Visiblement cette alliance a surpris au sein des deux partis concernés.
L'UDI ne devait prendre sa décision qu'au mois de septembre. Ce rapprochement peut s'expliquer par plusieurs facteurs.
Alain Gest en bénéficie, car clairement marqué à droite, il avait peut-être moins de chance de s'imposer à droite au premier tour. En outre
Brigitte Fouré n'était pas favorite face Ã
Hubert De Jenlis pour recevoir l'investiture de l'UDI. Cette alliance permet donc aux deux candidats d'y trouver leur compte. Il leur faudra toutefois accorder leurs violons. Alors que l'une est centriste, l'autre incarne l'aile droitière de l'UMP. Au sujet du tramway, l'un des principaux enjeux de la campagne, Brigitte Fouré se dit pour alors qu'Alain Gest est résolument contre...
Par ailleurs, cela ne signifie pas forcément une liste unique de la droite. Les partis ne se sont pas encore prononcés. Hubert de Jenlis a critiqué cette union qu'il qualifie de manœuvre. Un de ses proches va jusqu'à parler de braquage. Sa candidature reste donc probable. Il reste aussi l'ancien député de la Somme Nouveau-Centre,
Olivier Jardé, qui ne soutien pas le duo. Une décision de l'UMP ou de l'UDI (prévue pour septembre) remettant en cause cette alliance risquerait fort d'engendrer la mise en place de deux listes à droite. Hubert De Jenlis bénéficie en outre d'un soutien de poids au sein de l'UDI qui n'est autre que Gilles de Robien.
Des retournements sont à prévoir.
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