Eco92 a écrit:On verra, pour le moment l'accord est respecté à la lettre, j'avoue ne pas comprendre cette sortie de Mélenchon, qui est à la fois indélicate (via la presse comme un oukkaze), va contre les premiers paragraphes de l’accord (et les groupes séparés a été un des nœuds de la discussion) et ne permet pas plus d'efficacité contre l'extrême droite, au contraire puisqu'elle réduit la représentation des membres de la NUPES, les niches parlementaires, leur temps de parole (parfois distribué par groupe), etc.
Par contre l'effet est désastreux, mais quelle mouche l'a piqué ???
Corondar a écrit:Eco92 a écrit:On verra, pour le moment l'accord est respecté à la lettre, j'avoue ne pas comprendre cette sortie de Mélenchon, qui est à la fois indélicate (via la presse comme un oukkaze), va contre les premiers paragraphes de l’accord (et les groupes séparés a été un des nœuds de la discussion) et ne permet pas plus d'efficacité contre l'extrême droite, au contraire puisqu'elle réduit la représentation des membres de la NUPES, les niches parlementaires, leur temps de parole (parfois distribué par groupe), etc.
Par contre l'effet est désastreux, mais quelle mouche l'a piqué ???
Quelle mouche l a piqué ? Son comportement habituel je dirais ?
Par contre, on en parle peu, mais cette absence de majorité absolue pour Ensemble pose un vrai problème à tous les autres partis politiques, cette situation imposant normalement des compromis et tractations parlementaires qui ne sont pas du tout dans notre culture politique.
Si Macron est malin, il y a tout un tas de possibilités de semer la zizanie dans le rang des oppositions en jouant des majorités d idées, un coup à droite un coup à gauche.
Et pour certains députés LR, mais aussi DVG, voire PS ou EELV, les votes de confiance vont être un vrai casse tête.
Qui prendra la responsabilité d une dissolution, et surtout quand ?
Vlaams a écrit:Vu l'assemblée élue, il est quand même possible que le mode de scrutin des prochaines élections législatives ne soit plus le même non ?
Vlaams a écrit:Corondar a écrit:Eco92 a écrit:On verra, pour le moment l'accord est respecté à la lettre, j'avoue ne pas comprendre cette sortie de Mélenchon, qui est à la fois indélicate (via la presse comme un oukkaze), va contre les premiers paragraphes de l’accord (et les groupes séparés a été un des nœuds de la discussion) et ne permet pas plus d'efficacité contre l'extrême droite, au contraire puisqu'elle réduit la représentation des membres de la NUPES, les niches parlementaires, leur temps de parole (parfois distribué par groupe), etc.
Par contre l'effet est désastreux, mais quelle mouche l'a piqué ???
Quelle mouche l a piqué ? Son comportement habituel je dirais ?
Par contre, on en parle peu, mais cette absence de majorité absolue pour Ensemble pose un vrai problème à tous les autres partis politiques, cette situation imposant normalement des compromis et tractations parlementaires qui ne sont pas du tout dans notre culture politique.
Si Macron est malin, il y a tout un tas de possibilités de semer la zizanie dans le rang des oppositions en jouant des majorités d idées, un coup à droite un coup à gauche.
Et pour certains députés LR, mais aussi DVG, voire PS ou EELV, les votes de confiance vont être un vrai casse tête.
Qui prendra la responsabilité d une dissolution, et surtout quand ?
Pour qu'il y ait dissolution il faut qu'un peu tout le monde s'y accorde, ou que Macron le demande. À l'heure actuelle, vraiment personne n'a intérêt à vouloir une dissolution.
Cette assemblée siégera au moins deux ans, et je ne vois pas quelqu'un d'autre que Macron demander sa dissolution. Sauf à ce que LREM présente un projet intolérable tant pour le RN que LR ou le cartel des gauches(et une large partie du pays).
Ramdams a écrit:Je pense que tout le monde est au pied du mur là, et que les pratiques parlementaires peuvent par conséquent rapidement évoluer. Les députés - en particulier ceux dont la victoire s'est jouée à peu (et ils sont très nombreux) - craignent la dissolution et je pense qu'ils finiront à court ou moyen terme à mettre de l'eau dans leur vin.
J'entends souvent dire qu'il n'y a pas de culture de consensus en France comme si c'était une fatalité. Mais en même temps, nos institutions empêchent justement le consensus, cette législature fait vraiment l'exception de la Ve (je ne compte pas 1988, vu le faible écart entre le groupe majoritaire et la majorité absolue). On pourrait bien voir chacun des groupes politiques, y compris LFI et RN, se fractionner entre les députés réformistes et les opposants purs et durs.
Bien sûr, le président reste le maître des horloges et cette expérience peut être brutalement arrêtée si on est arrivé au bout de sa patience.
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