de arthas » Jeu 14 Nov 2019 20:36
Ville de 342 600 habitants et préfecture du département des Alpes-Maritimes, Nice avait connu les résultats suivants aux élections municipales de 2014 :
Premier tour :
Christian Estrosi (UMP-NC-MPF) 44,98 %
Marie-Christine Arnautu (FN) 15,59 %
Patrick Allemand (PS-EELV-MRC) 15,25 %
Olivier Bettati (SE) 10,12 %
Robert Injey (FG) 5,38 %
Philippe Vardon (Nissa Rebela) 4,43 %
Jacques Peyrat (DVD) 3,69 %
Michel Cotta (EXD) 0,53 %
Participation : 54,18 % / Votes blancs et nuls : 2,86 %
Second tour :
Christian Estrosi (UMP-NC-MPF) 48,61 %
Marie-Christine Arnautu (FN) 21,10 %
Patrick Allemand (PS-EELV-MRC) 17,84 %
Olivier Bettati (SE) 12,42 %
Participation : 53,40 % / Votes blancs et nuls : 3,81 %
Aujourd'hui, le sondage cité par christiandra dans le précédent message donne une tendance remarquablement stable, avec une gauche et une extrême droite quasi-constantes (même si représentées différemment en termes de listes), ainsi qu'une majorité sortante forte malgré la présence d'une liste de droite dissidente.
S'agissant du retrait officiel d'Eric Ciotti, ce scénario avait été envisagé par le sondage sans toutefois qu'il ne précise si la liste unique menée par Christian Estrosi se ferait alors de concert avec Eric Ciotti ou en son absence complète de la campagne. On obtient alors le cas de figure où la liste menée par le Maire sortant l'emporterait dès le premier tour avec 51 % des voix. Il convient néanmoins d'apporter une nuance : le sondage donnait ce résultat dans le cas où Les Républicains soutiendraient la liste sortante en l'absence de celle de Ciotti. En l'occurrence, on ne connaît pas encore la décision des Républicains, qui pourraient dans l'absolu désigner un autre candidat contre le Maire sortant. Cela ne semble cependant pas être le message délivré par Eric Ciotti dans son annonce de vouloir "faire la paix" avec son adversaire politique.
Dans l'attente de voir les dynamiques de campagne, on part avec une majorité sortante forte (entre 40 et 50 % des voix dès le premier tour), et des opposants qui ont du mal à peser dans l'état actuel des choses.