stephed a écrit:Sur la poussée de LFI aux municipales, départementales et régionales, comment dire.. Cela dépend par rapport à quoi vous faites la comparaison: le Parti de gauche en 2014 et 2015 ou les scores de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle 2017?.
Comme je l'explique dans mon message il s'agit de comparer des élections comparables, pas des scrutins nationaux avec des scrutins locaux.
stephed a écrit:Je trouve la deuxième partie de votre propos inquiétante: si on peut se désoler de l'abstention à ces scrutins en aucun cas en démocratie, le vote de ceux qui se déplacent pour voter ne compte pas au motif que ceux qui ne se sont pas déplacés auraient fait un autre choix s'ils étaient venus.
Les maires, président de département, de régions etc.. sont les fruits du suffrage universel et ils sont tout à fait légitimes à exercer leur mandat.
Ce n'est pas l'objet de mon propos, vous surinterprétez. Ce que j'ai essayé de dire, peut-être pas de manière suffisamment claire, c'est qu'aucune force politique ne peut se revendiquer gagnante des élections locales intermédiaires sur fond d'abstention, qui elle augmente de manière spectaculaire dans les fiefs de la gauche (surtout communiste et insoumise). Le PS a reculé de manière significative, perdant sa capacité à être une force d'alternance là où le parti n'est pas sortant, au profit d'EELV. C'est un très mauvais signe pour les législatives, le parti ayant fait des scores catastrophiques aux régionales par rapport à 2015 sans sortants. Le PCF a perdu d'innombrables bastions. EELV a su progresser et gagner des villes, mais uniquement avec des alliances. Le parti n'est donc pas capable de peser seul et réussit uniquement en agrégant soit le PS ou LFI en fonction des circonstances. Pour LFI pareil, il progresse dans des alliances avec le PCF ou EELV, sans capacité autonome réelle.