BernardD a écrit:Eco92 a écrit:emile a écrit:Si Anne Hidalgo ne se présente pas aux présidentielles, ce qui risque fort d'arriver, ce sera bien compliqué pour le PS aux législatives. Avant de penser aux investitures, il faudrait penser à négocier un accord électoral avec les partenaires minoritaires de jadis EELV. Sic transit gloria mundi...
Sincèrement je ne suis pas certain que le maintien d'Hidalgo ait aidé le PS, au contraire (EELV peut estimer que sans elle il aurait passé les 5% et n'aurait pas eu de dette...).
En effet ça va être tendu pour le PS, Lamia El Aaraje avait été assez bien élue face à Danièle Simmonet en 2021, il y a un siècle (avant d'être invalidée à cause d'un candidat DVD s'étant arrogé l'étiquette LREM...), LFI a fait un très gros score dans cette circo mais en 2017 il y avait déjà un bon score, et un second tour PS (soutenu par LREM)/LFI qui avait présenté une large victoire du PS. Là clairement Simonnet part favorite mais, en même temps, le PS s'est montré bien résilient ici et je doute qu'il soit à 2%. La qualification d'EELV au second tour n'est pas impossible non plus face à une petite baisse PS, malgré un score présidentiel très bas c'est une de ses zones de force... Ceci pour dire que calquer la présidentielle ne sera pas simple mais, c'est sur, elle n'a pas donné de dynamique !
Pour l'instant j'attribue toujours sans hésitation la victoire en Mayenne à Guillaume Garot, pour le reste cela dépend s'ils sont aussi implanté que lui ailleurs... A noter que Garot est parfaitement réélu sans être resté maire, le non-cumul n'a pas tant à voir (d'autant qu'il a toujours cumulé avec un siège d'élu départemental ou régional).
Quid de Boris Vallaud, rare nouveau socialiste élue en 2017 ?
De façon générale, et sauf rares cas particuliers, les députés PS élus ou réélus en 2017 face à des candidats LREM qui attiraient alors nombre d'électeurs de gauche ne paraissent guère menacés en 2022:
- ni par LFI, avec ou sans accord, sauf rares cas particuliers comme Paris - 15
- ni par LREM, compte-tenu du glissement vers la droite de l'électorat de Macron.
la question est plutôt celle de la répartition des conquêtes de la gauche - quelques dizaines ? - entre LFI, le PS et EELV; dans les circos à fort vote musulman , comme la Seine St-Denis, LFI ramassera les gains, mais dans les zones urbaines "bobo", la dynamique Mélenchon/LFI ne doit pas être surestimée.
Dans la 3ème circo des Landes, Boris Vallaud avait certes été élu de justesse en 2017 (50.7 %);mais, dans les résultats du 10 avril,
- Macron ne progresse pas (de 24 à 25 %)
- la gauche régresse (en apparence) de 30 à 26 %
- le vote Lassalle passe de 5 à 12 %
- Le Pen passe de 19 % à 24 %.
Le candidat LREM n'aura pas de réserves de voix et tout semble réuni pour une réélection de Vallaud.
à forte vote "musulman" j'apprends au détour de votre post qu'il y aurait un vote "musulman" dans notre pays. Sur quoi vous fondez-vous pour procéder à cette affirmation ? Vos sources ? Vos études ? Sur de l'à peu près et des corrélations douteuses. Moi je ne connais que des français qui votent en fonction d'un territoire, de ses spécificités et aussi de l'appartenance à telle ou telle catégorie sociale.