de SALVAT » Lun 25 Mar 2013 12:46
Pullo...tu m'obliges à revenir sur l'Ex...enfin puisque tu me forces.
Effectivement le frère de Louis, très brillant, a fait une incursion politique dans le loir et Cher où la famille possède le château d'Authon hérité grâce à Anne-Aymone de Brantès, femme de.... : il ne s'est pas présenté dans le canton de St Amand Longpré où est sis la demeure, qui était alors représenté par Jean DESANLIS, député centriste, dont l'arrondissement est celui de Vendôme. Il "candidata" dans celui de Marchenoir, arrondissement de Blois dont le député Pierre SUDREAU allait bientôt cesser son dernier mandat.
Nous étions, donc, en 1979 et, fortuitement, le conseiller giscardien sortant ne s'est pas représenté (vieille pratique paternelle 1958 canton de Rochefort Montagne, j'y reviendrai un jour...). S'étant imposé face à un candidat RPR et à un jobertiste, il l'emporta (1937) sur le candidat PS (1643) pour qui s'était désisté le candidat communiste du premier tour.
En 1985, il triompha dès le 1er tour, le candidat gaulliste n'ayant pas posé sa candidature, face aux deux candidats PS et PCF et à un autre FN.
Puis il se retira en 1992, le RPR lui succédant par un résultat , qualifiable de "meilleur" que les siens.
Pourquoi ce retrait ? Il faut dire que le Blésois était représenté par un Jack LANG en pleine gloire et la perspective d'une veste comme celle de l'ami politique Burdeyron, en 1981, lui a fait abandonner l'idée de carrière politique dans le coin, d'autant que Jean DESANLIS, toujours député ne s'apprêtait pas à libérer l'arrondissement de Vendôme.
Par ailleurs, il avait réussi : polytechnicien comme papa : c'est important, c'est capital.
Sais-tu que Giscard se laisse aller à tutoyer les polytechniciens quand il s'entretient avec eux, car, eux, sont dignes de cet égard qui d'ailleurs ne connaît pas sa réciproque : comment le tutoyer lui ? Insupportable !
Cela valut une interruption de réunion électorale en 1997 dans la charmante commune de Chanat où une personnalité morale , le curé du coin, l'a tutoyé pour lui dire en face ,et assez brutalement, ce qu'il pensait de lui : "Comment, mon père, vous me tutoyez.? Oui je te tutoie car tu es une de mes ouailles comme les autres"
La réunion prit fin et d'autres questions ne purent être posées, d'où quelques personnes frustrées !
Bertrand SALVAT