Cela a effectivement été le cas: LR garde ou récupère davantage de sièges que prévu par les fourchettes des sondages...
Une scission se fait cependant jour entre des LR pro-Macron (et pro-E. Philippe) "constructifs", pour certains "protégés" par LREM qui n'avait pas mis de candidat en face (dont le premier, T. Solère), une vingtaine, avec d'autre part des "traditionnels" (attention au risque de le devenir comme la baguette de pain... voire les croûtons).
Ce groupe a réélu Christian Jacob par 62 voix contre 32 à Damien Abad, dont l'ambition s'affirme.
94 membres au moins dans ce groupe donc.
Cette élection à la présidence de groupe me rappelle celle de 2012 au groupe PS, où Ayrault avait incarné la continuité et Montebourg la rupture, après une défaite.
Là pour LR, vu le résultat électoral, la continuité est assez clairement une mauvaise idée pour eux - enfin, tant mieux tactiquement pour les autres s'ils n'ont rien compris; pour le bien du pays c'est moins sûr.
Les députés scissionnistes ont cependant apporté leur part de financement public (1er volet lié au résultat) au parti avec lequel ils prennent des distances. C'est la partie centriste qui s'éloigne.
On a donc un groupe de centre-droit de gouvernement et un groupe de droite plus idéologique et moins prêt à gouverner (surtout à faire des concessions pour cela, même à l'avenir).
Cela peut préfigurer un écartèlement du parti aussi.
http://www.francetvinfo.fr/elections/pr ... 78145.html