Le PRG vient de publier la liste des 118 candidats soutenus ou investis par le PRG, sous le label de la gauche du REEL (Républicaine, écologique, européenne et laïque) :
https://www.partiradicaldegauche.fr/wp- ... 052022.pdfSi mes calculs sont exacts, 65 candidats sont PRG et 53 autres sont seulement soutenus (PS diss, FGR...) : pour la plupart de ces 53 candidats soutenus, leurs résultats devraient donc donner lieu à des reversements dans le cadre du financement public des partis au titre des voix obtenues aux élections législatives.
Deux des trois sortants PRG se représentent : Olivier Falorni en Charente-Maritime et Sylvia Pinel dans le Tarn-et-Garonne. Dans les Hautes-Pyrénées, Jérôme Crampe tente de succéder à Jeanine Dubié.
Parmi les candidatures qui ont un poids politique, notons celles du conseiller départemental Eric Cantournet dans la 2e de l'Aveyron, de la conseillère départementale Christelle Cabanis dans la 3e du Tarn, de Tristan Bathiard, maire de Saint-Rémy (6 600 habitants), dans la 5e de Saône-et-Loire, du conseiller régional et ancien maire Ali Benmedjahed dans l'Ain (il avait obtenu un score intéressant aux dernières sénatoriales), ou encore de Sylvie Theye, maire de Ladevèze-ville (230 habitants), dans la 1ère du Gers. A mon avis, aucun d'entre eux n'est cependant favori, et le nombre de députés sera donc pour moi compris entre 1 et 3.
On trouve quelques transfuges du PS désormais estampillés PRG, comme l'avocat et ancien élu Patrice Reboul en Dordogne.
L'ancien député Christian Franqueville, qui tente un
come back dans les Vosges, est soutenu par le PRG.
La liste des candidats PRG montre qu'il n'a plus de candidats en Corse, et qu'il soutient deux candidats (non PRG) dans le Lot. Dans ces deux territoires de vieille tradition radicale, l'influence du PRG a beaucoup reculé.
Dans certains départements et territoires, il s'agit plus de candidatures de témoignage : 4 candidats PRG dans le Nord, 3 à Paris ou encore 5 parmi les Français de l'étranger.
Le président du PRG, le conseiller régional Guillaume Lacroix, ne se présente pas - comme d'ailleurs la plupart des 100 conseillers départementaux revendiqués par le PRG (soit un chiffre qui me semble un tantinet gonflé, comme celui des maires PRG).
Si le financement public devrait être assuré, il faudra encore que les résultats obtenus ouvrent un financement public supérieur aux dépenses engagées dans la campagne pour que l'opération ne soit pas perdante d'un strict point de vue budgétaire. Devra aussi être pris en compte le dépassement du seuil des 5% ouvrant droit au remboursement des frais de campagne - pour les 65 candidats PRG je pense que ce seuil peut être atteint dans une dizaine de circonscriptions.
Le PRG avait obtenu 106 311 voix (0,47 % des suffrages exprimés) en 2017, généralement avec le soutien du PS. Les candidats PRG sont cette année légèrement plus nombreux, mais pas soutenus par le PS en tant que parti. Les sortants sont aussi moins nombreux. Il faudrait une moyenne de 4% des suffrages exprimés dans les 65 circonscriptions où le PRG est présent pour maintenir ce pourcentage des voix - j'envisage plutôt une moyenne de 2% à 3%.