citoyen electeur a écrit:Ramdams a écrit:La capacité de nuisance de ces candidats dissidents devrait être assez faible à mon sens, d'autant que ces candidats ont généralement une assez faible envergure qui ne leur permet pas d'être élus sur leur nom.
Par ailleurs, pour parler plus spécifiquement des dissidences créées par la NUPES, quel électorat vote pour les dissidents ? Des électeurs qui, généralement, ne se seraient pas non plus satisfaits d'une offre politique unique à gauche. Et qui, même, auraient peut-être voté pour le candidat du camp Macron (comment on doit les appeler aujourd'hui d'ailleurs ? des candidats "renaissants" ?). Les déperditions de voix ne sont peut-être pas là où on le pense...
Il faut regarder avec attention la circonscription des Français de l'"étranger en Espagne. Cela me rappelle furieusement le cas Royal-Falorni. Dans les deux cas, un candidat parachuté peu apprécié des locaux, de l'autre, un sortant apprécié.
Herimene a écrit:Je pense qu'il ne faut quand même pas trop s'enflammer sur la capacité de Stéphane Vojetta de nuire à la candidature de Manuel Valls.
Pour deux raisons :
Tout d'abord les Français de l'étranger sont très peu nombreux à voter, a fortiori aux Législatives et ont depuis 2017 démontré un très fort légitimisme.
Ensuite et c'est tout aussi déterminant, Stéphane Vojetta n'est député que depuis octobre dernier, ayant succédé à Samantha Cazebonne dont il était le suppléant, après l'élection de cette dernière au Sénat.
Outre que je ne suis pas persuadé que les députés des Français établis hors de France arrivent à mettre en place au cours de leur mandat un semblant d'ancrage local (en dehors de quelques cas très particuliers : Meyer Habib par exemple, qui était très investi dans la politique d'un Etat de sa circonscription avant de faire campagne en politique française), le fait que Stéphane Vojetta n'ait que quelques mois de mandats me fait dire qu'il fera un score assez anecdotique et qu'il n'est en pas en capacité de fragiliser Valls au premier tour.
Par contre, il est vrai que la circonscription n'est pas dénuée de suspense car c'est l'une des rares circonscriptions des Français établis hors de France où la gauche a quelques espoirs, et outre l'image publique assez repoussoir de Valls pour une bonne partie de l'électorat français (à voir si c'est le cas aussi parmi les Français établis hors de France, ce n'est pas certain non plus), la dissidence de Vojetta si elle se confirme pourrait diviser un peu l'électorat centriste et donc aider la gauche à rassembler un peu au-delà de son camp dans l'optique d'un second tour.
Toutefois, honnêtement je pense qu'il faudrait un alignement de planètes pour le moment assez irrationnel pour que Valls perde la circonscription, mais c'est en soit possible.
citoyen electeur a écrit:citoyen electeur a écrit:Ramdams a écrit:La capacité de nuisance de ces candidats dissidents devrait être assez faible à mon sens, d'autant que ces candidats ont généralement une assez faible envergure qui ne leur permet pas d'être élus sur leur nom.
Par ailleurs, pour parler plus spécifiquement des dissidences créées par la NUPES, quel électorat vote pour les dissidents ? Des électeurs qui, généralement, ne se seraient pas non plus satisfaits d'une offre politique unique à gauche. Et qui, même, auraient peut-être voté pour le candidat du camp Macron (comment on doit les appeler aujourd'hui d'ailleurs ? des candidats "renaissants" ?). Les déperditions de voix ne sont peut-être pas là où on le pense...
Il faut regarder avec attention la circonscription des Français de l'"étranger en Espagne. Cela me rappelle furieusement le cas Royal-Falorni. Dans les deux cas, un candidat parachuté peu apprécié des locaux, de l'autre, un sortant apprécié.
Les électeurs ont regardé avec attention les bulletins de vote. M. Valls a laissé un mauvais souvenir en tant que premier ministre, a quitté son mandat de député en cours de route, s'est expatrié, a ensuite quitté son mandat à Barcelone.
C'est assez pour se faire une idée du personnage.
Qui le regrettera?
citoyen electeur a écrit:Herimene a écrit:Je pense qu'il ne faut quand même pas trop s'enflammer sur la capacité de Stéphane Vojetta de nuire à la candidature de Manuel Valls.
Pour deux raisons :
Tout d'abord les Français de l'étranger sont très peu nombreux à voter, a fortiori aux Législatives et ont depuis 2017 démontré un très fort légitimisme.
Ensuite et c'est tout aussi déterminant, Stéphane Vojetta n'est député que depuis octobre dernier, ayant succédé à Samantha Cazebonne dont il était le suppléant, après l'élection de cette dernière au Sénat.
Outre que je ne suis pas persuadé que les députés des Français établis hors de France arrivent à mettre en place au cours de leur mandat un semblant d'ancrage local (en dehors de quelques cas très particuliers : Meyer Habib par exemple, qui était très investi dans la politique d'un Etat de sa circonscription avant de faire campagne en politique française), le fait que Stéphane Vojetta n'ait que quelques mois de mandats me fait dire qu'il fera un score assez anecdotique et qu'il n'est en pas en capacité de fragiliser Valls au premier tour.
Par contre, il est vrai que la circonscription n'est pas dénuée de suspense car c'est l'une des rares circonscriptions des Français établis hors de France où la gauche a quelques espoirs, et outre l'image publique assez repoussoir de Valls pour une bonne partie de l'électorat français (à voir si c'est le cas aussi parmi les Français établis hors de France, ce n'est pas certain non plus), la dissidence de Vojetta si elle se confirme pourrait diviser un peu l'électorat centriste et donc aider la gauche à rassembler un peu au-delà de son camp dans l'optique d'un second tour.
Toutefois, honnêtement je pense qu'il faudrait un alignement de planètes pour le moment assez irrationnel pour que Valls perde la circonscription, mais c'est en soit possible.
M Valls a été victime du "Tout sauf Valls".
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