Patience a écrit:Xav a écrit:Eric Alauzet, candidat de droite, il ne faut quand même pas exagérer, même si évidemment on est toujours le candidat de droite de quelqu'un. idem pour la gauche.
...
Pour ce qui est du "casting partidaire" par contre je suis d'accord.
Les 2 propos ne sont-ils pas en contradiction ?
Non, ce n'est pas contradictoire.
Simplement je n'ai pas la même définition de la gauche que vous (et je pense nous ne pourrons jamais être d'accord sur ce point).
Je sais que beaucoup de gens sur ce forum ne sont pas d'accord, mais pour moi le PS dit "hollandais" c'est le centre-gauche et LREM un parti centriste (Ã cheval entre le centre-gauche et le centre-droit).
Patience a écrit:Xav a écrit:J'ai une analyse différente.
Tout simplement dans ces deux circonscriptions (comme dans nombre d'autres circonscriptions), les gens ont voté plus pour l'étiquette que pour la personne.
Je suis persuadé que si LREM avait investi un candidat contre Alauzet, ce dernier aurait fait moins de 20% et le candidat de LREM, quel qu'il soit, aurait été en tête.
Bien sûr, je suis d'accord et vous chiffrez donc vous même la part "gauche" dans l'électorat Alauzet à environ 20% :-)
Moins que 20% en fait, Ã l'instar des autres candidats EELV.
J'ai écrit 20% car Fagaut a fait 20.98% et donc c'était le seuil qu'aurait du franchir Alauzet au premier tour pour se qualifier au second tour contre un candidat LREM.
Patience a écrit:Xav a écrit:Cqfd sur le principe du hold-up, légère divergence entre nous sur l'ampleur électorale du mouvement, disons entre 10 et 20% de la totalité de l'électorat qui bascule, ce qui sur un scrutin majoritaire avec seuil de maintien à 12,5% des inscrits à un effet dévastateur sur les résultats > quasi disparition de la gauche de l'Hémicycle, on verra dimanche, mais le total PCF-FI-PS pourrait ne pas dépasser 50 députés voir 40 députés, à comparer à 1993 avec 57 PS et apparentés, 23 communistes et apparentés et quelques députés au milieu du groupe République et Liberté.
Sur ce point nous sommes assez d''accord.
La seule possibilité pour limiter les dégâts aurait été d'avoir un candidat unique dans chaque circonscription pour l'ensemble de la gauche non macronienne après les mauvais résultats de la présidentielle.
(Rappel : 25.94% pour Mélenchon+Hamon à comparer aux 42.04% de Hollande+Mélenchon+Joly de 2012)
Et quand je parle de la gauche c'est de l'ensemble FI+PCF+EELV+PS+PRG.
Je sais bien que c'est utopique (y compris pour une raison de financement électoral, chacun veut l'argent des électeurs pour son parti et c'est bien compréhensible).
Quand on voit que FI a refusé l'entente avec le PCF...
Avec plusieurs candidats dans chaque circonscription, la gauche ne pouvait qu'échouer face à un centre LREM uni et une droite LR-UDI également unie, sans compter la présence du FN.