Corondar a écrit:En revanche, le scénario qui est possible, c'est une absence de majorité absolue pour le bloc présidentiel, qui devrait du coup composer à la carte des majorités d'idées selon les projets...
manudu83 a écrit:Corondar a écrit:En revanche, le scénario qui est possible, c'est une absence de majorité absolue pour le bloc présidentiel, qui devrait du coup composer à la carte des majorités d'idées selon les projets...
Pour une telle hypothèse il faudrait que les deux autres blocs dépassent au total 289 sièges, ce qui donne pour condition :
Le RN gagne au minimum 50 députés.
Les groupes LR-UDI se maintiennent à minima au dessus de 100 sièges (moins de 20 pertes).
Que le bloc de gauche atteignent 140 sièges (soit 80 sièges gagnés...)
Qu'une voire deux des trois conditions arrivent, c'est déjà peu probable, mais que les trois se réalisent me parait très improbable.
Ramdams a écrit:Petite question d'ordre constitutionnel : dans l'hypothèse où les législatives de juin donneraient naissance à une cohabitation, le président peut-il dissoudre l'Assemblée dans la foulée ?
Je sais qu'une deuxième dissolution ne peut intervenir dans l'année qui suit des élections anticipées après la première dissolution, mais je me demandais si ce principe était étendu aux élections non anticipées ? En d'autres termes, Macron pourrait-il dissoudre l'Assemblée dès 2022 ou devra-t-il attendre juin 2023 ?
Corondar a écrit:Pour moi, il pourrait légalement dissoudre une Assemblée Nationale qui viendrait d'être élue sous un terme normal.
Mais à quoi bon ? Il n'obtiendrait pas de résultats fondamentalement différents.
Si jamais Macron devait voir une Assemblée élue avec une majorité opposée à lui, il aurait plutôt intérêt à attendre que le gouvernement en place soit éventuellement frappé d'impopularité avant de dissoudre...
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