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A quelques jours du premier tour, les échanges se tendent sur les réseaux sociaux entre les soutiens des cinq listes en présence, et le relatif isolement de l'équipe sortante apparaît au grand jour. Il lui faudra réunir au minimum un bon tiers des électeurs ce dimanche pour conserver une chance de l'emporter au second tour.
Dans le camp progressiste, si la liste citoyenne joue la carte du basisme, du collectif et du terrain, la liste conduite par Noré Boudissa (conseiller municipal sortant, opposition) assume désormais plus volontiers le parrainage des principaux partis de gauche (PS, EELV, LFI). Plusieurs cadres et élus locaux (premier fédéral du PS, conseiller départemental ancien député, conseiller métropolitain...) ont accompagné ses candidats sur le marché ce matin. Jusqu'à présent, seul le candidat du RN assumait de conduire une liste "étiquetée". Pas sûr d'ailleurs que cela soit très "vendeur".
Le RN, justement, mise, pour se qualifier, sur une campagne de proximité et l'ancrage local de son candidat natif, comme son bras droit, de la commune, à défaut d'implantation du parti. Le député Tonussi, présent ce 11 novembre, suit pour le moment les opérations avec une certaine distance.
Reste la "liste des ex", comme l'appelle la maire sortante. Beaucoup la placent dans le trio de tête, mais il lui faudra des alliés pour l'emporter au second tour. Alors, ouverture aux gauches au nom de la supériorité des intérêts locaux et de la lutte prioritaire contre le despotisme municipal qu'incarnerait la sortante, ou à la droite nationale ? Cette dernière option aurait sans doute le mérite de la cohérence idéologique, mais les membres de cette liste qui déplorent déjà l'étiquetage "divers droite" imposé par la préfecture, y sont-ils tous prêts ?
