Le MoDem dispose aujourd'hui du deuxième groupe à l'AN de la majorité présidentielle et du troisième groupe de l'assemblée nationale.
Tous les députés du groupe ne sont pas MoDem, mais il est très probable que le MoDem souhaite que l'ensemble des députés présents soient réélus ou aient un successeur qui s'affiliera au groupe MoDem (s'il est toujours possible d'en constituer un) après les élections législatives.
Il y a peut-être un cas litigieux c'est Patrick Loiseau qui est devenu député à la suite du décès de Patricia Gallerneau. La députée MoDem avait d'ailleurs essayé de provoquer une partielle pour que ce soit un de ses assistants parlementaires qui lui succède (
https://www.yahoo.com/news/mort-patricia-gallerneau-d%C3%A9put%C3%A9e-modem-134017305.html). Patrick Loiseau n'a pas sa carte au MoDem et je ne sais pas s'il acceptera de continuer à siéger dans ce groupe ou s'il ira vers le groupe LREM.
Le MoDem est très silencieux pour l'instant sur les législatives. 0C'est un peu comme en 2017, où la question n'avait soulevé que des hauts le cœur qu'après les premières investitures qui avaient vu le MoDem très défavorisé. Par contre, certaines discussions plutôt musclée ont lieu en coulisse en témoigné cet article (
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/fran-c3-a7ois-bayrou-radin-avec-emmanuel-macron-e2-80-9cbayrou-c-e2-80-99est-picsou-e2-80-9d/ar-AASTXYp?ocid=BingNewsSearch). La difficulté pour le MoDem cette année est double. La première c'est qu'il n'est plus seul autours de la table puisque d'autres partis ont rejoint la barque (dont Horizon). La deuxième c'est qu'en 2017, il avait pu compter sur l'effet de ralliement de Bayrou à Macron pour démontrer son utilité. Cette année, cet effet risque d'être peu faible.