace pas et des activités politiques en berne", explique un autre élu PS.
http://www.europe1.fr/politique/regiona ... ps-2636219
padamalgam a écrit:ploumploum a écrit:padamalgam a écrit:j'ai entendu dire qu'il y avait moins de CR socialistes que frontistes, est-ce vrai ?
C'est kif-kif : le décompte du ministère donne 358 élus au FN et 355 élus PS, mais le symbole est là .
a ce niveau-là c'est plus qu'un symbole ...
fogo91 a écrit:A noter que les 41% de MMLP en PACA étaient (vu le faible score d'Estrosi) en partie le fait d'électeurs de droite dure (catholique où libérale) qui, la jugeant compatible avec la droite, on voté pour elle pour pousser à l'alliance (comportement observable nationalement depuis 1992 chez des électeurs de droite notamment au régionales). Cependant beaucoup de ces électeurs se sont certainement ravisés entre les deux tours au vu des résultats nationaux considérant qu'un FN trop fort créait une situation ingérable pour la droite et sont retournés vers Estrosi.
fogo91 a écrit:La gauche, au vu de la confusion à droite, progresse, non par rapport aux départementales mais par rapport aux élections de 2014 (municipales, européennes).
fogo91 a écrit:
Cela ne s'est pas tellement vu à cause du mode de scrutin mais déjà en mars le PS avait renoué avec un électorat communautarisé des quartiers populaires qui lui avait tourné le dos à cause du "mariage pour tous". Cet électorat a sans doute été sensible à l'appel de Manuel Valls dénonçant l'"appartheid" en France suite aux attentats des 7,8 et 9 janvier.
Corondar a écrit:fogo91 a écrit:La gauche, au vu de la confusion à droite, progresse, non par rapport aux départementales mais par rapport aux élections de 2014 (municipales, européennes).
Il faudra rappeler aux centaines de conseillers régionaux socialistes restés sur le carreau que leur parti a progressé sur ces élections, parce que ça a pu leur échapper.
Je suis le premier à reconnaître que la gauche a largement mieux résisté au vote sanction qu'elle ne pouvait le craindre. Mais résister ne veut pas dire triompher. La gauche et le PS ont nettement reculé par rapport aux régionales de 2010. Et même comparativement aux résultats de 2014, on ne peut pas vraiment parler de rebond (enfin, personnellement, je ne compare jamais des élections différentes entre elles, parce qu'entre des régionales, des européennes ou des municipales, les fondamentaux de votes sont trop différents).
Je suis assez fasciné que le PS arrive (parfois) à vendre toutes ses défaites depuis 2012 comme des demis succès. Au moins, sous Chirac et Sarkozy, quand la droite prenait raclée sur raclée, elle avait le mérite de faire profil bas face à ses résultats électoraux intermédiaires. Je suis vraiment ébahi à chaque fois par les éléments de langage socialistes visant à relativiser les défaites, voire à mettre en avant des succès qui n'existent pas (je crois que le pompon c'était aux sénatoriales, où on pouvait croire que le Sénat était resté à gauche si l'on écoutait seulement les élus socialistes).
En tout cas, si le PS se satisfait de perdre en 3 ans toutes ses majorités dans les institutions locales acquises au cours des 20 dernières années, moi ça me va aussi.
Corondar a écrit:
Je suis vraiment ébahi à chaque fois par les éléments de langage socialistes visant à relativiser les défaites, voire à mettre en avant des succès qui n'existent pas (je crois que le pompon c'était aux sénatoriales, où on pouvait croire que le Sénat était resté à gauche si l'on écoutait seulement les élus socialistes).
En tout cas, si le PS se satisfait de perdre en 3 ans toutes ses majorités dans les institutions locales acquises au cours des 20 dernières années, moi ça me va aussi.
Malgré l'effet mécanique des élections municipales, qui faisait dire à la droite qu'une Bérézina était annoncée pour la gauche, le résultat marque une belle résistance du Parti socialiste et de ses alliés. Il n'y a pas de vague bleue, la droite est loin de ses espoirs. Avec un groupe UMP qui plafonnerait à 141 sénateurs, il n'y a pas d'effet Sarkozy, il n'y a pas de majorité UMP au Sénat.
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