de steiner » Mar 24 Oct 2017 17:50
Les comptes de campagne du plus grand nombre des requérants ayant été validés, les décisions ont été transmises au Conseil Constitutionnel. Par ailleurs ce dernier semble avoir reçu des requérants leurs répliques aux conclusions et certaines d'entre elles ne devraient pas appeler d'autres conclusions. De ce fait on peut penser que le Conseil Constitutionnel devrait être en mesure, la semaine prochaine, de rendre des décisions sur les requêtes qui n'appellent plus de navettes entre les parties. Par ailleurs, la direction des libertés publiques du ministère de l'intérieur qui a été consultée sur les griefs relatifs au scrutin a rendu également ses avis.
A ce sujet, je trouve que le ministère de l'Intérieur ne manque pas d'air... en gros "c'est circulez, il n'y a rien à voir" ! A savoir, si les commissions de dépouillement n'ont rien relevé et si les procès verbaux d'élection ne contiennent pas d'observations, c'est que le scrutin n'est pas contestable et qu'il est correct, comme si ceux qui fraudent allaient l'indiquer. Mieux, si des irrégularités au code électoral sont dénoncées, dés lors que le requérant n'apporte pas la preuve d'une fraude organisée et ne justifie pas des manœuvres utilisées, l'irrégularité est tolérée, déclarée sans incidence sur le résultat. C'est comme si un voleur n'était pas poursuivi parce qu'après son larcin il reste à la victime encore quelque chose ! Le Ministère de l'intérieur, pourtant responsable de la légalité des opérations de vote, organe de tutelle des préfectures, s'en lave presque les mains. Il ne prend même pas la peine de procéder à un examen technique sur le matériel de vote dont il est le seul gardien. Ses avis sont à mourir de rire ! Ses réponses sont principalement constituées de cours basiques de droit et de rappel de la jurisprudence à ceux là même qui la produisent, comme si la question que les juges de l'élection lui avaient posée était de les informer sur leurs droits. En fait c'est au ministère de l'intérieur, et non au candidat, que devrait revenir la charge du contrôle des scrutins, le candidat ne disposant d'aucun moyens ou pouvoirs autres que de relever des faits sur des actes.
Pas de miracles donc sur les décisions à attendre qui ne seraient fondées que sur les scrutins.
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ploumploum le Mer 25 Oct 2017 09:30, édité 1 fois.
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