Législative partielle - 1ère circ. Fr. établis hors de Fr.

[vincent]

Un maintien au second tour est assujetti à un score dépassant les 12,50% des inscrits. Sur une circonscription qui n'a mobilisé que 20,40% des inscrits en 2012, le scénario apparaît hautement improbable.

[MiniM]

Est-il absurde d'imaginer une triangulaire ?

Oui, c'est absurde, la participation ne sera jamais assez haute.
La participation lors de l'élection de 2012 était de 20,4%.
Avec un tel pourcentage de participation, il faut 61% des voix pour atteindre 12,5% des inscrits.

[pierrep]

Lefebvre de nouveau très menacé ....de ne pas ( re) devenir député ....Décidément . ces circoncriptions ubuesques nous réservent quelques surprises et rebondissements ...Elles auront au moins eu ce mérite !!!

[stephed]

Lefebvre de nouveau très menacé ....de ne pas ( re) devenir député ....Décidément . ces circoncriptions ubuesques nous réservent quelques surprises et rebondissements ...Elles auront au moins eu ce mérite !!!

et, sans parti pris, pose clairement l'utilité de ces circonscriptions de l'étranger.

[Pullo]

Est-il absurde d'imaginer une triangulaire ?

Le PS, même avec un nouveau candidat, devrait perdre quelques voix mais rester à un niveau correct.
Lefebvre, s'il conserve l'investiture UMP, peut bénéficier d'un vote d'étiquette.
LGE séduira sans doute le centre-droit effrayé par Lefebvre (et une partie de ceux qui avait voté PS durant la vague rose de juin), mais il est loin d'être certain que toute la droite votera pour lui.

Bref, on pourrait avoir 3 candidats pas si loin que ça au 1er tour, et ne pas parvenir à un accord de désistement entre UDI et UMP. Au final, la situation profiterai au PS qui conserverai ce siège acquis par surprise.
Je prend mes rêves pour la réalité ou ce scénario vous parait-il crédible ?

La triangulaire est impossible, vu le niveau particulièrement bas de la participation dans les circonscriptions des Français de l'étranger qui, comme le disent pierrep et stephed, remet sérieusement en question leur légitimité et/ou leur utilité.

En revanche, les chances du PS de conserver ce siège ne sont pas négligeables, surtout si les relations entre LGE et Lefebvre se dégradent pendant la campagne. Et cela aura forcément un impact sur les reports de voix...

[lelyonnais]

La candidature de LGE est une menace pour Lefebvre, c'est surtout une menace pour la gauche.
Si LGE devance Lefebvre les électeurs de ce dernier voteront pour LGE.
Dans le cas contraire, difficile de faire un pronostic.
Il est amusant de noter que dans la famille Giscard d'Estaing, on ne renonce pas facilement. La défaite même au plus haut niveau ne les empêche pas de repartir du bas de l'échelle (cf VGE aux cantonales de 1982)

[SALVAT]

Ce n'est pas le même type de caractères : papa ambitieux, prêt à tout pour arriver à ses fins, connaissant les arcanes de la politique sur le bout des doigts, doté d'un certain pouvoir de nuisance, chasseur de fauves ou d'éléphants mais aussi de ceux qui le gênaient.
Hautain, méprisant et inaccessible, persuadé d'être le meilleur des meilleurs : encouragé dans ces travers par les courtisans dont il a toujours été entouré qui bêlaient autour de lui "Monsieur le Président" où qu'il soit et qui cherchaient même à adopter le timbre de sa voix (ex. Brice Hortefeux, qui, depuis, a repris celui de sarkozy).
Habile, intuitif, il aimait à prendre de court son entourage : cela l'amusait de porter une contradiction féroce à quelqu'un qu'il décorait : je l'ai vu, j'avais été obligé d'être là pour la récipiendaire, connue comme ayant, avec d'autres, construit un courant philosophique minoritaire faisant contre poids, à l'époque, à l'influence sartrienne, à l'ENS, ce qui lui avait valu quelques déconvenues se voir infliger un "compliment" de 20 minutes, insupportable, portant sur l'admiration supposée de l'Ex envers Jean-Paul SARTRE, "ce grand homme".
Il n'en pensait pas un mot mais il jouissait d'être odieux. Il fut remercié, moi je lui aurais plaqué deux gifles. Il avait humilié , était content et a pris congé non sans daigner serrer de multiples mains d'adorateurs qui se sont portés vers lui.

Le fils n'a pas ce profil et a été forcé de s'engager en politique par son père : "tu seras député" s'emporta-t-il contre son fils réticent, un soir, dans un restaurant au point qu'une conversation, qui aurait du être discrète, eut des auditeurs même éloignés de la table présidentielle, surpris de l'éclat en public. Le fils a donc satisfait l'ambition de son père qui sentait son siège de député lui échapper.
Elu, il essaya d'imiter et on voyait bien qu'il n'était pas à l'aise, d'autant qu'il n'avait pas les travers paternels.
Député déchu, il faut qu'il le redevienne pour être à la hauteur souhaitée par son père dont je suis persuadé qu'il devra écouter les conseils avisés parce qu'un échec...oui...mais pas deux !
Bertrand SALVAT

[Pullo]

Le frère aîné de LGE, Henri, avait été élu conseiller général dans le Loir-et-Cher à la fin des années 1970, alors qu'il était encore étudiant à Polytechnique. Philippe de Villiers était chargé de surveiller son entrée en politique sous la couverture du poste de sous-préfet. HGE est resté en poste dans le canton de Marchenoir jusqu'en 1992. Après, il s'est recentré sur le monde des affaires. Est-ce à cause de cette carrière politique avortée que VGE a poussé ou forcé son plus jeune fils à entrer en politique ?

[VincentLP92]

Mes excuses à tous les contributeurs avisés pour avoir envisagé une triangulaire. J'avait oublié qu'on était sur des circonscriptions de l'étranger aux taux de participation particulièrement faible (et comme c'est une partielle, ça ne risque pas de s'arranger).
Reste qu'on a toujours 3 "gros" candidats et seulement 2 places en final. Si le PS était intelligent, il négocierai une candidature unique avec ses partenaires gouvernementaux pour grapiller qlq voix.
Mais peut-être était-ce déjà le cas en 2012 ? Merci aux connaisseurs de me rappeler si cette circo était couverte par l'accord PS-EELV.

[Jean-Philippe]

Oui, le suppléant était PS.