de pmf » Mer 18 Mai 2022 19:33
Le cas de figure Fanget est juridiquement intéressant et est, peut être, inédit.
Le Citoyen Michel Fanget déclare avoir déposé sa candidature aux élections législatives auprès des service de la Préfecture du Puy de Dôme.
Si tel est bien le cas, cette candidature devrait, me semble-t-il, être déférée par le Préfet au Tribunal Administratif au motif que l'aspirant candidat serait frappé d'une peine d'inegibilité rendant sa candidature non recevable.
Le Tribunal Administratif s'enquerrera certainement, toutes affaires cessantes, de pouvoir disposer de l'Arrêt de la Cour d'Appel de Riom, qui, je présume, a dû ou devrait être notifié de manière expresse au Sieur Fanget. S'en suivra une audience de plaidoirie qui devrait intervenir en début de semaine prochaine avec une Décision rendue publique peu après ladite audience.
Je présume aussi à ce jour que le Président du Tribunal Administratif a dû pressentir un Conseiller Rapporteur et que ce dernier s'est déjà imbibé des jurisprudences du Conseil Constitutionnel en matière d'inéligibilité de Parlementaires, même si, comme le précise à juste titre Bertrand SALVAT, il ne s'agit pas de déchoir Michel Fanget de son Mandat de Député du Puy de Dôme, mais de décider de la recevabilité ou non de sa candidature à l'élection législative des 12 et 19 juin 2022.
A suivre attentivement cette affaire de candidature présumée irrecevable et, pour le Conseiller Rapporteur, bonne analyse en Droit du Dossier qui va lui échoir et qui, en tout état de cause, sera intéressant à instruire et à rapporter, même si la solution à apporter paraît bien se dessiner, la Cour d'Appel ayant expressément prononcé le caractère immédiatement exécutoire de la peine d'inégibilité, mesure exécutoire que l'Avocat Général, représentant du Parquet Général de la Cour d'Appel, n'avait pas retenue dans ses réquisitions à l'endroit du Sieur Fanget.